C’est dans ce contexte délétère que le président américain devrait rendre public, cette semaine, son décret révisé pour empêcher l’entrée aux Etats-Unis de ressortissants de plusieurs pays musulmans. Une mesure qui divise les Américains, et qui ne contribuera pas à faire baisser les tensions sociales et raciales.
« Le climat de haine qui a été créé n'épargne personne ». Ainsi s’exprime un représentant de la communauté sikh suite à l’agression à l’arme à feu de l’un de ses coreligionnaires et il traduit un sentiment de plus en plus répandu aux Etats-Unis. Chaque jour, ou presque, la chronique rapporte des quatre coins du pays des actes d’intolérance graves, pouvant toucher n’importe qui.
C’est par exemple la deuxième fois qu’un incident dramatique implique un citoyen d’origine indienne : il y a quelques jours un homme a été tué parce qu’il avait été confondu avec un musulman par son agresseur.
Les juifs sont aussi particulièrement visés : des centaines de tombes ont été profanées dans trois cimetières, et les alertes se sont multipliées dans les écoles et établissements communautaires de 36 Etats sur 50. Même si chaque attaque ou insulte est différente, et qu’elles ne sont pas l’œuvre d’un seul type d’individus, le fait est que la candidature de Donald Trump a offert une plateforme inédite aux suprémacistes blancs.
Pour la première fois, ces groupes extrémistes ont officiellement appuyé un Républicain, et aujourd’hui à la Maison Blanche, ce dernier ne se précipite jamais pour condamner les actes racistes. Au contraire, sa rhétorique souvent incendiaire, contre les Latinos ou les Noirs notamment, a souvent créé la polémique.
« Le climat de haine qui a été créé n'épargne personne ». Ainsi s’exprime un représentant de la communauté sikh suite à l’agression à l’arme à feu de l’un de ses coreligionnaires et il traduit un sentiment de plus en plus répandu aux Etats-Unis. Chaque jour, ou presque, la chronique rapporte des quatre coins du pays des actes d’intolérance graves, pouvant toucher n’importe qui.
C’est par exemple la deuxième fois qu’un incident dramatique implique un citoyen d’origine indienne : il y a quelques jours un homme a été tué parce qu’il avait été confondu avec un musulman par son agresseur.
Les juifs sont aussi particulièrement visés : des centaines de tombes ont été profanées dans trois cimetières, et les alertes se sont multipliées dans les écoles et établissements communautaires de 36 Etats sur 50. Même si chaque attaque ou insulte est différente, et qu’elles ne sont pas l’œuvre d’un seul type d’individus, le fait est que la candidature de Donald Trump a offert une plateforme inédite aux suprémacistes blancs.
Pour la première fois, ces groupes extrémistes ont officiellement appuyé un Républicain, et aujourd’hui à la Maison Blanche, ce dernier ne se précipite jamais pour condamner les actes racistes. Au contraire, sa rhétorique souvent incendiaire, contre les Latinos ou les Noirs notamment, a souvent créé la polémique.