Ram Singh était détenu dans l’aile N°3 de la prison de Tihar, à New Delhi, l’un des bâtiments pénitentiaires les mieux gardés du pays. Il se trouvait dans sa cellule avec deux autres prisonniers.
Pendant la nuit, il aurait accroché un bout de tissu, décrit comme des vêtements ou une partie déchirée du matelas, au ventilateur du plafond, qui se situe à environ 3 mètres du sol. Il s’en serait servi pour se pendre. Ces éléments doivent cependant encore être précisés, car selon une source, il n’y avait aucun meuble ou objet qui aurait pu permettre à Ram Singh de monter à une telle hauteur tout seul.
Suicide ou assassinat ?
La famille, qui vit dans un bidonville du sud de New Delhi, est choquée. Ses parents affirment qu’il n’avait émis aucun désir de se suicider, et craignent qu’il ait été assassiné. Ce sentiment est partagé par l’avocat de Ram Singh.
Une enquête a été ordonnée par les autorités de la prison, afin d’examiner s’il y a eu négligence dans la surveillance du principal accusé d’un des procès les plus médiatiques de ces derniers mois en Inde. Ram Singh encourait la peine de mort. Il était donc potentiellement suicidaire.
Le frère de la jeune fille assassinée, quant à lui, regrette seulement qu’il ait décidé d’échapper à la justice, car il aurait aimé le voir pendu en public. La mort de Ram Singh n’a cependant pas d’incidence directe sur la suite du procès des 5 autres accusés, dont 4 adultes, qui encourent également la peine de mort.
Leader présumé du viol collectif de l'étudiante
Selon la police, c'est Ram Singh qui avait eu l’idée de partir en virée pour «trouver une fille». Ce serait donc lui qui aurait fourni le bus scolaire dont il était le conducteur régulier. Ram Singh, veuf de 33 ans, était un gros buveur. Le 16 décembre il aurait motivé ses cinq acolytes à coup de nombreuses bouteilles d’alcool.
Depuis quelques temps, cependant, il s’était terré dans le silence. Les gardiens de la grande prison de Tihar, à New Delhi, où il était détenu, l’avaient placé en observation par crainte qu’il ne se suicide.
Ram Singh encourait déjà la peine de mort, mais comme les autres accusés, il avait plaidé non coupable pour les 13 chefs d’accusation retenus contre lui. Il avait également déposé, sans succès, une requête auprès de la Cour suprême pour que ce procès, extrêmement médiatisé en Inde, soit transféré en province, car il estimait qu’il ne pourrait obtenir justice dans la capitale.
Rfi.fr
Pendant la nuit, il aurait accroché un bout de tissu, décrit comme des vêtements ou une partie déchirée du matelas, au ventilateur du plafond, qui se situe à environ 3 mètres du sol. Il s’en serait servi pour se pendre. Ces éléments doivent cependant encore être précisés, car selon une source, il n’y avait aucun meuble ou objet qui aurait pu permettre à Ram Singh de monter à une telle hauteur tout seul.
Suicide ou assassinat ?
La famille, qui vit dans un bidonville du sud de New Delhi, est choquée. Ses parents affirment qu’il n’avait émis aucun désir de se suicider, et craignent qu’il ait été assassiné. Ce sentiment est partagé par l’avocat de Ram Singh.
Une enquête a été ordonnée par les autorités de la prison, afin d’examiner s’il y a eu négligence dans la surveillance du principal accusé d’un des procès les plus médiatiques de ces derniers mois en Inde. Ram Singh encourait la peine de mort. Il était donc potentiellement suicidaire.
Le frère de la jeune fille assassinée, quant à lui, regrette seulement qu’il ait décidé d’échapper à la justice, car il aurait aimé le voir pendu en public. La mort de Ram Singh n’a cependant pas d’incidence directe sur la suite du procès des 5 autres accusés, dont 4 adultes, qui encourent également la peine de mort.
Leader présumé du viol collectif de l'étudiante
Selon la police, c'est Ram Singh qui avait eu l’idée de partir en virée pour «trouver une fille». Ce serait donc lui qui aurait fourni le bus scolaire dont il était le conducteur régulier. Ram Singh, veuf de 33 ans, était un gros buveur. Le 16 décembre il aurait motivé ses cinq acolytes à coup de nombreuses bouteilles d’alcool.
Depuis quelques temps, cependant, il s’était terré dans le silence. Les gardiens de la grande prison de Tihar, à New Delhi, où il était détenu, l’avaient placé en observation par crainte qu’il ne se suicide.
Ram Singh encourait déjà la peine de mort, mais comme les autres accusés, il avait plaidé non coupable pour les 13 chefs d’accusation retenus contre lui. Il avait également déposé, sans succès, une requête auprès de la Cour suprême pour que ce procès, extrêmement médiatisé en Inde, soit transféré en province, car il estimait qu’il ne pourrait obtenir justice dans la capitale.
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