SETAL.NET-L’emballage et l’étiquetage des produits ‘’Made in Sénégal’’ connaissent des avancées depuis quelques années, confient des responsables de GIE de producteurs ou de structures d’encadrement rencontrés au Salon international de l’agriculture (SIA) à Paris, qui font toutefois état de certaines contraintes dont la cherté des coûts.
‘’Le problème de l’emballage se pose. La matière est souvent importée, cela coûte donc cher’’, souligne Cheikh Tidiane Mbaye, conseiller développement et marchés pour le Programme d’appui au développement économique de la Casamance (PADEC) qui participe pour la première fois au SIA où elle met en exergue des fruits forestiers, l’anacarde et le miel.
M. Mbaye note par exemple un monopole sur le marché du sachet plastique. ‘’Il y a une seule entreprise qui gère le marché. Pour acheter, il faut de grandes quantités. Pour une Petite et moyenne entreprise (PME), c’est très difficile’’, explique-t-il.
Concernant l’étiquetage, le conseiller développement et marchés pour le PADEC rappelle que c’est ‘’l’œil qui achète’’, une règle marketing de base.
‘’A Dakar, des avancées significatives sont notées, il y a beaucoup d’imprimeries. Par contre, dans les régions, c’est un peu difficile, à cause de l’absence d’imprimeries’’, souligne M. MBaye, relevant que ‘’pour faire de grandes commandes, il faut regrouper les besoins de l’ensemble des membres d’une coopérative’’.
En matière d’étiquetage, ‘’des pas ont été franchis, même si des améliorations sont à faire’’, reconnait-il.
Responsable marketing et commercial du GIE Waare Production qui expose le vinaigre à base de jus de mangue au SIA, Yama Ndiaye, note aussi que le problème de l’emballage se pose au Sénégal, car ce sont des supports qu’il faut importer.
‘’Pour notre produit, nous avons besoin d’un emballage en verre pour pénétrer le marché européen. Et pour cela, il faut importer la matière. Mais ça coûte cher’’, indique Mme Ndiaye qui souligne l’importance de l’emballage et de l’étiquetage dans la promotion de tout de produit.
Evoquant le cas de l’étiquetage, elle précise : ‘’L’étiquette d’un produit renseigne de quoi il s’agit. Une belle étiquette attire. Elle comporte le logo de l’entreprise, le nom du produit, sa date de péremption, etc.’’.
‘’L’étiquetage rassure. Cela permet au produit d’être sur le marché. Un produit sans étiquette ou à l’étiquetage mal fait est comme une personne qui est nue. Il n’est pas présentable’’, ajoute t-elle encore.
‘’Au Sénégal, on essaie de respecter les normes pour répondre aux exigences du marché extérieur’’, selon Yama Ndiaye qui déplore toute de même la cherté du code barre délivré par le ministère du Commerce. Le code à barres ou encore code barres standardise les produits exportés par un pays en indiquant leur origine.
Le Sénégal est admis, depuis 2010, dès sa première candidature, à la première catégorie du Global System One, une structure basée à Bruxelles, ayant en charge la gestion des codes barres.
Face au coût élevé des produits d’emballage, Jean-François Capart de la Société pour la consommation de produits locaux (SCPL) propose aux producteurs de se regrouper pour avoir un produit standardisé.
‘’Les petits GIE doivent se regrouper derrière une marque commune et avoir une origine régionale ou nationale au lieu d’avoir comme origine telle ou telle GIE. Il faut proposer la même qualité et la même quantité pour le marché européen et mondial’’, estime t-il.
Jean-François Capart conseille aux producteurs aussi de se lancer dans le label bio qui est aussi un marché qui connait une grande demande, notamment en Europe.
‘’Le problème de l’emballage se pose. La matière est souvent importée, cela coûte donc cher’’, souligne Cheikh Tidiane Mbaye, conseiller développement et marchés pour le Programme d’appui au développement économique de la Casamance (PADEC) qui participe pour la première fois au SIA où elle met en exergue des fruits forestiers, l’anacarde et le miel.
M. Mbaye note par exemple un monopole sur le marché du sachet plastique. ‘’Il y a une seule entreprise qui gère le marché. Pour acheter, il faut de grandes quantités. Pour une Petite et moyenne entreprise (PME), c’est très difficile’’, explique-t-il.
Concernant l’étiquetage, le conseiller développement et marchés pour le PADEC rappelle que c’est ‘’l’œil qui achète’’, une règle marketing de base.
‘’A Dakar, des avancées significatives sont notées, il y a beaucoup d’imprimeries. Par contre, dans les régions, c’est un peu difficile, à cause de l’absence d’imprimeries’’, souligne M. MBaye, relevant que ‘’pour faire de grandes commandes, il faut regrouper les besoins de l’ensemble des membres d’une coopérative’’.
En matière d’étiquetage, ‘’des pas ont été franchis, même si des améliorations sont à faire’’, reconnait-il.
Responsable marketing et commercial du GIE Waare Production qui expose le vinaigre à base de jus de mangue au SIA, Yama Ndiaye, note aussi que le problème de l’emballage se pose au Sénégal, car ce sont des supports qu’il faut importer.
‘’Pour notre produit, nous avons besoin d’un emballage en verre pour pénétrer le marché européen. Et pour cela, il faut importer la matière. Mais ça coûte cher’’, indique Mme Ndiaye qui souligne l’importance de l’emballage et de l’étiquetage dans la promotion de tout de produit.
Evoquant le cas de l’étiquetage, elle précise : ‘’L’étiquette d’un produit renseigne de quoi il s’agit. Une belle étiquette attire. Elle comporte le logo de l’entreprise, le nom du produit, sa date de péremption, etc.’’.
‘’L’étiquetage rassure. Cela permet au produit d’être sur le marché. Un produit sans étiquette ou à l’étiquetage mal fait est comme une personne qui est nue. Il n’est pas présentable’’, ajoute t-elle encore.
‘’Au Sénégal, on essaie de respecter les normes pour répondre aux exigences du marché extérieur’’, selon Yama Ndiaye qui déplore toute de même la cherté du code barre délivré par le ministère du Commerce. Le code à barres ou encore code barres standardise les produits exportés par un pays en indiquant leur origine.
Le Sénégal est admis, depuis 2010, dès sa première candidature, à la première catégorie du Global System One, une structure basée à Bruxelles, ayant en charge la gestion des codes barres.
Face au coût élevé des produits d’emballage, Jean-François Capart de la Société pour la consommation de produits locaux (SCPL) propose aux producteurs de se regrouper pour avoir un produit standardisé.
‘’Les petits GIE doivent se regrouper derrière une marque commune et avoir une origine régionale ou nationale au lieu d’avoir comme origine telle ou telle GIE. Il faut proposer la même qualité et la même quantité pour le marché européen et mondial’’, estime t-il.
Jean-François Capart conseille aux producteurs aussi de se lancer dans le label bio qui est aussi un marché qui connait une grande demande, notamment en Europe.