‘’Je veux que l’on valorise la musique traditionnelle, notre legs, que l’on mette en exergue les instruments traditionnels : kora, balafon, xalam, etc. La nouvelle génération d’artistes doit faire des recherches dans ce sens et s’approprier cette musique’’, a-t-il dit dans un entretien accordé au quotidien sénégalais ‘’Walfadjri’’.
Selon lui, contrairement à l’ancienne génération, la nouvelle ne fait plus de recherches. ‘’Les nouveaux talents doivent beaucoup apprendre’’, a-t-il conseillé, jugeant qu’ils sont ‘’pressés de se faire un nom’’.
El Hadji Faye en veut pour preuve les singles, que les chaînes de télévisions diffusent en boucle.
‘’Tu as vu que beaucoup de chanteurs ne font que des singles. Il faut qu’ils soient patients pour faire un bon produit’’, a-t-il suggéré, en rappelant que les albums n’ont qu’une courte durée de vie.
Revenant sur l’importance qu’il accorde à la musique traditionnelle, le chanteur sénégalais indique qu’il a fait de son mieux pour cette forme de musique qu'il entend continuer à pratiquer. ‘’J’ai choisi de conserver mes racines traditionnelles’’, a-t-il expliqué.
Reconnaissant que la musique moderne est plus à la mode et se vend mieux, Faye indique qu’il a choisi de faire du tradi-moderne pour satisfaire tout le monde.
L’auteur de l’album ‘’Jamm Rewmi’’ (la paix du pays), un hommage à l’auteur compositeur Ndiaga Mbaye (1948-2005), estime que la musique moderne est ''mal partie'' du fait qu'''on entend toujours sur les différentes productions, les mêmes rythmes ‘’endiablés’’.
‘’Du Thiakhagoune (nouvelle danse en vogue), c’est toujours pareil, la musique sénégalaise n’évolue pas. Ce style de musique n’est pas riche’’, a-t-il relevé, notant que la musique acoustique marque des points au détriment du Mbalax, car ayant moins de bruits et étant du coup facilement ‘’exportable’’.
Le chanteur, de retour au Sénégal après huit années passées en Occident, invite les chanteurs et les musiciens à suivre des formations et à s’écouter.
‘’Les artistes ne reconnaissent pas le solfège, ils chantent un peu n’importe comment, ensuite tout le monde chante et personne n’écoute. Maintenant, ils [les artistes] doivent s’écouter’’, a-t-il conseillé.
El Hadji Faye a également fustigé l'attitude des artistes qui, selon lui, ont une part de responsabilité dans le comportement négatif de la société.
Il a ainsi décrié le fait que certains d'entre eux s’adonnent au piercing et montent leurs clips en exhibant dans des voitures et des maisons qui ne leur appartiennent pas, renvoyant de fait ‘’une mauvaise image de la société’’.
‘’A notre époque, on n’osait pas faire ce genre de choses parce que l’artiste était une référence. L’image qu’avait l’artiste à notre époque et celui d’aujourd’hui est contraire, car nous nous nous soucions toujours de ceux qui nous regardaient ‘’, a-t-il expliqué.
El Hadji Faye était pendant plusieurs années entre Dakar, l'Italie, la Suisse, la France, l'Angleterre et l'Espagne. Il a décidé de rentrer au Sénégal pour travailler dans son propre pays.
Selon lui, contrairement à l’ancienne génération, la nouvelle ne fait plus de recherches. ‘’Les nouveaux talents doivent beaucoup apprendre’’, a-t-il conseillé, jugeant qu’ils sont ‘’pressés de se faire un nom’’.
El Hadji Faye en veut pour preuve les singles, que les chaînes de télévisions diffusent en boucle.
‘’Tu as vu que beaucoup de chanteurs ne font que des singles. Il faut qu’ils soient patients pour faire un bon produit’’, a-t-il suggéré, en rappelant que les albums n’ont qu’une courte durée de vie.
Revenant sur l’importance qu’il accorde à la musique traditionnelle, le chanteur sénégalais indique qu’il a fait de son mieux pour cette forme de musique qu'il entend continuer à pratiquer. ‘’J’ai choisi de conserver mes racines traditionnelles’’, a-t-il expliqué.
Reconnaissant que la musique moderne est plus à la mode et se vend mieux, Faye indique qu’il a choisi de faire du tradi-moderne pour satisfaire tout le monde.
L’auteur de l’album ‘’Jamm Rewmi’’ (la paix du pays), un hommage à l’auteur compositeur Ndiaga Mbaye (1948-2005), estime que la musique moderne est ''mal partie'' du fait qu'''on entend toujours sur les différentes productions, les mêmes rythmes ‘’endiablés’’.
‘’Du Thiakhagoune (nouvelle danse en vogue), c’est toujours pareil, la musique sénégalaise n’évolue pas. Ce style de musique n’est pas riche’’, a-t-il relevé, notant que la musique acoustique marque des points au détriment du Mbalax, car ayant moins de bruits et étant du coup facilement ‘’exportable’’.
Le chanteur, de retour au Sénégal après huit années passées en Occident, invite les chanteurs et les musiciens à suivre des formations et à s’écouter.
‘’Les artistes ne reconnaissent pas le solfège, ils chantent un peu n’importe comment, ensuite tout le monde chante et personne n’écoute. Maintenant, ils [les artistes] doivent s’écouter’’, a-t-il conseillé.
El Hadji Faye a également fustigé l'attitude des artistes qui, selon lui, ont une part de responsabilité dans le comportement négatif de la société.
Il a ainsi décrié le fait que certains d'entre eux s’adonnent au piercing et montent leurs clips en exhibant dans des voitures et des maisons qui ne leur appartiennent pas, renvoyant de fait ‘’une mauvaise image de la société’’.
‘’A notre époque, on n’osait pas faire ce genre de choses parce que l’artiste était une référence. L’image qu’avait l’artiste à notre époque et celui d’aujourd’hui est contraire, car nous nous nous soucions toujours de ceux qui nous regardaient ‘’, a-t-il expliqué.
El Hadji Faye était pendant plusieurs années entre Dakar, l'Italie, la Suisse, la France, l'Angleterre et l'Espagne. Il a décidé de rentrer au Sénégal pour travailler dans son propre pays.