À l'instar de plusieurs partis et mouvements citoyens, «Yamale» a déploré la sortie médiatique du président Wade. «Encore une fois, nous l’avions dit et nous le répétons, Abdoulaye Wade n’est ni le procureur, encore moins le tribunal. Et comme il a raccroché sa robe d’avocat qui lui restait, nous l’invitons à laisser la justice faire son travail. Des Sénégalais ont été emprisonnés et blanchis ensuite par ladite justice sous son magistère. Par parallélisme des formes, qu’il laisse cette justice s’occuper de la gestion de ses enfants et de son entourage, et dire le droit», indique ledit mouvement dans un communiqué rendu public, hier. Mais, ce qui outre le plus Bara Tall et ses camarades qui rappellent avoir combattu Me Wade «de façon pacifique au plus fort de l’oppression», c'est «l’évocation subliminale par l’ex-chef de l’État d’une probable lutte armée». «Yamale» condamne fermement ces propos et l’invite à les retirer publiquement. À l'en croire, «l’État devra prendre toutes ses responsabilités, si cette menace continue à planer sur la stabilité du pays». Sur sa lancée, le mouvement susnommé dit réaffirmer son «soutien total» au président Macky Sall et à tous les leaders de «Bennoo bokk yaakar», «particulièrement à Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse qui ont fait l’objet de pures calomnies». «Au président Macky Sall, nous disons toute notre solidarité dans les actes républicains posés et l’encourageons à continuer sa politique de rupture et à ne pas se détourner de l’essentiel pour répondre aux aspirations profondes du peuple sénégalais», conclut «Yamale».
Youssoupha MINE
Source: Le Populaire
Source: Le Populaire