El Hadji Malick Guèye Ancien député à l’Assemblée nationale, n’a pas cogité très longtemps pour quitter ses camarades du Parti démocratique sénégalais (Pds) après la perte du pouvoir par son leader, Abdoulaye Wade. L’homme de Latmingué a trouvé refuge dans les rangs du parti du nouveau Président de la République, l’Alliance pour la République (APR). Rencontré hier, lors de la conférence de presse de Khoureychi Thiam, l’ancien député revient sur les raisons de son départ. «Nos activités, c’est pour le développement des localités du Sine et du Saloum, de mon village Latmingué. Nous étions tous avec Wade au Parti démocratique sénégalais, je le remercie au passage et je prie pour qu’il ait une bonne retraite. C’est grâce à Macky Sall que j’ai eu mon poste. C’est ce dernier qui m’avait fait élir président de fédération au Pds. Donc travailler avec l’actuel président, pour un Sénégal émergent ne nécessite pas un débat. Nous avons les mêmes ambitions», a fait savoir Malick Guèye qui prépare déjà un meeting.
Mais à l’APR, tout le monde n’est pas le bienvenu. Récemment certains militants avaient décrié le souhait de certains membres de l’ancien de régime qui voulait rejoindre leur parti après la défaite de Wade. Une attitude que l’ancien député libéral qualifie comme des sentiments de jalousie. «Des réactions de ce genre, il y en aura toujours en politique. Mais il faut se mettre en tête que c’est ça les réalités de la politique. L’arrivée de certaines gens dans un parti, peut favoriser la relégation au second plan de certains membres qui ont un vécu dans le parti. Ce qui pourrait réduire les chances de ces derniers d’atteindre leur objectif. Certains sont jaloux parce qu’ils ne veulent pas perdre ce qu’ils visent. C’est ce qui explique la polémique, mais ce n’est pas parce que les membres de l’Apr ne veulent voir leur parti s’élargir avec des adhésions massives», a affirmé Malick Guèye. Pour ce dernier, son arrivée qui certes est un plus pour le parti, ne sera pas vue d’un bon œil par certains membres de l’APR. «Avec mon arrivée, certains membres du parti pourront perdre leur position. Les débats tournent simplement autour de cette question. C’est ce qui est à l’origine des commentaires avec mon arrivée et celle de Khoureychi Thiam qui voulait intégrer le camp de Macky Sall. L’important, c’est de savoir qu’un parti est très vaste et nous tendons la main à tous les membres de l’APR. Je leur dis que le destin est entre les mains de Dieu. Nous faisons de la politique pour le développement de notre pays, de notre localité», a-t-il conclut.
OUSMANE FALL
Mais à l’APR, tout le monde n’est pas le bienvenu. Récemment certains militants avaient décrié le souhait de certains membres de l’ancien de régime qui voulait rejoindre leur parti après la défaite de Wade. Une attitude que l’ancien député libéral qualifie comme des sentiments de jalousie. «Des réactions de ce genre, il y en aura toujours en politique. Mais il faut se mettre en tête que c’est ça les réalités de la politique. L’arrivée de certaines gens dans un parti, peut favoriser la relégation au second plan de certains membres qui ont un vécu dans le parti. Ce qui pourrait réduire les chances de ces derniers d’atteindre leur objectif. Certains sont jaloux parce qu’ils ne veulent pas perdre ce qu’ils visent. C’est ce qui explique la polémique, mais ce n’est pas parce que les membres de l’Apr ne veulent voir leur parti s’élargir avec des adhésions massives», a affirmé Malick Guèye. Pour ce dernier, son arrivée qui certes est un plus pour le parti, ne sera pas vue d’un bon œil par certains membres de l’APR. «Avec mon arrivée, certains membres du parti pourront perdre leur position. Les débats tournent simplement autour de cette question. C’est ce qui est à l’origine des commentaires avec mon arrivée et celle de Khoureychi Thiam qui voulait intégrer le camp de Macky Sall. L’important, c’est de savoir qu’un parti est très vaste et nous tendons la main à tous les membres de l’APR. Je leur dis que le destin est entre les mains de Dieu. Nous faisons de la politique pour le développement de notre pays, de notre localité», a-t-il conclut.
OUSMANE FALL