Des femmes reporters admiratrices de la lutte

Après les athlètes et les amateurs, la féminisation de la lutte sénégalaise trouve également ses illustrations au niveau des médias qui accueillent des femmes reporters tombées sous le charme de la discipline.


 

"Quand j’ai commencé à travailler à Direct Info (quotidien privé), mon rédacteur en chef m’a proposée de me spécialiser dans la lutte. Il n’y avait personne pour s’occuper de cette rubrique. C’est ainsi que j’ai commencé à couvrir la lutte", confie Khary Diène.

‘’Je trouve que c’est un sport comme les autres qui n’est ni destiné aux hommes uniquement, ni aux femmes seulement. C’est un milieu très intéressant, ouvert à tous. Et je ne regrette pas d’y être, puisque j’ai acquis de nouvelles connaissances, tant du côté mystique que du côté des techniques de combats’’, relève-t-elle.

Pour Rokhaya Thiam du quotidien Sunu Lamb, spécialisé dans l’actualité de la lutte, un journaliste doit être polyvalent et être capable de couvrir tous les sujets d’actualité. ‘’J’ai couvert les autres disciplines sportives et j’ai fait de l’information générale avant de me spécialiser en lutte’’, explique-t-elle.

‘’Ce confinement à la lutte n’a pas été une question de préférence. Je me suis retrouvée par la force des choses dans une rédaction qui s’est spécialisée en lutte et c’est comme ça que j’en suis venue à ne faire que cela’’, dit Rokhaya.

‘’Ce qui me plait le plus dans le milieu, c’est d’abord l’aspect culturel qui s’y dégage et le show des lutteurs avant les combats. Ce qui fait que nous (journalistes) avons toujours un sujet à écrire’’, se réjouit-elle.

Pour elle, la lutte est un domaine aussi intéressant que vaste qu’il faut enrichir et les journalistes hommes ou femmes "y ont un grand rôle à jouer".


Abdou Khadre Cissé

Lundi 7 Mai 2012 13:41

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