Après le feuilleton Bruno Metsu, recalé après avoir tenté de faire un come back sur le banc des Lions, un autre lobby s’active pour faire revenir El Hadji Diouf en Equipe nationale. Et comme par hasard, c’est Khalilou Fadiga - agent attritré de Metsu et de Diouf - qui monte à nouveau au créneau pour défendre le dossier de son client (voir Stades et L’Observateur d’hier). On comprend la démarche du «Gaucher magique» qui veut surfer sur la levée de la suspension de 5 ans de son pote par la Fédé foot pour tenter de convaincre Joseph Koto, et pourquoi pas l’opinion sportive, en jouant sur la popularité… finissante de «Dioufy».
Le Quotidien est cependant en mesure de révéler que El Hadji Diouf ne sera pas convoqué contre la Côte d’Ivoire pour les besoins du match retour du 13 octobre comptant pour le dernier tour qualificatif pour la Can 2013. Cinq raisons, entre autres, devraient pousser Koto et Cie à zapper l’enfant terrible du football sénégalais.
1- La politique fédérale de promotion des jeunes. Faire revenir le «doyen» El Hadji Diouf serait une démarche contraire à la politique de promotion des jeunes définie par la Fédé foot et appliquée par le staff technique national. Ce n’est pas un hasard si Koto, depuis son arrivée sur le banc des Lions, a tenu à monter une équipe composée en grande partie de jeunes Olympiques. En clair, on ne peut pas vouloir assurer l’avenir en revenant sur le passé. Enfin, pour être plus précis, Diouf n’entre pas dans le projet de Koto, qui ne veut sûrement pas copier l’ex-sélectionneur, Lamine Ndiaye qui avait fait appel à des «Sénateurs», comme Salif Diao, Fadiga… pour battre la Gambie. On connaît la suite.
2- Aucun apport significatif sur le terrain. Sur le plan sportif et quand on descend sur le terrain, ceux qui ont vu Diouf jouer ont dû constater qu’il n’a plus ses jambes de 20 ans, parce que physiquement amorti. Incapable de faire des appels de balle ou d’exercer un pressing, Diouf se contente de jouer arrêté ou de s’en prendre à l’arbitre. Et ce n’est pas de cette manière qu’il faut s’employer pour passer sur l’ogre ivoirien le 13 octobre.
3- Une attaque des Lions bien lotie. Il faut dire que le «rêve» de Diouf de revenir en Equipe nationale tombe au mauvais moment. En effet, avec une attaque sénégalaise bien lotie et qui a de la gueule, on se demande où Koto va mettre le «Bad boy» ? Et à la place de qui ? Avec des grosses pointures, comme Papiss Cissé, Dame Ndoye, Demba Ba, Moussa Sow, et des révélations nommées Moussa Konaté, Ibrahima Touré… il faut oser le dire : Diouf n’a sa place que… dans les tribunes.
4- Risque de polluer l’ambiance dans la Tanière. Après avoir plusieurs fois «fusillé» les Binationaux et même certains cadres, comment comprendre que Diouf veuille partager la Tanière avec ceux qui ont jusqu’ici tenu la baraque au sortir de la déroute de Bata ? On devine l’ambiance qu’il y aura si, par extraordinaire, le «Bad boy» revenait en Equipe nationale avec au bout une élimination de la Can. Les oreilles de Koto vont à coup sûr siffler. Et bonjour les dégâts !
5- Le contexte. Le vrai faux débat sur le retour de Diouf en Equipe nationale tombe dans un contexte assez sensible et particulier, avec ce match contre les Eléphants que les Lions doivent impérativement remporter avec au moins deux buts d’écart pour s’ouvrir les portes de la Can 2013. Dans un match aussi capital vouloir intégrer des éléments nouveaux, voire d’éventuels perturbateurs, dans un groupe qui a besoin de sérénité, c’est se tirer une balle dans les pieds. Et Koto en est conscient ; même si les nostalgiques de 2002 peuvent toujours rêver.
hdiandy@lequotidien.sn
Le Quotidien
Le Quotidien est cependant en mesure de révéler que El Hadji Diouf ne sera pas convoqué contre la Côte d’Ivoire pour les besoins du match retour du 13 octobre comptant pour le dernier tour qualificatif pour la Can 2013. Cinq raisons, entre autres, devraient pousser Koto et Cie à zapper l’enfant terrible du football sénégalais.
1- La politique fédérale de promotion des jeunes. Faire revenir le «doyen» El Hadji Diouf serait une démarche contraire à la politique de promotion des jeunes définie par la Fédé foot et appliquée par le staff technique national. Ce n’est pas un hasard si Koto, depuis son arrivée sur le banc des Lions, a tenu à monter une équipe composée en grande partie de jeunes Olympiques. En clair, on ne peut pas vouloir assurer l’avenir en revenant sur le passé. Enfin, pour être plus précis, Diouf n’entre pas dans le projet de Koto, qui ne veut sûrement pas copier l’ex-sélectionneur, Lamine Ndiaye qui avait fait appel à des «Sénateurs», comme Salif Diao, Fadiga… pour battre la Gambie. On connaît la suite.
2- Aucun apport significatif sur le terrain. Sur le plan sportif et quand on descend sur le terrain, ceux qui ont vu Diouf jouer ont dû constater qu’il n’a plus ses jambes de 20 ans, parce que physiquement amorti. Incapable de faire des appels de balle ou d’exercer un pressing, Diouf se contente de jouer arrêté ou de s’en prendre à l’arbitre. Et ce n’est pas de cette manière qu’il faut s’employer pour passer sur l’ogre ivoirien le 13 octobre.
3- Une attaque des Lions bien lotie. Il faut dire que le «rêve» de Diouf de revenir en Equipe nationale tombe au mauvais moment. En effet, avec une attaque sénégalaise bien lotie et qui a de la gueule, on se demande où Koto va mettre le «Bad boy» ? Et à la place de qui ? Avec des grosses pointures, comme Papiss Cissé, Dame Ndoye, Demba Ba, Moussa Sow, et des révélations nommées Moussa Konaté, Ibrahima Touré… il faut oser le dire : Diouf n’a sa place que… dans les tribunes.
4- Risque de polluer l’ambiance dans la Tanière. Après avoir plusieurs fois «fusillé» les Binationaux et même certains cadres, comment comprendre que Diouf veuille partager la Tanière avec ceux qui ont jusqu’ici tenu la baraque au sortir de la déroute de Bata ? On devine l’ambiance qu’il y aura si, par extraordinaire, le «Bad boy» revenait en Equipe nationale avec au bout une élimination de la Can. Les oreilles de Koto vont à coup sûr siffler. Et bonjour les dégâts !
5- Le contexte. Le vrai faux débat sur le retour de Diouf en Equipe nationale tombe dans un contexte assez sensible et particulier, avec ce match contre les Eléphants que les Lions doivent impérativement remporter avec au moins deux buts d’écart pour s’ouvrir les portes de la Can 2013. Dans un match aussi capital vouloir intégrer des éléments nouveaux, voire d’éventuels perturbateurs, dans un groupe qui a besoin de sérénité, c’est se tirer une balle dans les pieds. Et Koto en est conscient ; même si les nostalgiques de 2002 peuvent toujours rêver.
hdiandy@lequotidien.sn
Le Quotidien