‘’Sans une bonne communication véhiculée par les journalistes, la mission de ses braves femmes juristes ne pourra pas véritablement atteindre son objectif. La mission ne pourra réussir qu’avec une collaboration entre les médias et l’Association des juristes sénégalaises (AJS)’’, a notamment dit M. Dramé.
Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sur ‘’traitement médiatique des violences basées sur le genre (VBG) et de la santé de la reproduction des femmes’’ qui se tient jusqu’à jeudi. La rencontre est organisée par l’Association des juristes Sénégalaises (AJS) en collaboration avec l’ONG anglaise Marie Stopes internationale du Sénégal.
''Avec cette collaboration, on réussira à faire changer le comportement en respectant les droits humains et surtout les droits des femmes issues des couches les plus démunies de la société’’, a ajouté Alioune Dramé.
Il a émis le souhait de la création d’un réseau de journalistes spécialisés sur la question des violences basées sur le genre. ''Avec ce réseau de ces journalistes, ils pourront mieux médiatiser ces violences faites aux femmes’’, a-t-il expliqué.
Pour la présidente de l’AJS, Kiné Kamara, l’atelier a pour objectif de ‘’dénoncer les différentes violences faites aux femmes grâce à la médiatisation’’.
Selon les organisateurs, la rencontre vise à ‘’renforcer la capacité des médias dans la couverture des questions’’ liées à la santé de la reproduction des femme et à ‘’outiller les professionnels des médias pour une meilleure couverture des questions liées à l’accès à l’avortement médicalisé (…)’’.