Selon Amadou Diao, coordonnateur de l’Ucs de la diaspora, les Sénégalais traversent une situation catastrophique tellement ils font l’objet d’arrestation et de rapatriement. M. Diao qui nous a joints tard dans la soirée avait la voix chargée de colère et d’indignation. Accusant le régime actuel de laisser les compatriotes dans une situation de précarité et d’irrégularité de séjour en Espagne, les jeunes centristes s’en prennent à l’ambassadeur du Sénégal en Espagne de n’être pas accessible et de rester indifférent au sort des émigrés. « Plusieurs fois les compatriotes sont agressés ou tués en Espagne, jamais l’ambassadeur n’a daigné réagir une seule fois pour s’indigner de la situation » a dénoncé Amadou Diao.
Le problème le plus préoccupant des émigrés demeure l’obtention d’une carte de séjour. A ce niveau, l’Etat du Sénégal à en croire le coordonnateur de l’Ucs n’a rien fait pour que les autorités espagnoles acceptent au moins de régulariser leurs camardes qui y ont pourtant séjourné des années durant. Et aujourd’hui que le rapatriement des Sénégalais se fait, les émigrés qui sont contraints au retour au bercail ne demandent qu’à être assistés par l’Etat par la mise à leur disposition des mécanismes financiers qui leur permettent une fois au Sénégal de s’investir dans plusieurs secteurs d’activités. « Autant le Fonds d’appui aux Sénégalais avait coordonné et réussi le rapatriement immédiat des Sénégalais de Centrafrique, autant le régime devrait se montrer plus préoccupé par le sort de ses compatriotes d’Espagne », a indiqué au bout du fil Amadou Diao, avant de s’indigner en ces termes : « Il y a ce comportement déplorable du deux poids deux mesures dont fait montre l’Etat qui nous irrite ».
Au-delà des « sans papiers », ils sont nombreux, confie M. Diao, des Sénégalais en Espagne qui voudraient revenir au pays. Mais faute de moyen dans un pays qui n’offre plus d’emploi, ils ont peur de débarquer expressément sans sous. Les jeunes de l’Ucs ont aussi déploré la situation des émigrés sénégalais en Tunisie qui, pour se faire établir un passeport, sont obligés de venir au Sénégal alors que l’ambassade est à Tunis. Amadou Diao qui s’est lancé dans un périple à travers la diaspora souligne qu’il va mobiliser les Sénégalais pour qu’ils se fassent entendre à travers des sit-in et des marches de protestations afin d’exprimer leur ras-le-bol à ce qu’ils qualifient de silence coupable de l’Etat face à « émigré en danger ».
BAKARY NDIAYE
Le problème le plus préoccupant des émigrés demeure l’obtention d’une carte de séjour. A ce niveau, l’Etat du Sénégal à en croire le coordonnateur de l’Ucs n’a rien fait pour que les autorités espagnoles acceptent au moins de régulariser leurs camardes qui y ont pourtant séjourné des années durant. Et aujourd’hui que le rapatriement des Sénégalais se fait, les émigrés qui sont contraints au retour au bercail ne demandent qu’à être assistés par l’Etat par la mise à leur disposition des mécanismes financiers qui leur permettent une fois au Sénégal de s’investir dans plusieurs secteurs d’activités. « Autant le Fonds d’appui aux Sénégalais avait coordonné et réussi le rapatriement immédiat des Sénégalais de Centrafrique, autant le régime devrait se montrer plus préoccupé par le sort de ses compatriotes d’Espagne », a indiqué au bout du fil Amadou Diao, avant de s’indigner en ces termes : « Il y a ce comportement déplorable du deux poids deux mesures dont fait montre l’Etat qui nous irrite ».
Au-delà des « sans papiers », ils sont nombreux, confie M. Diao, des Sénégalais en Espagne qui voudraient revenir au pays. Mais faute de moyen dans un pays qui n’offre plus d’emploi, ils ont peur de débarquer expressément sans sous. Les jeunes de l’Ucs ont aussi déploré la situation des émigrés sénégalais en Tunisie qui, pour se faire établir un passeport, sont obligés de venir au Sénégal alors que l’ambassade est à Tunis. Amadou Diao qui s’est lancé dans un périple à travers la diaspora souligne qu’il va mobiliser les Sénégalais pour qu’ils se fassent entendre à travers des sit-in et des marches de protestations afin d’exprimer leur ras-le-bol à ce qu’ils qualifient de silence coupable de l’Etat face à « émigré en danger ».
BAKARY NDIAYE