C’est à ce titre que les Assises régionales du tourisme et singulièrement celles de Saly sont devenues un impératif. La création du forum des professionnels du tourisme, sera une réponse au manque de concertation et de cadre approprié d’échanges entre acteurs et décideurs. Les régions doivent avoir plus de moyens pour mener des politiques touristiques, si toutefois l’ambition affichée de l’Etat du Sénégal, est de développer le tourisme national et international. Notre défi avec le tourisme c’est de mettre en place un réseau de trafic aérien avec des partenaires solides pour mettre ensemble les transports aériens et le tourisme sur une rampe d’excellence.
Les élus doivent comprendre que le tourisme est un facteur important pour le développement local ; Il est un levier qui permet de gérer l’investissement, l’emploi, et la création de richesse pour améliorer le cadre de vie des populations. Pour ce faire nos élus doivent insister sur une législation rigoureuse fondée sur le transfert de compétences de l’activité touristique et partant la mise en place de comités régionaux du tourisme qui auront la charge de la gouvernance du tourisme au niveau régional.
Je suggère, que le département de m’bour soit pris comme un cas d’école, avec les différents partenaires, pour étudier sérieusement dans le fond l’apport du tourisme, ainsi que les correctifs nécessaires, pour une meilleure gouvernance des ressources générées par le secteur, et qui doit en partie, revenir au secteur touristique pour améliorer son niveau d’attractivité et de compétitivité.
En effet, si dans le projet de l’acte trois de la décentralisation, il est fait mention de transfert de compétences territoriale en matière de tourisme, il n’en demeure pas moins qu’en matière de gouvernance et d’initiatives de politiques touristiques il n’est pas encore attribué aux régions cette compétence qui n’est pas partagée, ni transférée ni clarifiée pour dire qui fait quoi, et notamment cette disposition réglementaire de l’acte trois n’est pas prise en compte dans le schéma de développement touristique, du programme du PSDT et celui du plan Sénégal Emergent PSE qui sont retenus comme les seuls tableaux de bord institutionnel au niveau national.
Il urge que le transfert et le partage de compétences, des domaines du tourisme soient rendu prescriptif a l’échelon territorial. Sachant que le tourisme est une question de territorialité, une question de zone et de localité cible entre autres.
Avec sa puissance économique sur le PIB et sur l’emploi direct et indirect, le tourisme s’impose aujourd’hui comme un secteur clé de l’économie mondiale permettant de lutter contre la destruction du socle social, de l’exode et de l’émigration. Le président de la République ne s’y est pas trompé en le désignant comme une des priorités du PSE, tandis que le gouvernement en a fait une composante essentielle de l’attractivité et du rayonnement de notre pays dans le monde. C’est dans ce cadre que nous apprécions la tenue récente de l’eductour et du séminaire de partage d’expériences et des impressions de professionnels du tourisme étrangers venus d’ailleurs pour relancer avec nous la destination.
En effet, dans un contexte de concurrence internationale accrue, il est plus que jamais essentiel de porter collectivement cette marque forte du "Sénégal" bâti autour de produits pluriels, de destinations claires, lisibles et attractives. Mais il faut avoir à l’esprit, que seul, l’échelon régional est capable, par les moyens dont il dispose et les leviers qu’il peut actionner, de repositionner nos produits par leurs spécificités respectives et faire sa promotion au niveau international. D'où cette position et ce rôle important de pilote de la commune de Mbour, de coordinateur qui revient aux régions, nécessite que celles-ci disposent de moyens additionnels administratifs, financiers et réglementaires, nécessaires pour assumer et apporter les solutions, et la cohérence aux politiques territoriales.
C’est pourquoi nous plaidons pour que le schéma régional de développement touristique prévu dans le PSE soit élaboré par les régions elles-mêmes en collaboration avec ses partenaires et rendu prescriptif immédiatement.
Par ailleurs, il faut comprendre, que pour conduire leurs actions, les régions s’appuient sur leurs bras armés que sont les Comités régionaux du tourisme, qui doivent développer une véritable expertise locale en termes de promotion, de structuration de l’offre, d’appui à l’émergence de filières et d’observatoire du secteur. Or, il me semble que l’obligation de créer des Comités régionaux du tourisme, ainsi que la création d’office de tourisme n’existent pas dans les projets de loi sur le tourisme. Si notre tourisme est appelé à une mutation profonde, ces structures qui la composent sont appelées à évoluer.
Il est cependant nécessaire, qu’elles soient officiellement reconnue afin d’assurer leur rôle de fédérateur de l’ensemble des acteurs du tourisme (publics et privés) et de constituer le lieu de débats et d’actions pour la mise en œuvre de la politique régionale.
Enfin, la destination Sénégal ne pourra atteindre sa pleine mission, que grâce à une stratégie claire et forte, portée au niveau régional puis national et accompagnée de véritables moyens. Certes, la volonté politique de l’Etat est réelle, mais sa contribution financière n’est pas à la hauteur de cette ambition. Il est regrettable, notamment, que le budget de l’agence de promotion touristique, ne soit plus en mesure de mener à bien les missions qui lui sont confiées.
Conforter le rôle stratégique et pilote des régions, renforcer leur partenariat stratégique avec l’Etat et préserver les organismes régionaux de tourisme ; ce n’est qu’à ces seules conditions que la réforme en cours permettra de donner plus de cohérence et de force à l’action publique en faveur du développement touristique.
