Marié et père d’un enfant, Djibi Sarr, pêcheur de son état, ne se contente pas de sa femme. Ainsi, pour mieux satisfaire sa libido, il porta son dévolu sur une fillette de moins de 16 ans répondant au nom de Nd. Gueye. Locataire dans la maison familiale de la demoiselle, Djibi Sarr avait réussi, en cachette, à nouer une relation amoureuse avec cette dernière. Ils sortaient ensemble et vivaient leur amour sans qu’aucun membre de la famille ne soupçonne rien du tout. Ainsi, le pêcheur profitait de la quiétude de la maison pour entretenir des rapports sexuels avec la victime. Et si la maison était remplie de monde, les deux amoureux se rabattaient sur les auberges pour une partie de jambes en l’air. Véreux en matière de sexe, Djibi Sarr invite, dans la journée du 18 mars dernier, la petite Nd. Gueye dans une auberge dénommée « Koussan ». Ils y passeront toute la journée non sans entretenir des rapports sexuels. C’est après des recherches sans relâche que le pater de la victime finit par trouver sa fille, élève en classe de 6e. Sur ces entrefaites, il décide de porter plainte. A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, Djibi Sarr a reconnu que la fille était sa petite amie avant de déclarer qu’il n’a jamais couché avec elle. Pourtant, il la dépeint comme une fille de mœurs légères. Car, d’après ses explications, en plus de lui, celle-ci sortait avec 4 autres garçons. Poursuivant son argumentaire, il a expliqué qu’il se limitait seulement à flirter avec la fille, parce qu’il avait l’intention de la marier. « Jusqu’au moment où je vous parle je l’aime toujours. J’en avais parlé à son père et celui s’était dit prêt à me donner la main de sa fille. Je l’aime et je la veux comme seconde épouse », plaide-t-il. Donnant sa version des faits, la victime a reconnu qu’il aimait l’accusé et qu’ils ont toujours entretenu des rapports sexuels. En plus, comme l’a révélé le certificat médical, la fille a aussi reconnu qu’elle a eu des rapports sexuels avec un certain Me Seck qui lui avait donné 10 mille francs en contrepartie. La partie civile, dans sa plaidoirie, a réclamé la somme de deux millions de francs Cfa en guise de dommages et intérêts. Quant au procureur, dans son réquisitoire, il a déclaré coupable le mis en cause avant de requérir une peine de 2 ans contre lui. Selon lui, les délits de détournement de mineure et de pédophilie ne souffrent d’aucune contestation, d’autant que le prévenu lui-même a soutenu qu’il flirtait avec l’enfant. Le conseil de la défense a sollicité la clémence du tribunal. Selon lui, son client flirtait avec la victime parce qu’ils étaient en fiançailles. Le verdict de cette affaire sera connu le 18 avril prochain.
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