Me Abdoulaye Babou n’est pas de ceux qui croient que le président de la République devrait avoir une majorité mécanique à l’Assemblée nationale. Et pour étayer son argumentaire, le député, président de la commission des lois a convoqué la 11e législature où les députés étaient plutôt des applaudisseurs que de dignes représentants du peuple. Le projet de loi sur le ticket présidentiel illustre bien cet état de fait même s’ils ont fait face par endroit aux pressions énormes de l’exécutif. Selon Abdoulaye Babou, l’équilibre doit être fait entre l’opposition et le camp présidentiel.
Parlant de l’image du chef de l’Etat dans la campagne électorale, le député Abdoulaye Babou a tenu à rafraichir la mémoire à son allié d’hier qui aujourd’hui défend contre vents et marrées que Macky Sall doit prendre part à la campagne. Babou dit ceci à Moustapha Niasse : « qu’il se souvienne qu’en 2003, j’étais là avec lui, c’est lui qui m’avait demandé d’attaquer justement l’arrêté du ministre de l’Intérieur quand Abdoulaye Wade voulait figurer sur le bulletin du Pds. C’est moi qui avais attaqué l’arrêté au Conseil constitutionnel et j’avais gagné. Et ça, il l’a oublié aujourd’hui ? ».
Parlant de l’image du chef de l’Etat dans la campagne électorale, le député Abdoulaye Babou a tenu à rafraichir la mémoire à son allié d’hier qui aujourd’hui défend contre vents et marrées que Macky Sall doit prendre part à la campagne. Babou dit ceci à Moustapha Niasse : « qu’il se souvienne qu’en 2003, j’étais là avec lui, c’est lui qui m’avait demandé d’attaquer justement l’arrêté du ministre de l’Intérieur quand Abdoulaye Wade voulait figurer sur le bulletin du Pds. C’est moi qui avais attaqué l’arrêté au Conseil constitutionnel et j’avais gagné. Et ça, il l’a oublié aujourd’hui ? ».