Adjoint de Joseph Koto, de 2008 à 2011, à la tête de la sélection locale, Badara Sarr, notamment, insiste sur la compétence et la loyauté.
"Les deux techniciens doivent partager les idées fortes en matière d’entraînement, et surtout se faire confiance", a expliqué le jeune entraîneur de l’AS Douanes qui a été de toutes les aventures de la sélection locale ces dernières années.
De son vécu avec Koto, nommé jeudi dernier adjoint de Pierre Lechantre en sélection A, il rappelle celui-ci lui faisait une confiance telle qu’il lui laissait prendre des initiatives.
Pape Ibrahima Faye, l’entraîneur de l’US Gorée, estime lui que le coach assistant doit penser à épauler le titulaire au poste. "Il doit l’épauler sur le plan technique et organisationnel", a-t-il dit, rappelant qu’il doit être le premier à l’entraînement pour préparer les séances du jour.
Mais il doit aussi être à l’entière disposition du titulaire au poste qui peut lui demander des tâches particulières à assumer. "Et pour cela, a-t-il insisté, il faut un adjoint qualifié" et le plus discret possible, pour la meilleure des collaborations.
L’idéal est de partager les mêmes philosophies de jeu, a-t-il par ailleurs ajouté, soulignant que cela facilite les transitions et les remplacements en cas de coup dur (suspension, absences pour une raison ou une autre).
Ainsi, la bonne entente entre les deux techniciens rejaillit positivement sur le groupe, dit-il, donnant en exemple le couple Guadiorla-Vilanova au FC Barcelone. Il a également rappelé que l’actuel sélectionneur allemand, Joachim Low, a été un adjoint exemplaire pour Jürgen Klinsmann.
Karim Mané, l’entraîneur du DUC (Dakar université club), qui a passé plusieurs saisons au Jaraaf, au poste de second, partage le point de vue de l’entraîneur du club insulaire.
"Mais il doit pouvoir aussi rectifier techniquement son titulaire", a cependant précisé l’entraîneur du nouveau leader de la poule A de la Ligue 1, à une journée de la fin de la phase régulière du championnat.
Aboutalib Fall, l’entraîneur de la Renaissance de Dakar (Ligue 2) perçoit l’adjoint en complément du titulaire.
Ancien Directeur technique national (DTN), Abdoulaye Diaw, qui entraîne la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), parle de loyauté, de sincérité et de capacités pouvant permettre au second de suppléer le titulaire en cas de coup dur.
SD/BK