Habillées toutes en blanc les enseignantes de Keur Massar, accompagnées de leurs potaches ont préféré magnifier la journée du 8 mars en procédant d'abord par une marche à travers l'artère principale de la commune.
L'objectif de cette caravane est de sensibiliser l'opinion sur l'intérêt de la scolarisation et le maintien des filles à l'école. L'année dernière, une telle initiative avait été organisée sur la même problématique pour appeler au changement des mentalités et à la promotion de la scolarisation des filles.
À Keur Massar, la déperdition scolaire des filles préoccupe de plus en plus les enseignantes de cette localité. C'est pour cette raison, nous dit Mme Hadja Fatou Guèye, " que nous sommes mobilisées pour renverser cette tendance".
En faisant l'état des lieux de la question, Mme Ndiaye Djileye Ka Sy, inspectrice de l'IEF a fait savoir que : " seules 38% des filles de Keur Massar atteignent la classe de troisième".
Les causes de cette situation peu flatteur ont pour noms: les mariages précoces, les viols et les lourdes tâches ménagères pour ne citer que celles-ci. À en croire Hadja Fatou Guèye,la coordonnatrice du Comité Départemental des Enseignantes pour la Scolarisation des Filles, " ce sont les parents qui leur laxisme à la maison brisent inconsciemment l'avenir de leur filles".
L'objectif de cette caravane est de sensibiliser l'opinion sur l'intérêt de la scolarisation et le maintien des filles à l'école. L'année dernière, une telle initiative avait été organisée sur la même problématique pour appeler au changement des mentalités et à la promotion de la scolarisation des filles.
À Keur Massar, la déperdition scolaire des filles préoccupe de plus en plus les enseignantes de cette localité. C'est pour cette raison, nous dit Mme Hadja Fatou Guèye, " que nous sommes mobilisées pour renverser cette tendance".
En faisant l'état des lieux de la question, Mme Ndiaye Djileye Ka Sy, inspectrice de l'IEF a fait savoir que : " seules 38% des filles de Keur Massar atteignent la classe de troisième".
Les causes de cette situation peu flatteur ont pour noms: les mariages précoces, les viols et les lourdes tâches ménagères pour ne citer que celles-ci. À en croire Hadja Fatou Guèye,la coordonnatrice du Comité Départemental des Enseignantes pour la Scolarisation des Filles, " ce sont les parents qui leur laxisme à la maison brisent inconsciemment l'avenir de leur filles".