Pendant que certaines associations, juristes et intellectuels Sénégalais s’évertuent à faire invalider la liste proposée par le Khalife Général des Mourides pour non respect du principe de la parité, à Touba les femmes apéristes de Guédé et de Sourah disent voir autrement les choses.
Convoquant une réunion d’urgence au domicile de l’honorable député Sadaga, elles ont tenu à marteler leur «approbation sans réserve de la décision du Khalife qui a été de confectionner une liste composée entièrement d’hommes ». Venues spontanément répondre à la convocation de Mame Diarra N'dao,
responsable des femmes dans la ville sainte, les femmes ont, de concert, suggéré « à la CENA, aux juristes et aux autres intellectuels de se taire et de se trouver autre chose à faire ».
Pour la dame Mame Diarra N'dao, Touba fonctionne suivant le principe du Ndiguël. « Nous n’avons jamais eu à réfléchir sur les décisions du Khalife Général des Mourides. Nous sommes d’accord sur toutes ses décisions. D’ailleurs, nous ne voulons pas siéger là-bas. Depuis plusieurs années la communauté rurale a fonctionné sans nous. Alors pourquoi vouloir subitement nous y introduire au gré d’une loi scélérate et complètement absurde. Nous sommes dans une commune spéciale et tout ce qui s’y fait peut bien revêtir un caractère spécial. Rien que la liste unique admise par l’Etat devait freiner des spéculations du genre ».
Les femmes menacent même d’organiser une marche à M'backé si le débat sur cette question continue...
Convoquant une réunion d’urgence au domicile de l’honorable député Sadaga, elles ont tenu à marteler leur «approbation sans réserve de la décision du Khalife qui a été de confectionner une liste composée entièrement d’hommes ». Venues spontanément répondre à la convocation de Mame Diarra N'dao,
responsable des femmes dans la ville sainte, les femmes ont, de concert, suggéré « à la CENA, aux juristes et aux autres intellectuels de se taire et de se trouver autre chose à faire ».
Pour la dame Mame Diarra N'dao, Touba fonctionne suivant le principe du Ndiguël. « Nous n’avons jamais eu à réfléchir sur les décisions du Khalife Général des Mourides. Nous sommes d’accord sur toutes ses décisions. D’ailleurs, nous ne voulons pas siéger là-bas. Depuis plusieurs années la communauté rurale a fonctionné sans nous. Alors pourquoi vouloir subitement nous y introduire au gré d’une loi scélérate et complètement absurde. Nous sommes dans une commune spéciale et tout ce qui s’y fait peut bien revêtir un caractère spécial. Rien que la liste unique admise par l’Etat devait freiner des spéculations du genre ».
Les femmes menacent même d’organiser une marche à M'backé si le débat sur cette question continue...