Nous sommes à quelques jours de la fin de la campagne pour le second tour et du scrutin du 25 mars. Quel bilan tirez-vous du travail qui a été fait ?
Je voudrais me féliciter de l’ambiance qui prévaut dans le parti. Nous avons, depuis le second tour de la présidentielle, changé de stratégie. D’abord, nous avons analysé les résultats du premier tour. Et autour de centres de vote, nous avons dégagé des stratégies, qui nous permis de faire des porte-à-porte, mais aussi d’identifier les zones de résistance et à partir de là, chaque matinée, j’essaie de recevoir les gens qui habitent dans ces postes de résistance. Des gens qui avaient voté pour l’opposition parce qu’ils étaient frustrés par les comportements des responsables de la zone ou ils étaient mal informés, ou ils n’étaient pas allés voter. Nous les rencontrons de façon régulière tous les matins. Le soir chacun fait du porte à porte, de manière à remobiliser toute la base du Pds, de la renforcer, parce que beaucoup de responsables qui étaient au Ps, au Rds/ Tds ou à l’Afp sont venus nous rejoindre, en considérant que ce second tour n’avait pas les mêmes enjeux que le premier. Les propos élogieux que le Président de la République a tenu à mon égard, ont fait que beaucoup de Casamançais se son sentis prêts pour ce second tour. J’ose espérer que nous allons avoir des résultats meilleurs que le premier tour.
Les tournées que vous effectuez dans les autres parties de a Casamance naturelle (Kolda et Sédhiou), est-ce une manière de prouver au Président Wade votre leadership dans tout le Sud du pays ?
Je pense que le Président lui-même le sait déjà et que je suis bien accepté par les responsables de ces localités. Je les remercie d’ailleurs, c’est eux qui m’ont permis de venir dans leur zone, c’est le cas du Ministre Bécaye Diop. Comme il est alité, je me suis dit qu’il était indispensable que je me rende à Kolda et d’essayer de jouer le rôle qu’il aurait joué s’il était là. Cela m’a permis de raffermir les liens avec les responsables des deux groupes, mais aussi d’accueillir de nouveaux militants ; que ce soit le responsable régional de l’Afp, Chérif Leyb Aïdara, mais aussi celui de l’Apr, Bouna Koïta et bien d’autres responsables du Ps qui sont venus former une sorte de coalition autour des Fal 2012. J’étais aussi à Sédhiou où j’ai joué ma partition, avant d’aller au Cap Skiring, Je suis allé aussi à Cabrousse où il y a le plus grand nombre d’électeurs, pour expliquer aux jeunes quel était l’enjeu de cette élection. Je reçois aussi des délégations venues de Bignona, Oussouye, Goudomp etc pour essayer de jouer au rassembleur.
Etes-vous sûr, au soir du 25 mars, de dépasser les 44 % que vous avez eus au premier tour?
Bien sûr. Ce qui m’a le plus fait plaisir, c’est le comportement du mouvement « Navétane » qui s’est toujours mis en dehors de la politique et qui m’a fait la surprise de m’inviter, il y a trois jours de cela autour de la piscine d’un hôtel de la place en présence de 1300 jeunes du Navétane. La majorité avait voté pour l’opposition et d’autres s’étaient abstenus au premier tour, compte tenu du sois disant mal entendu qu’il y avait entre moi et le Président. Beaucoup n’avaient pas compris l’enjeu en disant que le maire n’était pas candidat. Quand j’ai délivré le message, beaucoup m’ont dit : M. le maire on n’avait pas compris, sachez que nous allons vous rendre cet hommage au second tour, en sortant massivement pour vous honorer. C’est pourquoi, j’ai décidé de consacrer le meeting de clôture à la jeunesse. Le mouvement navétane a décidé de sortir 10 000 jeunes avec lesquels je vais converser autour de la Place Bambaya. Ils vont poser des questions auxquelles je vais répondre. C’est plus interactif, quand les jeunes partent avec le message, ils le répercutent le mieux dans les quartiers. Et ça m’a permis de toucher le maximum de populations, parce que les 72 Asc de la commune sont disséminées un peu partout dans la ville. Les jeunes représentent plus de 60% de l’électorat en Casamance. Ce sont eux qui avaient voté pour l’opposition au premier tour.
Donc, c’est sûr que nous allons dépasser largement les 50% , surtout avec les apports de qualité de grands responsables du Rsd/ Tds, du Ps dont on ne pouvait jamais imaginer qu’ils nous rejoindraient un jour . Avec les stratégies mises en place, l’engouement des jeunes, nous allons largement dépasser la barre des 50%. Nous nous sommes dit que c’est un combat entre Macky Sall et nous-mêmes. Abdoulaye Wade a déjà mené son combat politique depuis longtemps ; il a fait 26 ans d’opposition,12 ans de pouvoir, il a juste une période trois ans de transition,. C’est notre combat qui commence aujourd’hui, ce n’est plus le combat d’Abdoulaye Wade. C’est ce message que nous délivrons aux jeunes et ils nous comprennent très bien.
