Qu’est-ce que les enquêteurs vous reprochent-ils ?
Ils m’ont demandé quelles sont les motivations de mon interview. Je leur ai dit qu’il y a une réunion des chefs d’Etat-major de la Cedeao qui vont voir comment mettre en place une force d’intervention et les modalités d’exécution. J’ai trouvé que je pouvais chercher une interview pour voir comment du côté d’Ansardine ils ont appréhendé cette question. J’ai eu les contacts d’Ensardine à travers les sources que j’ai au Mali.
Etant donné que nous passons tout notre temps à reprendre les dépêches des journaux occidentaux et étrangers en général, je me suis dit pourquoi pas nous-mêmes poser nos propres questions pour voir ce qui se passe au Nord Mali, puisque le Mali et le Sénégal sont deux pays voisins.
Deuxièmement, parce que je pense que tout ce qu’ils ont dit, ils le disent tout le temps sur les radios étrangères, Bbc, Rfi, France 24, Africa 24. Les dépêches sont reprises par la presse sénégalaise. Je n’ai pas compris vraiment le fond de cette affaire. L’interview devrait servir d’alerte pour renforcer la sécurité au Sénégal.
Donc vous pensez qu’il y a là un abus de pouvoir ?
Non, je ne pense pas à un abus de pouvoir. Je pense que c’est normal. Nous sommes dans un pays, on peut convoquer les gens et les entendre. Voilà, c’est tout. Chacun est dans son rôle. Moi, j’ai fait mon travail de journaliste. Je suis allé à la recherche de l’information. Il y a beaucoup de passages où les gens ont parlé. J’ai fait un travail de nettoyage, de pré-montage et tout. J’ai mis à la disposition de l’auditeur sénégalais l’information que, je crois, qu’il doit avoir pour comprendre ce qui se passe dans ce mouvement.
Pour la plupart, on n’entend que nos dirigeants parler. Le Président Macky Sall, lui-même, avait déclaré qu’il y a des Sénégalais parmi les re-belles au Nord Mali. On a fait que confirmer cette information. Je crois que l’essentiel est qu’on doit renforcer la sécurité au Sénégal.
Vous êtes libre ou vous devez retourner à la Dic ?
Ils m’ont dit qu’ils ont mes contacts. S’ils ont besoin de moi, ils vont me rappeler. J’ai dit qu’il n’y a pas de souci.
Pourquoi avez-vous décidé de donner la parole à Ensardine ?
Mais on donne la parole au gouvernement, moi j’ai eu l’occasion d’aller aux sources. On ne donne pas l’information avec une seule source. Donc, on est allé là-bas pour raconter aux gens ce qui se passe. On avait même envisagé d’envoyer un reporter au Mali pour qu’il nous fasse des reportages au lieu de toujours attendre qu’on nous raconte ce qui se passe chez nous.
Pour moi, les autorités doivent s’appuyer sur ce qu’on a donné pour avoir plus d’informations, afin de renforcer la sécurité. Le Quotidien avait titré il y a deux mois que le Sénégal est sous la menace islamique. Est-ce que vous avez été convoqués ? Si vous lisez Direct Info d’aujourd’hui (le numéro de samedi) Me Augustin a parlé de cellule dormante à Grand-Yoff. Pourquoi ils n’ont pas été convoqués ?»
bwillane@lequotidien.sn
Source: Le Quotidien
Ils m’ont demandé quelles sont les motivations de mon interview. Je leur ai dit qu’il y a une réunion des chefs d’Etat-major de la Cedeao qui vont voir comment mettre en place une force d’intervention et les modalités d’exécution. J’ai trouvé que je pouvais chercher une interview pour voir comment du côté d’Ansardine ils ont appréhendé cette question. J’ai eu les contacts d’Ensardine à travers les sources que j’ai au Mali.
Etant donné que nous passons tout notre temps à reprendre les dépêches des journaux occidentaux et étrangers en général, je me suis dit pourquoi pas nous-mêmes poser nos propres questions pour voir ce qui se passe au Nord Mali, puisque le Mali et le Sénégal sont deux pays voisins.
Deuxièmement, parce que je pense que tout ce qu’ils ont dit, ils le disent tout le temps sur les radios étrangères, Bbc, Rfi, France 24, Africa 24. Les dépêches sont reprises par la presse sénégalaise. Je n’ai pas compris vraiment le fond de cette affaire. L’interview devrait servir d’alerte pour renforcer la sécurité au Sénégal.
Donc vous pensez qu’il y a là un abus de pouvoir ?
Non, je ne pense pas à un abus de pouvoir. Je pense que c’est normal. Nous sommes dans un pays, on peut convoquer les gens et les entendre. Voilà, c’est tout. Chacun est dans son rôle. Moi, j’ai fait mon travail de journaliste. Je suis allé à la recherche de l’information. Il y a beaucoup de passages où les gens ont parlé. J’ai fait un travail de nettoyage, de pré-montage et tout. J’ai mis à la disposition de l’auditeur sénégalais l’information que, je crois, qu’il doit avoir pour comprendre ce qui se passe dans ce mouvement.
Pour la plupart, on n’entend que nos dirigeants parler. Le Président Macky Sall, lui-même, avait déclaré qu’il y a des Sénégalais parmi les re-belles au Nord Mali. On a fait que confirmer cette information. Je crois que l’essentiel est qu’on doit renforcer la sécurité au Sénégal.
Vous êtes libre ou vous devez retourner à la Dic ?
Ils m’ont dit qu’ils ont mes contacts. S’ils ont besoin de moi, ils vont me rappeler. J’ai dit qu’il n’y a pas de souci.
Pourquoi avez-vous décidé de donner la parole à Ensardine ?
Mais on donne la parole au gouvernement, moi j’ai eu l’occasion d’aller aux sources. On ne donne pas l’information avec une seule source. Donc, on est allé là-bas pour raconter aux gens ce qui se passe. On avait même envisagé d’envoyer un reporter au Mali pour qu’il nous fasse des reportages au lieu de toujours attendre qu’on nous raconte ce qui se passe chez nous.
Pour moi, les autorités doivent s’appuyer sur ce qu’on a donné pour avoir plus d’informations, afin de renforcer la sécurité. Le Quotidien avait titré il y a deux mois que le Sénégal est sous la menace islamique. Est-ce que vous avez été convoqués ? Si vous lisez Direct Info d’aujourd’hui (le numéro de samedi) Me Augustin a parlé de cellule dormante à Grand-Yoff. Pourquoi ils n’ont pas été convoqués ?»
bwillane@lequotidien.sn
Source: Le Quotidien