Electricité : des travailleurs de la SENELEC préconisent une synergie d’actions autour de l’entreprise

Le Syndicat des cadres de la SENELEC (SYCAS, électricité) a lancé mardi un appel à la la synergie des efforts fournis de part et d’autre par le gouvernement, la clientèle de la société d’électricité et ses cadres, pour aider le fournisseur à sortir ’’la tête hors de l’eau’’.


Pour que la SENELEC sorte la tête hors de l’eau, il faut l’intervention de l’Etat, des cadres de la société qui apprendront à mieux gérer leurs dépenses, mais aussi [...] la clientèle’’, a dit le secrétaire général dudit syndicat, Amadou Ly.

C’est de manière que la SENELEC, qui se trouve en difficulté depuis plusieurs années, arrivera à satisfaire la demande de la clientèle, a indiqué M. Ly, lors d’une conférence de presse.

‘’Nous avions invité, en avril, tous les cadres de la SENELEC, à discuter des problèmes internes de l’entreprise, pour arriver à des solutions internes’’, a-t-il fait savoir.

‘’Aujourd’hui, nous avons débattu des problèmes internes de la SENELEC et avons essayé de voir comment faire pour améliorer sa gestion et sortir de cette crise. Car, la société connait un déséquilibre structurel important’’, a expliqué le secrétaire général du SYCAS.

Selon lui, les membres du syndicat ont élaboré les ‘’termes de référence‘’ pour parler de tout ce qu’il y a à faire pour un retour à normale de la SENELEC, aussi bien dans le management de l’entreprise, la gestion des ressources humaines que dans le contrôle et la satisfaction de la clientèle.

Parlant du plan Takkal, M. Ly a reconnu que ‘’c’est bien d’avoir mis beaucoup d’argent’’ pour son exécution, tout en relevant que son financement a seulement servi à régler un problème conjoncturel, à court terme.

’’Nous avons demandé que des mesures soient prises de façon interne, pour [rentabiliser] les investissements qui ont été faits’’, a expliqué Amadou Ly. ’’Si l’Etat n’avait pas mis de l’argent, la SENELEC cesserait de fonctionner.’’

’’Et aujourd’hui, il faut que la SENELEC fonctionne comme une société normale, qui investit et entretient ses machines, mais qui se développe aussi’’, a-t-il poursuivi.


Bamba Toure

Mercredi 2 Mai 2012 08:34

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