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Emprisonné au Maroc : l’ancien député Alkaly Cissé craint pour sa vie

SETAL.NET - Emprisonné au Maroc pour escroquerie au préjudice d’un saoudien, l’ancien député libéral Alkaly Cissé dit craindre pour sa vie.


Emprisonné au Maroc : l’ancien député Alkaly Cissé craint pour sa vie
De sa cellule nichée dans les geôles maghrébines, l’ancien député libéral Alkaly Cissé a parlé à la RFM. C’est pour s’apitoyer sur son sort. « J’ai très peur pour ma vie, je suis malade », pleure-t-il au bout du fil. Alkaly Cissé qui est en détention depuis plus d’un an au Maroc liste ses maladies au nombre de quatre et en appelle à la bienveillance du président de la République. « Je dis au Président de la République que je suis un citoyen sénégalais, j’ai déjà fait beaucoup de choses pour mon pays. Sous le régime d’Abdoulaye Wade, j’ai été élevé au grade de l’Ordre national du lion, du Mérite. Je lance un appel à tous les sénégalais pour leur dire que je suis en difficulté. Je veux que le président m’assiste, j’ai peur pour ma vie », implore-t-il. Selon lui, beaucoup de personnes dépendent de lui. « Je suis soutien de famille et même d’autres personnes dépendent de moi », fait savoir l’ancien député qui redoute d’être extradé en Arabie Saoudite où l’attend une mort certaine vu les charges retenues contre lui. En effet, il est poursuivi par un saoudien pour escroquerie portant sur 2,5 milliards FCFA.


Mardi 29 Octobre 2013 - 08:54



Avis des Setalnautes

1.Posté par le Roi le 30/10/2013 14:36 | Alerter
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La dernière étude du FMI sur les pays arabes en transition tire la sonnette d’alarme. Seules des réformes permettront de satisfaire les attentes des populations dans un climat de d’insécurité politique et économique.

Le FMI publie une nouvelle étude sur les perspectives économiques et les principaux challenges qui attendent les pays arabes en transition (PAT) : l’Egypte, la Jordanie, la Libye, le Maroc, la Tunisie et le Yémen.
Ces pays doivent satisfaire les attentes de leur population en matière de croissance et d’opportunités d’emplois, dans un environnement de tensions sociales, d’insécurité régionale et de contrainte des finances publiques. Dans un tel environnement, les réformes économiques sont urgentes pour sortir de l’impasse.
La croissance reste insuffisante pour créer assez d’emplois
Les tensions régionales se sont accrues sous la pression de la guerre en Syrie et du contexte politique incertain qui s’est assorti de violence dans plusieurs pays. L’activité et la confiance du secteur privé se sont dégradées avec pour conséquence le ralentissement de l’investissement privé, notamment l’investissement direct étranger.
La croissance régionale, bien qu’en légère augmentation, reste insuffisante (3% en moyenne pour 2013, hors Libye) pour créer les emplois nécessaires pour endiguer le chômage qui ne cesse d’augmenter. Le déficit budgétaire reste élevé (9% en moyenne hors Libye en 2012) notamment en raison de difficultés à collecter l’impôt.
En revanche, les tensions inflationnistes ont commencé à diminuer, du fait de la détente sur les prix de l’énergie et des produits alimentaires et de la faible demande. Mais la faiblesse des réserves extérieures souligne la vulnérabilité de ces économies.
Au Maroc, bien que les performances macroéconomiques soient meilleures que la moyenne régionale, le défi pour les autorités est de mener à bien des réformes difficiles dans un contexte où les attentes sociales sont importantes, le paysage politique complexe et le contexte régional et international défavorable.
L’équilibre est encore trop fragile, notamment au Maroc
Au niveau régional, les perspectives de court terme restent peu optimistes dans la mesure où la relance du secteur privé requiert le retour à la stabilité politique et des gros efforts pour améliorer le climat des affaires. En revanche, l’inflation devrait se stabilisait en dessous des 10% et les déficits budgétaires et courants, bien que toujours élevés, devraient diminuer légèrement. La dette publique et le chômage devraient donc rester élevés. Mais la crise syrienne et les tensions nationales dans les différents pays pourraient dégrader davantage les perspectives à court terme.
Les perspectives de croissance pour le Maroc sont plus encourageantes pour 2013 grâce au caractère exceptionnel du secteur agricole (5%), mais devraient retomber à 4% (pour une moyenne régionale de 3%) en 2014. De plus, le pays reste dépendant des prix du pétrole et de la conjoncture européenne.
La compensation doit être réformée
A court terme, le problème principal à résoudre pour retrouver une certaine stabilité sociale est le chômage. Mais compte tenu des difficultés du secteur privé, une politique temporaire de dépenses publiques dans les infrastructures et les services de base pourrait créer des emplois.
Compte tenu des contraintes sur les finances publiques, ce type de politique nécessite de trouver de nouveaux espaces budgétaires qui pourraient être obtenus soit par une réallocation des dépenses (notamment par l’arrêt des subventions), un assainissement des finances publiques et de meilleures conditions de financement extérieurs.
Enfin, la stabilité macroéconomique devra être préservée au prix d’arbitrages et d’une priorisation des objectifs.
Pour le Maroc, les priorités de court terme restent la poursuite de l’assainissement des finances publiques et le renforcement du cadre budgétaire ainsi que le remplacement du système de subventions par la mise en place de filets de sécurité ciblés.
A moyen terme, de nombreuses réformes essentielles
Sur le moyen terme, des réformes structurelles sont nécessaires pour revenir à une croissance tirée par le secteur privé. Les économies des PAT ont un grand potentiel de croissance, en raison de la taille de leur marché et de leur population active et de la jeunesse de cette population. Mais de vastes réformes sont nécessaires pour créer un environnement plus propice au secteur privé. Certaines actions pourraient montrer l’engagement des autorités à mettre en œuvre les réformes :
-Une plus grande transparence dans la gestion des finances publiques, y compris les recrutements et les marchés publics ;
-La mise en place de filets sociaux pour les groupes les plus vulnérables ;
-L’instigation d’un dialogue avec le monde des affaires pour identifier les réformes les plus urgentes ;
-Mettre en place des partenariats pour améliorer la formation professionnelle notamment des jeunes et des femmes pour attaquer les poches de chômage persistant et améliorer la productivité ;
Pour le Maroc, le défi majeur est la soutenabilité des finances publiques. Pour cela, la masse salariale doit être allégée, le système des retraites réformé et le système fiscal revu pour élargir l’assiette et réduire la fraude. Des réformes structurelles visant à favoriser l’emploi, améliorer le climat des affaire et la gouvernance économique sont également nécessaire. La compétitivité du pays pourrait enfin être boostée par une plus grande flexibilité du change.
Les partenaires au développement ont un rôle à jouer
Les partenaires au développement des PAT ont un rôle à jouer notamment par :
-Un accroissement significatif de leur aide financière notamment dans le domaine des infrastructures et des services de base ;
-Une facilitation des échanges et des IDE pour soutenir la croissance dans les PAT ;
-Une assistance technique et un renforcement des capacités dans la gestion des finances publiques, les filets de sécurité sociale, les réformes financières, les retraites, l’éducation, etc. dans la lignée du Partenariat de Deauville.

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