L'ancien président égyptien Hosni Moubarak, 84 ans, a été condamné samedi à la prison à vie pour la mort de plus de 800 manifestants durant la révolte contre son régime début 2011. De brefs heurts ont éclaté dans la salle du tribunal à l'énoncé du verdict par le juge Ahmed Rifaat, le président du tribunal, rapporte l'AFP. La télévision a montré des images d'un jeune homme le cou en sang tandis que des hommes en venaient aux mains.
Présent à l'audience, allongé sur une civière en raison de son état de santé, l'ancien chef d'Etat avait plaidé non-coupable. La peine capitale avait été requise contre l'ancien Rais qui va faire appel, a annoncé à l'AFP l'un de ses avocats, Yasser Bahr. «Nous allons faire appel. Ce verdict est plein de failles juridiques», a-t-il indiqué à l'AFP. L'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli a également été condamné à la prison à vie.
Huit accusés acquittés
En revanche, les deux fils de l'ancien président, Alaa et Gama, ne sont pas condamnés : les faits de corruption qu'on leur reprochait sont prescrits, estime le juge. Les six anciens hauts responsables de la sécurité également sur le banc des accusés ont également été acquittés. «Nul et non avenu! Nul et non avenu!», «Le peuple veut la purge de la justice!», ont crié des avocats, furieux après l'acquittement des six responsables de la sécurité et la non condamnation des fils de Moubarak. Les avocats qui se sont constitués partie civile ont dit craindre que l'ex-dirigeant et son ancien ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, soient acquittés en appel.
Jugé depuis le 3 août 2011, Moubarak, au pouvoir pendant presque 30 ans, est le premier dirigeant emporté par le Printemps arabe à comparaître en personne. Pas moins de 5 000 policiers et 2 000 soldats ont été déployés pour assurer la sécurité. Aussitôt après l'annonce du verdict, il a été transféré dans l'aile médicalisée de la prison de Tora, dans la banlieue sud du Caire, pour y purger sa condamnation à la prison à vie, a-t-on appris auprès des services de sécurité. Il était jusqu'ici en détention préventive dans un hôpital militaire. La santé de l'ancien président a fait l'objet de nombreuses spéculations: il souffrirait de problèmes cardiaques ou d'un cancer comme l'avait assuré son avocat mais ce qui a été démenti par le ministère de la Santé.
Le verdict intervient entre les deux tours de l'élection présidentielle. Le candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi affrontera le dernier Premier ministre de l'ancien président, Ahmad Chafiq, au second tour les 16 et 17 juin.
Source: Le Parisien
Présent à l'audience, allongé sur une civière en raison de son état de santé, l'ancien chef d'Etat avait plaidé non-coupable. La peine capitale avait été requise contre l'ancien Rais qui va faire appel, a annoncé à l'AFP l'un de ses avocats, Yasser Bahr. «Nous allons faire appel. Ce verdict est plein de failles juridiques», a-t-il indiqué à l'AFP. L'ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli a également été condamné à la prison à vie.
Huit accusés acquittés
En revanche, les deux fils de l'ancien président, Alaa et Gama, ne sont pas condamnés : les faits de corruption qu'on leur reprochait sont prescrits, estime le juge. Les six anciens hauts responsables de la sécurité également sur le banc des accusés ont également été acquittés. «Nul et non avenu! Nul et non avenu!», «Le peuple veut la purge de la justice!», ont crié des avocats, furieux après l'acquittement des six responsables de la sécurité et la non condamnation des fils de Moubarak. Les avocats qui se sont constitués partie civile ont dit craindre que l'ex-dirigeant et son ancien ministre de l'Intérieur, Habib el-Adli, soient acquittés en appel.
Jugé depuis le 3 août 2011, Moubarak, au pouvoir pendant presque 30 ans, est le premier dirigeant emporté par le Printemps arabe à comparaître en personne. Pas moins de 5 000 policiers et 2 000 soldats ont été déployés pour assurer la sécurité. Aussitôt après l'annonce du verdict, il a été transféré dans l'aile médicalisée de la prison de Tora, dans la banlieue sud du Caire, pour y purger sa condamnation à la prison à vie, a-t-on appris auprès des services de sécurité. Il était jusqu'ici en détention préventive dans un hôpital militaire. La santé de l'ancien président a fait l'objet de nombreuses spéculations: il souffrirait de problèmes cardiaques ou d'un cancer comme l'avait assuré son avocat mais ce qui a été démenti par le ministère de la Santé.
Le verdict intervient entre les deux tours de l'élection présidentielle. Le candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi affrontera le dernier Premier ministre de l'ancien président, Ahmad Chafiq, au second tour les 16 et 17 juin.
Source: Le Parisien