Dans cette nouvelle cité située près de Keur Massar (banlieue dakaroise), la forte pluie qui a inondé dimanche plusieurs quartiers de Dakar et des localités comme la ville de Touba a rendu les rues et ruelles impraticables. Désormais, il faut patauger pour s’y déplacer.
‘’Avant de m’installer à Jaxaay, j’habitais au quartier Darou Rahman2 à Yembeul. Tout compte fait, la situation est meilleure ici, comparée à ce que je vivais en temps d’hivernage dans mon ancien quartier. Pour autant, il y a aussi lieu de ne passer sous licence le fait que les habitations que nous occupons actuellement sont implantées sur des lieux inondables en période d’hivernage’’, déclare Aïcha Gaye, une habitante de la cité.
‘’Je crois que cette situation est essentiellement due au fait qu’il n’y pas eu au préalable des études de faisabilité avant la réalisation de ce projet. En fait, il suffit de creuser un trou de plus de deux mètres dans cet endroit pour avoir de l’eau. Et c’est la raison pour laquelle je ne suis pas très surprise par les inondations que nous sommes en train de vivre’’, explique-t-elle.
Mais c’est après un tour dans l’arrière-cour de la maison que l’on comprend le mieux comment l’inondation de la maison s’est produite. Toutefois, elle indique que sa demeure n’est pas la seule à se trouver dans cette situation.
‘’La maison qui se trouve derrière la mienne, la 409, se trouve dans la même situation et toutes les maisons qui se situent à l’angle sont aussi inondées que la mienne’’, signale Aicha Gaye.
‘’Depuis le début de l’hivernage, nos maisons sont inondées. D’ailleurs, les eaux ont tellement duré ici qu’il y a des vers qui s’y développent’’, explique Bineta Diallo, une autre habitante du quartier.
‘’L’eau est actuellement un véritable problème à Jaxaay. Après les pluies, les maisons, les fosses septiques (…) sont inondées. Et ce n’était pas ce qui nous était dit quand on nous déplaçait des lieux où nous habitions pour nous installer ici, parce que la philosophie qui sous tendait l’acte du gouvernement de l’époque, c’était de nous venir en aide’’, rappelle Moussa Sow, un autre habitant de Jaxaay.
‘’Nous considérons que ce n’est pas comme ça qu’il faut nous venir en aide. Nous avons actuellement vu les problèmes que nous vivons ; l’impression qu’il y avait du mieux là d’où nous venions’’, estime-t-il.
Face à cette situation, ces habitants de Jaxaay appellent à l’aide de l’Etat pour un renforcement des moyens déployés pour l’évacuation de ces eaux qu’elles avaient pourtant fui en quittant en 2005 leur quartier d’origine pour s’installer dans cette nouvelle citée.
‘’Nous constatons qu’au cours des hivernages précédents, juste après les pluies, des camions hydraucureurs venaient pomper les eaux et après on remblayait les eaux inondées par du sable’’, rappelle Aicha Gaye.
‘’Actuellement, il n y a qu’un seul camion Hydraucureur, qui est mis à la disposition de toute la cité. Et ça ne suffit pas pour une évacuation rapide des eaux dans toutes les parties inondées de Jaxaay. L’année dernière, nous étions inondés, mais il y avait assez de véhicules pour curer l’eau. Et mis à part ça, il faut des canaux pour une évacuation rapide des eaux’’, estime quant à elle Bineta Diallo.
‘’Avant de m’installer à Jaxaay, j’habitais au quartier Darou Rahman2 à Yembeul. Tout compte fait, la situation est meilleure ici, comparée à ce que je vivais en temps d’hivernage dans mon ancien quartier. Pour autant, il y a aussi lieu de ne passer sous licence le fait que les habitations que nous occupons actuellement sont implantées sur des lieux inondables en période d’hivernage’’, déclare Aïcha Gaye, une habitante de la cité.
‘’Je crois que cette situation est essentiellement due au fait qu’il n’y pas eu au préalable des études de faisabilité avant la réalisation de ce projet. En fait, il suffit de creuser un trou de plus de deux mètres dans cet endroit pour avoir de l’eau. Et c’est la raison pour laquelle je ne suis pas très surprise par les inondations que nous sommes en train de vivre’’, explique-t-elle.
Mais c’est après un tour dans l’arrière-cour de la maison que l’on comprend le mieux comment l’inondation de la maison s’est produite. Toutefois, elle indique que sa demeure n’est pas la seule à se trouver dans cette situation.
‘’La maison qui se trouve derrière la mienne, la 409, se trouve dans la même situation et toutes les maisons qui se situent à l’angle sont aussi inondées que la mienne’’, signale Aicha Gaye.
‘’Depuis le début de l’hivernage, nos maisons sont inondées. D’ailleurs, les eaux ont tellement duré ici qu’il y a des vers qui s’y développent’’, explique Bineta Diallo, une autre habitante du quartier.
‘’L’eau est actuellement un véritable problème à Jaxaay. Après les pluies, les maisons, les fosses septiques (…) sont inondées. Et ce n’était pas ce qui nous était dit quand on nous déplaçait des lieux où nous habitions pour nous installer ici, parce que la philosophie qui sous tendait l’acte du gouvernement de l’époque, c’était de nous venir en aide’’, rappelle Moussa Sow, un autre habitant de Jaxaay.
‘’Nous considérons que ce n’est pas comme ça qu’il faut nous venir en aide. Nous avons actuellement vu les problèmes que nous vivons ; l’impression qu’il y avait du mieux là d’où nous venions’’, estime-t-il.
Face à cette situation, ces habitants de Jaxaay appellent à l’aide de l’Etat pour un renforcement des moyens déployés pour l’évacuation de ces eaux qu’elles avaient pourtant fui en quittant en 2005 leur quartier d’origine pour s’installer dans cette nouvelle citée.
‘’Nous constatons qu’au cours des hivernages précédents, juste après les pluies, des camions hydraucureurs venaient pomper les eaux et après on remblayait les eaux inondées par du sable’’, rappelle Aicha Gaye.
‘’Actuellement, il n y a qu’un seul camion Hydraucureur, qui est mis à la disposition de toute la cité. Et ça ne suffit pas pour une évacuation rapide des eaux dans toutes les parties inondées de Jaxaay. L’année dernière, nous étions inondés, mais il y avait assez de véhicules pour curer l’eau. Et mis à part ça, il faut des canaux pour une évacuation rapide des eaux’’, estime quant à elle Bineta Diallo.