La date est fixée. Le nouveau procès pour le président déchu Hosni Moubarak, condamné en première instance à la réclusion à perpétuité, se tiendra le 13 avril. L'ex-président égyptien avait été condamné à la prison à vie, tout comme son ministre de l'Intérieur, pour la mort de manifestants durant la révolte qui l'a renversé début 2011. En revanche, les six anciens hauts responsables de la sécurité avaient été acquittés, et certains d'entre eux ont depuis été relâchés. Hosni Moubarak, ses deux fils et l'homme d'affaires Hussein Salem, qui a fui vers l'Espagne, seront aussi jugés à nouveau pour corruption. Mais sa peine ne risque pas d'être allégée.
Toujours hospitalisé
Les verdicts de juin 2012, tout particulièrement les acquittements des hauts responsables de la police, avaient en effet provoqué la colère de nombreux Egyptiens, qui avaient manifesté pour réclamer un nouveau procès et des peines plus sévères. Au point que la Cour de Cassation avait décidé en janvier d'"annuler tous les verdicts prononcés par le tribunal criminel du Caire et d'ordonner un nouveau procès" pour Hosni Moubarak et ses co-accusés.
Tout au long de son procès, l'ancien président égyptien était apparu devant les juges allongé sur une civière, enfermé dans un box grillagé. Sa santé aurait commencé à décliner après son incarcération en juin 2012, des sources de sécurité faisant alors état de dépression aiguë, de difficultés respiratoires et d'hypertension. Hospitalisé à plusieurs reprises en 2012, son état de santé s'était aggravé fin décembre. Le procureur général avait alors de nouveau ordonné son transfert vers un hôpital militaire. Agé de 84 ans, Hosni Moubarak y est toujours hospitalisé. Depuis, aucune nouvelle n'a été communiquée sur son état de santé. Mais aux yeux de nombreux Egyptiens, la santé de l'ancien raïs est un prétexte pour susciter de la compassion ou pour mieux faire passer tout traitement de faveur.
Toujours hospitalisé
Les verdicts de juin 2012, tout particulièrement les acquittements des hauts responsables de la police, avaient en effet provoqué la colère de nombreux Egyptiens, qui avaient manifesté pour réclamer un nouveau procès et des peines plus sévères. Au point que la Cour de Cassation avait décidé en janvier d'"annuler tous les verdicts prononcés par le tribunal criminel du Caire et d'ordonner un nouveau procès" pour Hosni Moubarak et ses co-accusés.
Tout au long de son procès, l'ancien président égyptien était apparu devant les juges allongé sur une civière, enfermé dans un box grillagé. Sa santé aurait commencé à décliner après son incarcération en juin 2012, des sources de sécurité faisant alors état de dépression aiguë, de difficultés respiratoires et d'hypertension. Hospitalisé à plusieurs reprises en 2012, son état de santé s'était aggravé fin décembre. Le procureur général avait alors de nouveau ordonné son transfert vers un hôpital militaire. Agé de 84 ans, Hosni Moubarak y est toujours hospitalisé. Depuis, aucune nouvelle n'a été communiquée sur son état de santé. Mais aux yeux de nombreux Egyptiens, la santé de l'ancien raïs est un prétexte pour susciter de la compassion ou pour mieux faire passer tout traitement de faveur.