Dans leur étude, la Société financière internationale (SFI) et de la Banque mondiale soulignent que ‘’parmi les 50 économies qui ont le plus amélioré leur environnement des affaires pour les entreprises locales depuis 2005 se trouvent 17 économies d’Afrique subsaharienne’’.
Ainsi, relève le Doing Buisiness 2013, ‘’entre juin 2011 et juin 2012, 28 des 46 gouvernements d’Afrique sub-saharienne ont entrepris au moins une réforme pour améliorer l’environnement des affaires, ce qui représente un total de 44 réformes’’.
Fait marquant de cette étude, ‘’avec 4 réformes l’année dernière, le Burundi accède au top 10 des économies ayant amélioré au moins trois des domaines mesurés et s’avère être la seule économie à faibles revenus de la liste’’.
Au Sénégal, le Rapport Doing Business 2013 a été élaboré dans un contexte particulier, marqué par l’élection présidentielle de 2012, souligne-t-on.
Les auteurs de l’étude notent que ‘’plusieurs réformes n’ont pu être appliquées du fait de la période pré-électorale et électorale’’.
Le rapport salue le Sénégal comme un ‘’pays ouvert à l’Afrique et au reste du monde où la bonne gouvernance est inscrite comme principe de base dans la Constitution’’.
Selon Doing Buisness, ‘’il été noté une plus grande transparence et traçabilité des procédures pour l’usager, du fait des actions d’information, de sensibilisation et de communication axée sur les expériences pratiques’’.
Le rapport signale que ‘’la réforme majeure sur la période 2011-2012 est, sans nul doute, l’achèvement du processus de dématérialisation de la procédure de dédouanement’’.
Le texte mentionne que ‘’l’entrée en vigueur de la télé procédure de dédouanement appelée +Gaïndé intégral+ situe à 9 jours en moyenne les délais d’import et d’export de l’indicateur commerce transfrontalier’’.
‘’Cette innovation, en plus d’avoir un effet positif en termes de réduction de délais et de coûts pour les opérateurs privés, a un impact environnemental avec le concept +zéro papier+’’, indique le rapport.
Le document fait état du lancement, le 22 mai à Dakar, de la phase pilote de paiements électroniques des taxes et droits de Douane (CORUS).
‘’Cette procédure représente un maillon essentiel de la chaîne de dédouanement avec comme objectif une facilitation du paiement des taxes et des droits de douane pour le secteur privé’’, souligne-t-on.
Il y a aussi le prix des Nations Unies 2012 pour le service public obtenu par GIE ‘’Gaïnde 2000’’ et qui récompense ‘’les efforts entrepris dans ce domaine’’.
En dépit des avancées, le Sénégal doit relever des défis les prochaines années, en matière de réformes du climat des affaires pour ‘’faire émerger des pôles de développement économique et installer le Sénégal dans une dynamique de croissance rapide et durable’’.
Ces réformes concernent l’automatisation des procédures administratives liées à l’investissement privé par la mise en service de la téléprocédure du Permis de construire, la généralisation de la télédéclaration du paiement des impôts et des taxes, etc.
Le rapport préconise des réformes structurelles par la réalisation d’une réforme foncière qui ‘’préserve tous les intérêts à travers la création d’un système d’information foncière crédible et le développement du foncier aménagé en partenariat public privé’’.
A cela s’ajoutent l’adoption d’une réforme fiscale incitative (Code Général des Impôts, Code des Douanes, Code des Investissements, Code minier...), selon ‘’les principes du moins d’impôts pour le citoyen et de plus de recettes et d’impact pour l’Etat (…)’’.
Dans le même domaine, le rapport recommande l’accroissement du financement des PME par la promotion de la finance islamique et du crédit bail, l’amélioration de l’environnement juridique par l’accroissement de l’efficacité des chambres commerciales civiles pour un jugement diligent des contentieux économiques, etc.
L’étude prévoit, à ‘’moyen terme’’, une ‘’amélioration’’ du climat des affaires au Sénégal, grâce à la conduite de réformes structurelles et salue la ‘’consolidation’’ durant l’année 2012, à travers l’élection démocratique d’un nouveau président de la République, Macky Sall.
Le Doing Business est une enquête annuelle de la Banque mondiale qui ‘’analyse les réglementations qui s’appliquent aux entreprises d’une économie au cours de leur cycle de vie’’.
Il évalue les réglementations ‘’impactant les entreprises locales dans 185 économies (contre 183 l’année dernière) et classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires, comme la création d’entreprise, le solutionnement de l’insolvabilité ou le commerce transfrontalier’’.