Les mesures prises par le Chef de l’Etat n’ont pas encore fait de miracles, encore moins d’effets retentissants, alors que la tache est énorme, les attentes encore plus et l’équation par ou commencer reste le plus attendu d’où l’énigme de la saison 2015/2016
Mouhamed Faouzou DEME
Les élus doivent comprendre que le tourisme est un facteur important pour le développement local ; Il est un levier qui permet de gérer l’investissement, l’emploi, et la création de richesse pour améliorer le cadre de vie des populations. Pour ce faire nos élus doivent insister sur une législation rigoureuse fondée sur le transfert de compétences de l’activité touristique et partant la mise en place de comités régionaux du tourisme qui auront la charge de la gouvernance du tourisme au niveau régional.
Je suggère, que le département de m’bour soit pris comme un cas d’école, avec les différents partenaires, pour étudier sérieusement dans le fond l’apport du tourisme, ainsi que les correctifs nécessaires, pour une meilleure gouvernance des ressources générées par le secteur, et qui doit en partie, revenir au secteur touristique pour améliorer son niveau d’attractivité et de compétitivité.
En effet, si dans le projet de l’acte trois de la décentralisation, il est fait mention de transfert de compétences territoriale en matière de tourisme, il n’en demeure pas moins qu’en matière de gouvernance et d’initiatives de politiques touristiques il n’est pas encore attribué aux régions cette compétence qui n’est pas partagée, ni transférée ni clarifiée pour dire qui fait quoi, et notamment cette disposition réglementaire de l’acte trois n’est pas prise en compte dans le schéma de développement touristique, du programme du PSDT et celui du plan Sénégal Emergent PSE qui sont retenus comme les seuls tableaux de bord institutionnel au niveau national.
Il urge que le transfert et le partage de compétences, des domaines du tourisme soient rendu prescriptif a l’échelon territorial. Sachant que le tourisme est une question de territorialité, une question de zone et de localité cible entre autres.
Avec sa puissance économique sur le PIB et sur l’emploi direct et indirect, le tourisme s’impose aujourd’hui comme un secteur clé de l’économie mondiale permettant de lutter contre la destruction du socle social, de l’exode et de l’émigration. Le président de la République ne s’y est pas trompé en le désignant comme une des priorités du PSE, tandis que le gouvernement en a fait une composante essentielle de l’attractivité et du rayonnement de notre pays dans le monde. C’est dans ce cadre que nous apprécions la tenue récente de l’eductour et du séminaire de partage d’expériences et des impressions de professionnels du tourisme étrangers venus d’ailleurs pour relancer avec nous la destination.
En effet, dans un contexte de concurrence internationale accrue, il est plus que jamais essentiel de porter collectivement cette marque forte du "Sénégal" bâti autour de produits pluriels, de destinations claires, lisibles et attractives. Mais il faut avoir à l’esprit, que seul, l’échelon régional est capable, par les moyens dont il dispose et les leviers qu’il peut actionner, de repositionner nos produits par leurs spécificités respectives et faire sa promotion au niveau international. D'où cette position et ce rôle important de pilote de la commune de Mbour, de coordinateur qui revient aux régions, nécessite que celles-ci disposent de moyens additionnels administratifs, financiers et réglementaires, nécessaires pour assumer et apporter les solutions, et la cohérence aux politiques territoriales.
C’est pourquoi nous plaidons pour que le schéma régional de développement touristique prévu dans le PSE soit élaboré par les régions elles-mêmes en collaboration avec ses partenaires et rendu prescriptif immédiatement.
Par ailleurs, il faut comprendre, que pour conduire leurs actions, les régions s’appuient sur leurs bras armés que sont les Comités régionaux du tourisme, qui doivent développer une véritable expertise locale en termes de promotion, de structuration de l’offre, d’appui à l’émergence de filières et d’observatoire du secteur. Or, il me semble que l’obligation de créer des Comités régionaux du tourisme, ainsi que la création d’office de tourisme n’existent pas dans les projets de loi sur le tourisme. Si notre tourisme est appelé à une mutation profonde, ces structures qui la composent sont appelées à évoluer.
Il est cependant nécessaire, qu’elles soient officiellement reconnue afin d’assurer leur rôle de fédérateur de l’ensemble des acteurs du tourisme (publics et privés) et de constituer le lieu de débats et d’actions pour la mise en œuvre de la politique régionale.
Enfin, la destination Sénégal ne pourra atteindre sa pleine mission, que grâce à une stratégie claire et forte, portée au niveau régional puis national et accompagnée de véritables moyens. Certes, la volonté politique de l’Etat est réelle, mais sa contribution financière n’est pas à la hauteur de cette ambition. Il est regrettable, notamment, que le budget de l’agence de promotion touristique, ne soit plus en mesure de mener à bien les missions qui lui sont confiées.
Conforter le rôle stratégique et pilote des régions, renforcer leur partenariat stratégique avec l’Etat et préserver les organismes régionaux de tourisme ; ce n’est qu’à ces seules conditions que la réforme en cours permettra de donner plus de cohérence et de force à l’action publique en faveur du développement touristique.
Les mesures prises par le Chef de l’Etat n’ont pas encore fait de miracles, encore moins d’effets retentissants, alors que la tache est énorme, les attentes encore plus et l’équation par ou commencer reste le plus attendu d’où l’énigme de la saison 2015/2016
Mouhamed Faouzou DEME