La Cour d’assises de Thiès a condamné mardi les accusés Ibrahima Bâ et Biram Ngom à une peine d’emprisonnement de dix ans de travaux forcés, chacun, pour les délits de trafic de chanvre indien et d’association de malfaiteurs. C’est dans la nuit du 31 janvier au 1-er février 2009 que des malfaiteurs se sont présentés au domicile de Khadim Fall, sis au village de Madina, dans le département de Mbacké, pour y soustraire 19 moutons.
Mais au cours de leur retraite précipitée et provoquée par la farouche opposition des villageois, ils abandonnent sur les lieux une arme de fabrication artisanale, une cartouche de calibre 12 et divers autres objets.
Au courant de leurs investigations, les gendarmes de Mbacké recueillent un renseignement anonyme faisant état de la présence des présumés voleurs au domicile de Ibrahima Bâ alias ''Mbourel’’, avec une importante quantité de chanvre indien. Bâ a été ainsi appréhendé par les enquêteurs.
Interrogé, l’inculpé Ibrahima Bâ, a dénoncé ses complices, qui à leur tour ont été interpellés par les gendarmes. Il a reconnu être le propriétaire du fusil de chasse et des cartouches, mais a nié toute participation au vol commis au domicile de Khadim Fall. Il a également dit que la quantité de drogue trouvée dans sa chambre ne lui appartenait pas.
Son complice Biram Ngom, lui aussi a tenté de nier les faits de vol et de trafic de chanvre indien qui lui sont reprochés.
Dans son réquisitoire, l’avocat général a soutenu que les accusés Ibrahima Bâ et Biram Ngom sont bien coupables des faits qui leur sont reprochés.
Il a souligné que la quantité de drogue trouvée sous le lit de Ibrahima Bâ et la présence de Biram Ngom sur les lieux, attestent suffisamment l’implication des deux accusés, pour les délits de trafic de drogue.
Le parquet a requis une peine d’emprisonnement de 15 ans de travaux forcés pour chacun des accusés.
Les avocats de la défense ont plaidé la requalification des faits, car pour eux, le parquet ne dispose d’aucun élément de preuve qui atteste que leurs clients ont bien commis les faits.
La défense a demandé à la Cour d’assises d’acquitter les accusés au bénéfice du doute, estimant que, dans ce dossier, le doute plane sur la culpabilité des accusés.
A la suite de son délibéré, la Cour d’assises de Thiès a condamné Ibrahima Bâ et Biram Ngom à dix ans de travaux forcés, pour les délits de trafic de chanvre indien et d’association de malfaiteurs.
Mais au cours de leur retraite précipitée et provoquée par la farouche opposition des villageois, ils abandonnent sur les lieux une arme de fabrication artisanale, une cartouche de calibre 12 et divers autres objets.
Au courant de leurs investigations, les gendarmes de Mbacké recueillent un renseignement anonyme faisant état de la présence des présumés voleurs au domicile de Ibrahima Bâ alias ''Mbourel’’, avec une importante quantité de chanvre indien. Bâ a été ainsi appréhendé par les enquêteurs.
Interrogé, l’inculpé Ibrahima Bâ, a dénoncé ses complices, qui à leur tour ont été interpellés par les gendarmes. Il a reconnu être le propriétaire du fusil de chasse et des cartouches, mais a nié toute participation au vol commis au domicile de Khadim Fall. Il a également dit que la quantité de drogue trouvée dans sa chambre ne lui appartenait pas.
Son complice Biram Ngom, lui aussi a tenté de nier les faits de vol et de trafic de chanvre indien qui lui sont reprochés.
Dans son réquisitoire, l’avocat général a soutenu que les accusés Ibrahima Bâ et Biram Ngom sont bien coupables des faits qui leur sont reprochés.
Il a souligné que la quantité de drogue trouvée sous le lit de Ibrahima Bâ et la présence de Biram Ngom sur les lieux, attestent suffisamment l’implication des deux accusés, pour les délits de trafic de drogue.
Le parquet a requis une peine d’emprisonnement de 15 ans de travaux forcés pour chacun des accusés.
Les avocats de la défense ont plaidé la requalification des faits, car pour eux, le parquet ne dispose d’aucun élément de preuve qui atteste que leurs clients ont bien commis les faits.
La défense a demandé à la Cour d’assises d’acquitter les accusés au bénéfice du doute, estimant que, dans ce dossier, le doute plane sur la culpabilité des accusés.
A la suite de son délibéré, la Cour d’assises de Thiès a condamné Ibrahima Bâ et Biram Ngom à dix ans de travaux forcés, pour les délits de trafic de chanvre indien et d’association de malfaiteurs.