Flairant une découverte majuscule, il se penche dessus et remarque qu’il est fermé par un cadenas mais surtout atteint par les ravages du feu. Le coffre repose dans une cache soigneusement aménagée en dessous de ce qui avait été un lit. De sa cavité, il ne laissait entrevoir que son ouverture. Les soldats du feu s’emploient à forcer la serrure du coffre et à l’extraire de son contrefort. A l’intérieur, 59 cornets de chanvre indien avaient déjà commencé à subir les ravages du feu. A côté des sommes de 625 francs Cfa en pièces de 25 francs et de 700 francs Cfa en pièces de 50 francs. Interdits, les sapeurs avisent les policiers en faction qui en réfèrent finalement à la Division des investigations criminelles (Dic). Le coffre est extrait de sa cachette. Ce relief mis à nu par un malheur fortuit n’est qu’un élément épars du grand puzzle de la drogue qui parasite ce coin malfamé.
Dans cette impasse, la maison du drame était depuis longtemps sur la liste rouge. Lieu glauque aux murs crasseux et décrépis, au sol toujours humide, à l’air chargé de miasmes lourds de fosses septiques, la maison du drame est une pension où s’échafaudent, se nouent et se concluent plusieurs histoires inavouables. La plupart d’entre elles fleurent le «yamba» (variété de cannabis). C’est dans ce décor qu’une bande de caïds dont le péché mignon est l’alcool bon marché avait élu ses quartiers. Dans l’impasse on sait ce qui se trame, sans jamais vraiment passer à la vitesse supérieure et dénoncer le trafic de chanvre indien qui s’y joue à haut débit. Les soirs de grand froid, les effluves d’encens cèdent le pas aux volutes persistantes du chanvre tirées à grosses bouffées. Peu à peu, devant la persistance du phénomène, les habitants du quartier ont commencé à poser des questions, à parler de police et le deal s’est instantanément arrêté. Le temps d’endormir les soupçons, de taire les certitudes et de reprendre avec plus d’entrain. Quelque temps après, une femme qui logeait dans la même maison du drame avec sa fille, la menace aux lèvres monte au créneau et menace ouvertement les dealers. Conscient du danger, le chef de la bande sursoit à ses activités et change de piaule pour contenter sa voisine querelleuse avant de déménager dans une mansarde encore plus indiquée pour ses desseins ténébreux. Pourtant, un caïd parmi cette bande était déjà tombé pour deal de drogue. Il se réclamait Baye Fall, rastas au vent et joint en étendard. La maison est depuis longtemps une sorte de «hub» pour les jeunes qui se refugient dans ces paradis artificiels.
Après l’incendie meurtrier et la découverte des cornets de chanvre indien, les langues consentent (enfin ?) à se délier un tant soit peu. La «chambre du délit» appartiendrait à une vieille sérère. Malade et presque percluse de rhumatismes, elle est allée se faire soigner au village il y a plus d’un mois. Seuls ses enfants étaient restés ici.
Source Lequotidien.sn
Dans cette impasse, la maison du drame était depuis longtemps sur la liste rouge. Lieu glauque aux murs crasseux et décrépis, au sol toujours humide, à l’air chargé de miasmes lourds de fosses septiques, la maison du drame est une pension où s’échafaudent, se nouent et se concluent plusieurs histoires inavouables. La plupart d’entre elles fleurent le «yamba» (variété de cannabis). C’est dans ce décor qu’une bande de caïds dont le péché mignon est l’alcool bon marché avait élu ses quartiers. Dans l’impasse on sait ce qui se trame, sans jamais vraiment passer à la vitesse supérieure et dénoncer le trafic de chanvre indien qui s’y joue à haut débit. Les soirs de grand froid, les effluves d’encens cèdent le pas aux volutes persistantes du chanvre tirées à grosses bouffées. Peu à peu, devant la persistance du phénomène, les habitants du quartier ont commencé à poser des questions, à parler de police et le deal s’est instantanément arrêté. Le temps d’endormir les soupçons, de taire les certitudes et de reprendre avec plus d’entrain. Quelque temps après, une femme qui logeait dans la même maison du drame avec sa fille, la menace aux lèvres monte au créneau et menace ouvertement les dealers. Conscient du danger, le chef de la bande sursoit à ses activités et change de piaule pour contenter sa voisine querelleuse avant de déménager dans une mansarde encore plus indiquée pour ses desseins ténébreux. Pourtant, un caïd parmi cette bande était déjà tombé pour deal de drogue. Il se réclamait Baye Fall, rastas au vent et joint en étendard. La maison est depuis longtemps une sorte de «hub» pour les jeunes qui se refugient dans ces paradis artificiels.
Après l’incendie meurtrier et la découverte des cornets de chanvre indien, les langues consentent (enfin ?) à se délier un tant soit peu. La «chambre du délit» appartiendrait à une vieille sérère. Malade et presque percluse de rhumatismes, elle est allée se faire soigner au village il y a plus d’un mois. Seuls ses enfants étaient restés ici.
Source Lequotidien.sn