Youssou Ndour a dit qu’il faut sauver le solda Baldé, qu’est-ce que vous lui répondez ?
Le soldat Baldé n’est pas dans un bunker (rires), il est sur le champ de bataille avec beaucoup de munitions, des bazoukas et des bombes à retardement (rires). Je crois qu’ils se rendront compte, au soir du 25 mars, que le soldat Baldé est bien vivant et qu’il a encore beaucoup de munitions et des munitions en réserve.
Des rumeurs font état de notre nomination au poste de Premier ministre, en cas de victoire. Qu’est-ce qu’il en est réellement?
La nomination dépend de la volonté du président de la République, même si ça s’est un peu ébruité et puis les gens ont entrevu dans ces propos une décision allant dans ce sens. Mais je pense que ce qui est le plus important c’est de gagner. Quand nous allons gagner, je suis sûr que le président de la République prendra la meilleure décision pour nous tous. Ce qui s’imposera. Dans un parti politique tous ceux qui font les meilleurs résultats doivent être récompensés. Ici en Casamance, nous allons faire les meilleurs résultats de Kédougou, Vélingara, kolda, Sédhiou, Ziguinchor, Bignona, jusqu’à Oussouye, nous allons gagner, c’est clair. Je ne suis pas certain que dans d’autres localités ils vont faire les mêmes scores que nous. Nous allons gagner tous les départements compte tenu des maladresses du candidat Macky Sall qui a tenu des propos qui ont heurté les Casamançais en disant qu’il allait renforcer l’armée en munitions. C’est comme s’il avait une option de guerre en Casamance, alors nous sommes dans une dynamique politique, culturelle et qui intègre l’économie. C’est comme s’il avait l’intention de détruire la Casamance. Les Casamançais ne se laisseront pas berner par les propos d’un candidat de cette envergure qui n’a pas compris que l’heure n’est plus à la guerre en Casamance. Nous sommes à la reconstruction de cette région et qu’il faut aller à la table des négociations avec toutes les branches du Mfdc. Il faut leur tendre la main, parce que la Casamance a besoin de tous ses fils pour se développer et qu’il n’est pas question de mener la guerre à d’autres. Il n’a rien compris, il veut replonger la Casamance dans le passé, presque dix ans en arrière. Les Casamançais sauront apprécier. Nous ne sommes pas un champ de bataille, une région en guerre. Ce conflit peut être réglé autour d’une table et non en larguant des bombes
Je voudrais me féliciter de l’ambiance qui prévaut dans le parti. Nous avons, depuis le second tour de la présidentielle, changé de stratégie. D’abord, nous avons analysé les résultats du premier tour. Et autour de centres de vote, nous avons dégagé des stratégies, qui nous permis de faire des porte-à-porte, mais aussi d’identifier les zones de résistance et à partir de là, chaque matinée, j’essaie de recevoir les gens qui habitent dans ces postes de résistance. Des gens qui avaient voté pour l’opposition parce qu’ils étaient frustrés par les comportements des responsables de la zone ou ils étaient mal informés, ou ils n’étaient pas allés voter. Nous les rencontrons de façon régulière tous les matins. Le soir chacun fait du porte à porte, de manière à remobiliser toute la base du Pds, de la renforcer, parce que beaucoup de responsables qui étaient au Ps, au Rds/ Tds ou à l’Afp sont venus nous rejoindre, en considérant que ce second tour n’avait pas les mêmes enjeux que le premier. Les propos élogieux que le Président de la République a tenu à mon égard, ont fait que beaucoup de Casamançais se son sentis prêts pour ce second tour. J’ose espérer que nous allons avoir des résultats meilleurs que le premier tour.
Les tournées que vous effectuez dans les autres parties de a Casamance naturelle (Kolda et Sédhiou), est-ce une manière de prouver au Président Wade votre leadership dans tout le Sud du pays ?
Je pense que le Président lui-même le sait déjà et que je suis bien accepté par les responsables de ces localités. Je les remercie d’ailleurs, c’est eux qui m’ont permis de venir dans leur zone, c’est le cas du Ministre Bécaye Diop. Comme il est alité, je me suis dit qu’il était indispensable que je me rende à Kolda et d’essayer de jouer le rôle qu’il aurait joué s’il était là. Cela m’a permis de raffermir les liens avec les responsables des deux groupes, mais aussi d’accueillir de nouveaux militants ; que ce soit le responsable régional de l’Afp, Chérif Leyb Aïdara, mais aussi celui de l’Apr, Bouna Koïta et bien d’autres responsables du Ps qui sont venus former une sorte de coalition autour des Fal 2012. J’étais aussi à Sédhiou où j’ai joué ma partition, avant d’aller au Cap Skiring, Je suis allé aussi à Cabrousse où il y a le plus grand nombre d’électeurs, pour expliquer aux jeunes quel était l’enjeu de cette élection. Je reçois aussi des délégations venues de Bignona, Oussouye, Goudomp etc pour essayer de jouer au rassembleur.
