Au lendemain de l'évacuation d'une mosquée au Caire, les islamistes ont appelé à de nouvelles manifestations contre le pouvoir en place. Samedi, le ministère de l'Intérieur a fait savoir que 385 personnes se trouvant dans la mosquée Al-Fath avaient été arrêtées. Au total, les sources évaluaient à 1000 personnes le nombre de personnes sur place. Samedi, l'agence Mena a de son côté fait savoir que 250 partisans des frères musulmans étaient poursuivis par la justice égyptienne, dans le cadre d'une enquête pour meurtre, tentative de meurtre et terrorisme.
>>> Revivez les évènements de la journée de samedi
La montée des tensions a coûté la vie à plus de 750 personnes en seulement quatre jours. Des scènes de guerre civile sont diffusées sur Internet. D'un côté, les Frères musulmans estiment être les victimes d'un véritable coup d'État perpétré par l'armée. De l'autre, le pouvoir en place se défend en disant s'attaquer aux terroristes, avec le soutien du peuple.
Le Premier ministre est même allé plus loin en affirmant réfléchir à la dissolution de la confrérie des frères musulmans, "dans un cadre légal", relate France 24. Cherif Chaouki, le porte-parole du gouvernement, a précisé que cette éventualité avait été soumise au ministre des Affaires sociales, en charge de ces questions. Il s'agirait notamment de forcer la confrérie à formaliser son entité, alors qu'elle est actuellement tantôt présentée comme un parti politique, une association où une organisation religieuse.
Nouvelles manifestations prévues ce dimanche
De leur côté, les Frères musulmans ne désarment pas. Les islamistes ont en effet appelé à la poursuite des manifestations. Pour la journée de dimanche, ils ont notamment prévu de marcher sur le siège de la Haute cour constitutionnelle dans le quartier résidentiel de Méadi, située sur le Nil, détaille un communiqué de l'Alliance Anti-Coup tout juste publié. Un symbole, puisqu'il s'agit de l'instance qui avait invalidé le Parlement à majorité islamiste. Au Caire, la place de Roxy a également été choisie comme lieu de rassemblement, pour une marche. Au total, six points de rencontre ont été fixés. Samedi, aucun rassemblement de masse n'a été signalé dans le pays, excepté quelques petits regroupements dans la soirée, précise l'AFP. Des affrontements auraient toutefois opposé des manifestants islamistes à d'autres civils à Alexandrie, fait savoir l'agence Mena, sans que l'information n'ait pu être vérifiée.
Samedi, le fils du Guide suprême des frères musulmans a été tué, touché par balle au cours des affrontements. Le bilan de la journée est particulièrement lourd, de 173 morts au total selon le ministère de la Santé, dont 95 uniquement dans le centre du Caire.
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La montée des tensions a coûté la vie à plus de 750 personnes en seulement quatre jours. Des scènes de guerre civile sont diffusées sur Internet. D'un côté, les Frères musulmans estiment être les victimes d'un véritable coup d'État perpétré par l'armée. De l'autre, le pouvoir en place se défend en disant s'attaquer aux terroristes, avec le soutien du peuple.
Le Premier ministre est même allé plus loin en affirmant réfléchir à la dissolution de la confrérie des frères musulmans, "dans un cadre légal", relate France 24. Cherif Chaouki, le porte-parole du gouvernement, a précisé que cette éventualité avait été soumise au ministre des Affaires sociales, en charge de ces questions. Il s'agirait notamment de forcer la confrérie à formaliser son entité, alors qu'elle est actuellement tantôt présentée comme un parti politique, une association où une organisation religieuse.
Nouvelles manifestations prévues ce dimanche
De leur côté, les Frères musulmans ne désarment pas. Les islamistes ont en effet appelé à la poursuite des manifestations. Pour la journée de dimanche, ils ont notamment prévu de marcher sur le siège de la Haute cour constitutionnelle dans le quartier résidentiel de Méadi, située sur le Nil, détaille un communiqué de l'Alliance Anti-Coup tout juste publié. Un symbole, puisqu'il s'agit de l'instance qui avait invalidé le Parlement à majorité islamiste. Au Caire, la place de Roxy a également été choisie comme lieu de rassemblement, pour une marche. Au total, six points de rencontre ont été fixés. Samedi, aucun rassemblement de masse n'a été signalé dans le pays, excepté quelques petits regroupements dans la soirée, précise l'AFP. Des affrontements auraient toutefois opposé des manifestants islamistes à d'autres civils à Alexandrie, fait savoir l'agence Mena, sans que l'information n'ait pu être vérifiée.
Samedi, le fils du Guide suprême des frères musulmans a été tué, touché par balle au cours des affrontements. Le bilan de la journée est particulièrement lourd, de 173 morts au total selon le ministère de la Santé, dont 95 uniquement dans le centre du Caire.