Source Aps
Ainsi, relève le Doing Buisiness 2013, ‘’entre juin 2011 et juin 2012, 28 des 46 gouvernements d’Afrique sub-saharienne ont entrepris au moins une réforme pour améliorer l’environnement des affaires, ce qui représente un total de 44 réformes’’.
Fait marquant de cette étude, ‘’avec 4 réformes l’année dernière, le Burundi accède au top 10 des économies ayant amélioré au moins trois des domaines mesurés et s’avère être la seule économie à faibles revenus de la liste’’.
Au Sénégal, le Rapport Doing Business 2013 a été élaboré dans un contexte particulier, marqué par l’élection présidentielle de 2012, souligne-t-on.
Les auteurs de l’étude notent que ‘’plusieurs réformes n’ont pu être appliquées du fait de la période pré-électorale et électorale’’.
Le rapport salue le Sénégal comme un ‘’pays ouvert à l’Afrique et au reste du monde où la bonne gouvernance est inscrite comme principe de base dans la Constitution’’.
Selon Doing Buisness, ‘’il été noté une plus grande transparence et traçabilité des procédures pour l’usager, du fait des actions d’information, de sensibilisation et de communication axée sur les expériences pratiques’’.
Le rapport signale que ‘’la réforme majeure sur la période 2011-2012 est, sans nul doute, l’achèvement du processus de dématérialisation de la procédure de dédouanement’’.
Le texte mentionne que ‘’l’entrée en vigueur de la télé procédure de dédouanement appelée +Gaïndé intégral+ situe à 9 jours en moyenne les délais d’import et d’export de l’indicateur commerce transfrontalier’’.
‘’Cette innovation, en plus d’avoir un effet positif en termes de réduction de délais et de coûts pour les opérateurs privés, a un impact environnemental avec le concept +zéro papier+’’, indique le rapport.
Le document fait état du lancement, le 22 mai à Dakar, de la phase pilote de paiements électroniques des taxes et droits de Douane (CORUS).
‘’Cette procédure représente un maillon essentiel de la chaîne de dédouanement avec comme objectif une facilitation du paiement des taxes et des droits de douane pour le secteur privé’’, souligne-t-on.
Il y a aussi le prix des Nations Unies 2012 pour le service public obtenu par GIE ‘’Gaïnde 2000’’ et qui récompense ‘’les efforts entrepris dans ce domaine’’.
En dépit des avancées, le Sénégal doit relever des défis les prochaines années, en matière de réformes du climat des affaires pour ‘’faire émerger des pôles de développement économique et installer le Sénégal dans une dynamique de croissance rapide et durable’’.
Ces réformes concernent l’automatisation des procédures administratives liées à l’investissement privé par la mise en service de la téléprocédure du Permis de construire, la généralisation de la télédéclaration du paiement des impôts et des taxes, etc.
Le rapport préconise des réformes structurelles par la réalisation d’une réforme foncière qui ‘’préserve tous les intérêts à travers la création d’un système d’information foncière crédible et le développement du foncier aménagé en partenariat public privé’’.
A cela s’ajoutent l’adoption d’une réforme fiscale incitative (Code Général des Impôts, Code des Douanes, Code des Investissements, Code minier...), selon ‘’les principes du moins d’impôts pour le citoyen et de plus de recettes et d’impact pour l’Etat (…)’’.
Dans le même domaine, le rapport recommande l’accroissement du financement des PME par la promotion de la finance islamique et du crédit bail, l’amélioration de l’environnement juridique par l’accroissement de l’efficacité des chambres commerciales civiles pour un jugement diligent des contentieux économiques, etc.
L’étude prévoit, à ‘’moyen terme’’, une ‘’amélioration’’ du climat des affaires au Sénégal, grâce à la conduite de réformes structurelles et salue la ‘’consolidation’’ durant l’année 2012, à travers l’élection démocratique d’un nouveau président de la République, Macky Sall.
Le Doing Business est une enquête annuelle de la Banque mondiale qui ‘’analyse les réglementations qui s’appliquent aux entreprises d’une économie au cours de leur cycle de vie’’.
Il évalue les réglementations ‘’impactant les entreprises locales dans 185 économies (contre 183 l’année dernière) et classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires, comme la création d’entreprise, le solutionnement de l’insolvabilité ou le commerce transfrontalier’’.
Source Aps
Flux financiers illicites : Le Sénégal perd plus de 95 milliards de FCFA dans les industries extractives
