Après avoir exigé rien de moins qu’une totale rupture dans la gestion des affaires de l’état, voilà que des boucliers se lèvent à chaque fois qu’une décision allant dans le sens de la même rupture est annoncée. Il en est ainsi pour les logements de fonctions, l’audit physique et biométrique du fichier de la fonction publique, la réduction des subventions étatiques en matière énergétique, la reforme de l’enseignement supérieur, etc. La plus grosse action entreprise, jusque là, étant la traque des biens supposés mal acquis.
Faudrait-il reconnaitre que tout changement est difficile. Le statu quo est souvent vu comme un signe de stabilité. L’être humain est un animal de l’habitude. Partant de ce fait, il en ressort qu’enclencher des changements qui se traduisent, surtout, par enlever le pain de la bouche d’individus, va être un véritable challenge. La question restera, cependant, de savoir si ce pain était dû ou non.
Parallèlement, il est impossible pour un pays comme le Sénégal de se développer sans une série de changements douloureux, mais constructifs dans la manière dont les affaires publiques sont gérées. Les maux que l’on ne peut finir de compter comportent le manque de contrôle, le laisser-aller et la récompense de l’incompétence. Ces maux qui coûtent très cher à notre nation dans son combat pour le développement ont pris pied d’une manière notoire ces dernières années.
Le temps est venu pour le peuple de choisir entre deux options diamétralement opposées.
Faire un audit physique et biométrique des fichiers de la fonction publique est une exigence du moment. Les moyens techniques (software, équipements), les moyens légaux et fonctionnels sont en place à travers l’ADIE (Agence de l’Informatique de l’Etat). L’expression « quand le vin est tiré, il faut le boire »vient à point nommé dans cette situation. L’audit est fait, les résultats sont là et la méthodologie a été, à mon avis, scientifique alors chers compatriotes, appliquons-les ensemble.
Sur un autre registre, assainir les dépenses de l’Etat permettra de libérer des ressources non-utilisées ou mal utilisées afin de les réorienter vers des projets plus adéquats répondant aux besoins immédiats de développement. N’oublions pas le plus grand avantage, en ce sens, que le Sénégal y gagnera en matière de confiance des investisseurs extérieurs et des bailleurs de fonds.
Il y va de même pour les reformes de l’enseignement supérieur. Quelque chose doit être fait et quelque chose est en train d’être fait. Là aussi nous voyons les réactions parfois violentes qui ont accueilli les quelques reformes qui, disons-le, ne vont même pas assez loin dans le règlement des problèmes profonds qui minent le secteur de l’enseignement supérieur au Sénégal.
Il y a plusieurs autres exemples de structures étatiques où les tentatives de rupture ont rencontré d’énormes résistances et dont les dirigeants sont trainés tous les jours dans la boue dans les médias. Je noterai, surtout, le cas de Racine Talla de la RTS dont chaque mot ou geste est, aujourd’hui, source d’interprétations hors contexte et d’attaques.
Il est, enfin, temps e revenir à la raison du moment que l’avènement d’une république juste, dont la gestion est sobre et contrôlée, est avantageuse à court terme pour tout citoyen. Cette assertion n’a de valeur que si en chacun d’entre nous, se développe un plus grand sens de l’intérêt commun. Nous ne pourrons construire un état moderne avec des pratiques anti-démocratiques, obsolètes de clientélisme politique.
Je suis optimiste qu’une fois le nuage créé par les détracteurs de la bonne action se sera dissipé, il en sortira que la majorité des Sénégalais veut réellement une continuation des actions de reformes entamées.
Faudrait-il reconnaitre que tout changement est difficile. Le statu quo est souvent vu comme un signe de stabilité. L’être humain est un animal de l’habitude. Partant de ce fait, il en ressort qu’enclencher des changements qui se traduisent, surtout, par enlever le pain de la bouche d’individus, va être un véritable challenge. La question restera, cependant, de savoir si ce pain était dû ou non.
Parallèlement, il est impossible pour un pays comme le Sénégal de se développer sans une série de changements douloureux, mais constructifs dans la manière dont les affaires publiques sont gérées. Les maux que l’on ne peut finir de compter comportent le manque de contrôle, le laisser-aller et la récompense de l’incompétence. Ces maux qui coûtent très cher à notre nation dans son combat pour le développement ont pris pied d’une manière notoire ces dernières années.
Le temps est venu pour le peuple de choisir entre deux options diamétralement opposées.
- une république bananière ou une oligarchie dans laquelle ceux qui sont en position de pouvoir peuvent se payer toutes les largesses à leurs quartiers politiques avec l’argent du contribuable, pourvu que ces derniers leur restent fideles.
- une république où l’état de droit est en vigueur et la reddition des comptes est attendue et pas exceptionnelle. Par Etat de droit, il ne s’agit point de le limiter à un système de justice indépendante. Au delà, il s’agit d’une affectation de tous les droits à tous ceux qui les méritent dans l’exercice de leurs fonctions tout en déniant ces droits à ceux n’ayant pas droit, et cela sans état d’âme.
Faire un audit physique et biométrique des fichiers de la fonction publique est une exigence du moment. Les moyens techniques (software, équipements), les moyens légaux et fonctionnels sont en place à travers l’ADIE (Agence de l’Informatique de l’Etat). L’expression « quand le vin est tiré, il faut le boire »vient à point nommé dans cette situation. L’audit est fait, les résultats sont là et la méthodologie a été, à mon avis, scientifique alors chers compatriotes, appliquons-les ensemble.
Sur un autre registre, assainir les dépenses de l’Etat permettra de libérer des ressources non-utilisées ou mal utilisées afin de les réorienter vers des projets plus adéquats répondant aux besoins immédiats de développement. N’oublions pas le plus grand avantage, en ce sens, que le Sénégal y gagnera en matière de confiance des investisseurs extérieurs et des bailleurs de fonds.
Il y va de même pour les reformes de l’enseignement supérieur. Quelque chose doit être fait et quelque chose est en train d’être fait. Là aussi nous voyons les réactions parfois violentes qui ont accueilli les quelques reformes qui, disons-le, ne vont même pas assez loin dans le règlement des problèmes profonds qui minent le secteur de l’enseignement supérieur au Sénégal.
Il y a plusieurs autres exemples de structures étatiques où les tentatives de rupture ont rencontré d’énormes résistances et dont les dirigeants sont trainés tous les jours dans la boue dans les médias. Je noterai, surtout, le cas de Racine Talla de la RTS dont chaque mot ou geste est, aujourd’hui, source d’interprétations hors contexte et d’attaques.
Il est, enfin, temps e revenir à la raison du moment que l’avènement d’une république juste, dont la gestion est sobre et contrôlée, est avantageuse à court terme pour tout citoyen. Cette assertion n’a de valeur que si en chacun d’entre nous, se développe un plus grand sens de l’intérêt commun. Nous ne pourrons construire un état moderne avec des pratiques anti-démocratiques, obsolètes de clientélisme politique.
Je suis optimiste qu’une fois le nuage créé par les détracteurs de la bonne action se sera dissipé, il en sortira que la majorité des Sénégalais veut réellement une continuation des actions de reformes entamées.