Etes-vous sûr, au soir du 25 mars, de dépasser les 44 % que vous avez eus au premier tour?
Bien sûr. Ce qui m’a le plus fait plaisir, c’est le comportement du mouvement « Navétane » qui s’est toujours mis en dehors de la politique et qui m’a fait la surprise de m’inviter, il y a trois jours de cela autour de la piscine d’un hôtel de la place en présence de 1300 jeunes du Navétane. La majorité avait voté pour l’opposition et d’autres s’étaient abstenus au premier tour, compte tenu du sois disant mal entendu qu’il y avait entre moi et le Président. Beaucoup n’avaient pas compris l’enjeu en disant que le maire n’était pas candidat. Quand j’ai délivré le message, beaucoup m’ont dit : M. le maire on n’avait pas compris, sachez que nous allons vous rendre cet hommage au second tour, en sortant massivement pour vous honorer. C’est pourquoi, j’ai décidé de consacrer le meeting de clôture à la jeunesse. Le mouvement navétane a décidé de sortir 10 000 jeunes avec lesquels je vais converser autour de la Place Bambaya. Ils vont poser des questions auxquelles je vais répondre. C’est plus interactif, quand les jeunes partent avec le message, ils le répercutent le mieux dans les quartiers. Et ça m’a permis de toucher le maximum de populations, parce que les 72 Asc de la commune sont disséminées un peu partout dans la ville. Les jeunes représentent plus de 60% de l’électorat en Casamance. Ce sont eux qui avaient voté pour l’opposition au premier tour.
Donc, c’est sûr que nous allons dépasser largement les 50% , surtout avec les apports de qualité de grands responsables du Rsd/ Tds, du Ps dont on ne pouvait jamais imaginer qu’ils nous rejoindraient un jour . Avec les stratégies mises en place, l’engouement des jeunes, nous allons largement dépasser la barre des 50%. Nous nous sommes dit que c’est un combat entre Macky Sall et nous-mêmes. Abdoulaye Wade a déjà mené son combat politique depuis longtemps ; il a fait 26 ans d’opposition,12 ans de pouvoir, il a juste une période trois ans de transition,. C’est notre combat qui commence aujourd’hui, ce n’est plus le combat d’Abdoulaye Wade. C’est ce message que nous délivrons aux jeunes et ils nous comprennent très bien.
Youssou Ndour a dit qu’il faut sauver le solda Baldé, qu’est-ce que vous lui répondez ?
Le soldat Baldé n’est pas dans un bunker (rires), il est sur le champ de bataille avec beaucoup de munitions, des bazoukas et des bombes à retardement (rires). Je crois qu’ils se rendront compte, au soir du 25 mars, que le soldat Baldé est bien vivant et qu’il a encore beaucoup de munitions et des munitions en réserve.
Des rumeurs font état de notre nomination au poste de Premier ministre, en cas de victoire. Qu’est-ce qu’il en est réellement?
La nomination dépend de la volonté du président de la République, même si ça s’est un peu ébruité et puis les gens ont entrevu dans ces propos une décision allant dans ce sens. Mais je pense que ce qui est le plus important c’est de gagner. Quand nous allons gagner, je suis sûr que le président de la République prendra la meilleure décision pour nous tous. Ce qui s’imposera. Dans un parti politique tous ceux qui font les meilleurs résultats doivent être récompensés. Ici en Casamance, nous allons faire les meilleurs résultats de Kédougou, Vélingara, kolda, Sédhiou, Ziguinchor, Bignona, jusqu’à Oussouye, nous allons gagner, c’est clair. Je ne suis pas certain que dans d’autres localités ils vont faire les mêmes scores que nous. Nous allons gagner tous les départements compte tenu des maladresses du candidat Macky Sall qui a tenu des propos qui ont heurté les Casamançais en disant qu’il allait renforcer l’armée en munitions. C’est comme s’il avait une option de guerre en Casamance, alors nous sommes dans une dynamique politique, culturelle et qui intègre l’économie. C’est comme s’il avait l’intention de détruire la Casamance. Les Casamançais ne se laisseront pas berner par les propos d’un candidat de cette envergure qui n’a pas compris que l’heure n’est plus à la guerre en Casamance. Nous sommes à la reconstruction de cette région et qu’il faut aller à la table des négociations avec toutes les branches du Mfdc. Il faut leur tendre la main, parce que la Casamance a besoin de tous ses fils pour se développer et qu’il n’est pas question de mener la guerre à d’autres. Il n’a rien compris, il veut replonger la Casamance dans le passé, presque dix ans en arrière. Les Casamançais sauront apprécier. Nous ne sommes pas un champ de bataille, une région en guerre. Ce conflit peut être réglé autour d’une table et non en larguant des bombes
Maguette Sène : «Je n’ai pas démissionné de l’Apr»
