"Le ministre de l'Intérieur informe les populations qu'en raison de la fièvre Ebola qui sévit en République de Guinée et dans le cadre des mesures de prévention, les frontières des régions de Kolda (sud) et de Kédougou (sud-est) avec ce pays voisin sont fermées jusqu'à nouvel ordre", indique un communiqué officiel reçu à l'APS.
"Les gouverneurs desdites régions ont pris toutes les mesures nécessaires pour l'application effective de cette décision", précise la même source
Le préfet du département de Vélingara, situé dans la région de Kolda avait déjà décidé de la fermeture du marché hebdomadaire de Diaobé, un des plus célèbres de la sous-région où des milliers de personnes se retrouvent chaque semaine, en provenance de la Gambie, de la Guinée, de Guinée-Bissau et du Sénégal.
Le virus Ebola, apparu en Guinée en janvier dernier, continue sa progression dans ce pays où il est fait état d'un total de 111 cas suspects, dont 70 décès, selon un bilan publié vendredi par le ministère guinéen de la Santé.
Huit cas de fièvre hémorragique, dont un mortel, ont été ainsi enregistrés ces deux derniers jours à Conakry, la capitale guinéenne, jusque-là épargnée, a-t-on rapporté de même source.
La grande majorité des cas ont été enregistrés dans des villes et régions du sud de la Guinée, considéré comme le foyer de l'épidémie. Les zones les plus touchées sont Guéckédou (51 décès sur 73 cas) et Macenta (12 décès sur 22 cas).
"Les gouverneurs desdites régions ont pris toutes les mesures nécessaires pour l'application effective de cette décision", précise la même source
Le préfet du département de Vélingara, situé dans la région de Kolda avait déjà décidé de la fermeture du marché hebdomadaire de Diaobé, un des plus célèbres de la sous-région où des milliers de personnes se retrouvent chaque semaine, en provenance de la Gambie, de la Guinée, de Guinée-Bissau et du Sénégal.
Le virus Ebola, apparu en Guinée en janvier dernier, continue sa progression dans ce pays où il est fait état d'un total de 111 cas suspects, dont 70 décès, selon un bilan publié vendredi par le ministère guinéen de la Santé.
Huit cas de fièvre hémorragique, dont un mortel, ont été ainsi enregistrés ces deux derniers jours à Conakry, la capitale guinéenne, jusque-là épargnée, a-t-on rapporté de même source.
La grande majorité des cas ont été enregistrés dans des villes et régions du sud de la Guinée, considéré comme le foyer de l'épidémie. Les zones les plus touchées sont Guéckédou (51 décès sur 73 cas) et Macenta (12 décès sur 22 cas).