Deuk Bi dafa Macky*


Depuis un certain temps, ce refrain est régulièrement entonné par l’opposition et une certaine opinion. L’opposition l’utilise dans un sens péjoratif pour exercer notamment son rôle qui est de s’opposer à la politique du gouvernement. Ce désir manifeste de trouver une expression fétiche ou slogan choc, de la part de nos opposants, vient du fait que leur défaite a été accompagnée par des slogans chocs comme « Y’en a marre », « Guorgui na dem, na Dema Dëma DEM », « ma waxone, waxet ». La défaite a été tellement dure et inattendue pour nos amis que cela a créé cette psychose des slogans ou expressions fétiches. Cela n’est pas répréhensible en soi d’essayer les mêmes stratagèmes.
Cependant, j’aimerais rappeler que « Deuk bi mounoul Tanor, Mounoul Moustapha, Mounoul Idrissa, Mounoul Abdoulaye, Macky rek la mana done ». Le pays ne peut être que Macky, c’est tout à fait normal et vrai. Puisque Macky est actuellement Président de la République et continuera de l’être jusqu’en 2017.
Le Président de la République l’a tellement bien compris et intégré qu’il en parle. J’exhorte donc tous nos camarades de l’APR et de Benno Bokk Yakaar d’en faire de même et de délaisser tout complexe dans ce sens.
Deck bi Dafa Macky signifie rompre avec les injustices sociales et faire de notre économie une économie émergente à travers la productivité développante.
Deck bi Dafa Macky signifie également un pays ou l’Etat de droit règne et les privilèges indus disparaissent.
Deck bi Dafa Macky signifie un pays dans lequel l’action gouvernementale est prévisible et un pays doté d’un cadre juridique transparent  pour la conduite des affaires publiques.
Deuk bi Dafa Macky signifie un pays  dans lequel le monde rural, pour la première fois depuis 11 ans, a pu traverser l’hivernage sans des vivres de soudure grâce à une politique agricole ambitieuse.
Les sénégalais ont bouté Abdoulaye Wade et son régime hors du pouvoir pour plus de justice sociale.
Et c’est dans ce sens que le Président Macky Sall a affirmé que : « c’est des moments de rupture qu’il faut assumer. Si nous n’assumons pas ces ruptures, nous ne ferons rien de bon. Nous ferons également comme les autres. Il ne faut pas avoir peur de ces critiques, de ces quolibets qui nous sont jetés, ça n’a aucune d’importance, à mes yeux ».
Pourquoi souhaitons-nous ardemment le développement et ne voulons-nous pas consentir le sacrifice nécessaire ? Chaque génération ne souhaite-t-elle pas jouir des maigres ressources disponibles et rejeter la problématique du développement à la génération suivante ?
Se lever le matin et faire le tour des bureaux pour empocher 10 000 FCFA voire plus sans travailler alors que le maçon après une journée de dur labeur n’arrive pas à toucher 5 000 F CFA, n’est plus de mise. De même que rester tous les jours chez soi et à la fin du mois percevoir un salaire. Ce parasitisme a longtemps freiné notre décollage économique.
Le Président Macky Sall avait pour première tâche de remettre le pays au travail afin que l’argent circule le plus normalement du monde.
Tous les économistes, gestionnaires ou hommes avertis savaient que le modèle économique adopté par Abdoulaye Wade durant ces dernières années au pouvoir nous conduisait à l’abime. En effet, le Président Wade empruntait à tout va aux Institutions Financières Internationales, aux pays arabes et autres pays  (les dons sont très faibles comparés aux prêts) et redistribuait à une partie de la population, la caste des privilégiés qui s’égosillait pour vanter sa générosité.  Des espèces sonnantes et trébuchantes qu’il distribuait de manière débonnaire et inefficace pour le développement. Il construisait ainsi une véritable stratégie de croissance décélérée pour notre pays.
Pourtant cet argent gaspillé, produit des emprunts, est un impôt qui sera supporté par les générations actuelles et futures, c'est-à-dire obligatoirement remboursé par nous-mêmes, nos enfants et nos petits-enfants.
C’est ce cycle infernal de reproduction de la pauvreté que le Président Macky Sall a rompu dès son arrivée au pouvoir. Il a d’abord maitrisé la dette publique puis réorienté les financements vers le secteur productif en cohérence avec son programme, le Yoonu Yokkuté. La vision du Président est de faire du Sénégal un pays émergent, il s’est donné comme mission de tracer le véritable chemin du développement (Yoonu Yokkuté).
En prenant le volet monde rural et agriculture du Yoonu Yokkuté, une rubrique était consacrée aux mesures d’urgence dénommées « Joni Joni » qui consistaient d’une part à préparer la campagne hivernale 2012 et d’autre part  à appliquer des mesures de long terme (structurelles) résumés par « Doli xeewal » (Un monde rural épanoui : investissement massif de 2000 milliards dans le monde rural) et « Jiw » (Construire et préparer l’avenir : Principaux investissements de rattrapage et pour préparer l’avenir).
N’a-t-il pas respecté sa promesse en injectant dans le monde rural 16 milliards en 2012 pour la campagne agricole et 5 milliards pour les aliments de bétail en plus de l’ouverture du marché arachidier portant le  prix du kilogramme de l’arachide à 250 FCFA ? N’a-t-il pas créé le FONGIP pour garantir les emprunts des entrepreneurs/opérateurs économiques et servir de levier à la croissance économique ?
Les meilleurs indicateurs de la satisfaction de la population sont : le standing ovation réservé en direct à la télévision TFM à Madame le Ministre Aminata Touré lors du concert de Youssou Ndour et les accueils populaires réservés au Président de la République à Kolda, à Ziguinchor, à Tamba, à Matam et partout dans le pays lors des conseils des ministres délocalisés.
Le Président Macky SALL est un leader méthodique et structuré. Il demeure et demeura imperturbable dans sa volonté de tracer le véritable chemin du développement pour le Sénégal.
Il faut le dire haut et fort : deuk bi dafa wara Macky ba sakh marême.
Yallah na continué macky ba 10 ans. Amine 
Moussa BALDE
Membre de l’APR et de Actions Républicaines
moussa_delba@yahoo.fr

Bamba Toure

Mercredi 28 Aout 2013 21:28

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