Le premier film, intitulé ''The Host'' (Le monstre), en a surpris plus d’un, puisqu’il s’agit d’un genre fantastique que beaucoup d’étudiants et élèves n’ont pas l’habitude de voir, même s'il leur arrive de suivre le cinéma asiatique.Réalisé en 2006 par Joon-ho Bong, ''The Host'' a été tourné dans la capitale sud-coréenne, Séoul, au bord du fleuve Han. Les membres de la famille Park coulent des jours paisibles dans leur petit snack, jusqu’au jour où, des profondeurs du fleuve, surgit une créature terrifiante et affamée, qui détruit tout sur son passage.Avant de replonger dans le fleuve, elle s’empare de la benjamine de la famille Hyun-Seo et l’entraine avec elle. Persuadée que Hyan est toujours vivante, sa famille décide de partir à sa recherche et s’engage alors dans une course-poursuite haletante, des berges du fleuve jusqu’aux sinistres égouts de Séoul. Un film aux effets visuels, qui captivent tous les spectateurs d'un amphithéâtre de l'UCAD.Sidy Lamine Ndiaye, élève au lycée Thierno Seydou Nourou Tall de Dakar, est frappé par le côté sentimental du film, qui brosse en toile de fond l'amour d'un père pour sa fille.'Dans le cinéma asiatique, ce sont sont surtout les films de combat qui m'intéressent. Mais, c'est différent de ce qu'on a vu ici. Cela va certainement nous pousser à regarder des films coréens de ce genre'', dit-il.
Balla Gaye, un étudiant de la Faculté des sciences économiques et de gestion de l'UCAD, arrivé au moment de la projection du second film, ''Dongmakgol'', avoue qu'il ne connaît pas bien le cinéma coréen.Dongmakgol'' est une belle leçon de paix entre un pays divisé durant la guerre de Corée. Ce film réalisé en 2005 par Kwang-hyun Park présente des soldats venus des Etats-Unis d'Amérique, de la Corée du Sud et de la Corée du Nord. Ils se rencontrent dans un paisible village - qui donne son au film - dont les habitants n’ont aucune notion de la guerre.'C’est la première fois que je vois ce genre de film. On avait l’habitude de regarder des films d’arts martiaux. Mais cette fois-ci, j'ai été surpris par le second film'', dit-il.C'est vrai que nous ne saisissons pas la différence du cinéma, quand on passe d'un pays asiatique à un autre. Mais, cette projection est une belle occasion pour faire des recherches sur l'histoire et la culture de la Corée du Sud'', commente Balla Gaye.Beaucoup d’étudiants rencontrés sur place déclarent ne pas connaître le cinéma sud-coréen, dont l'ambassade à Dakar a fait projeter ''The Host'' et ''Dongmakgol'' dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de ses relations diplomatiques avec le Sénégal.Les manifestations organisées dans le cadre de cet anniversaire ont démarré mercredi et s'achèvent jeudi prochain par un forum, qui se tiendra au King Fahd Palace de Dakar.
Deux films sud-coréens tiennent en haleine des élèves et étudiants sénégalais
Deux films sud-coréens ont tenu en haleine de nombreux élèves et étudiants sénégalais venus les regarder dans un amphithéâtre de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Séoul a tapé dans l’œil de ces curieux, qui promettent de s'intéresser davantage à son cinéma.
Bamba Toure
Vendredi 23 Novembre 2012 21:02
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