Au cours du point de presse sanctionnant la fin des travaux de la dernière session de son Conseil général tenue les 5 et 6 janvier 2013, Yoonu Askan Wi / Mouvement pour l’autonomie populaire soutenait sans fioriture, à propos de la lutte contre l’impunité, que Abdoulaye Wade, l’inspirateur et le donneur d’ordres ainsi que son entourage immédiat, devaient être emprisonnés et châtiés, à la hauteur des crimes économiques et des crimes de sang perpétrés au grand préjudice du Peuple et des citoyens sénégalais.
A un certain moment de sa vie, un illustre homme politique de la Rome antique, Caton l’Ancien, avait l’habitude de terminer tous ses discours au Sénat par cette sentence célèbre : «Delenda est Cartago (Il faut détruire Carthage)». Pareil leitmotiv, telle une obsession, traduisait de sa part la claire conscience qu’il avait du danger que représentait la puissance punique pour la perpétuation de la suprématie de l’empire romain.
Dans notre modeste République du Sénégal, engagée comme jamais auparavant par les Assises nationales sur la voie de la révolution éthique, de la rupture d’avec les mœurs politiques surannées, de la refondation institutionnelle ainsi que du redressement économique et social, quel patriote véritable et quel citoyen conscient peut accepter sans pincement au cœur l’éventualité de «pardonner à Wade» les dégâts incommensurables causés à notre pays, pour aujourd’hui et demain ? En vertu de quel théorème le Sénégal peut-il se donner les moyens juridiques et les instruments juridictionnels permettant de juger l’ex-Président tchadien Hissène Habré, tout en laissant prospérer l’idée d’un «privilège de juridiction» en faveur de Abdoulaye Wade ? En quoi l’ex-Président Wade mériterait-il un sort meilleur à celui de l’ex-Raïs d’Egypte Hosni Moubarak, traduit devant la justice de son pays sur un lit d’hôpital ?
Encore une fois, Abdoulaye Wade doit être emprisonné et châtié ! Ce n’est pas Papa Ibrahima Diakhaté, ancien homme de main de Wade, qui dira le contraire. Sa longue interview, parue tout récemment dans un quotidien de la place, expose des faits nouveaux, en annonce d’autres, balisant la voie de la réouverture de l’affaire et de l’établissement de la vérité sur l’assassinat de Me Babacar Sèye, ancien vice-président du Conseil constitutionnel. Si nous aimons réellement le Sénégal, si nous sommes d’authentiques partisans de la vérité et de la justice, il nous faut alors impérativement saisir cette balle au rebond. La funeste «loi Ezzan», concoctée hâtivement par la mauvaise conscience de Wade en vue d’enterrer à jamais l’affaire Me Sèye dans les bas-fonds de l’oubli, peut et doit être abrogée, ici et maintenant, sur la foi des révélations faites ou annoncées par l’acteur et témoin privilégié qu’est Papa Ibrahima Diakhaté ; vingt ans après, il sera enfin possible d’élucider ce crime, et pourquoi pas d’autres sur la même lancée. Il s’agirait là d’une œuvre inestimable de salubrité publique, politique et citoyenne, qui interpelle d’autant plus les députés à l’Assemblée nationale ou le procureur de la République, que la principale leçon tirée par Papa Ibrahima Diakhaté de ses aventures et tribulations avec les Wade réside dans cette sentence tragique à l’attention de la jeunesse sénégalaise : «Ne faites pas confiance aux leaders politiques !» Abdoulaye Wade a commis trop de dégâts, affectant négativement et durablement la vie politique, économique et sociale de notre pays, ainsi que l’éthique et le comportement de nos compatriotes, de notre jeunesse en particulier. Et chaque jour qui passe apporte son lot de révélations supplémentaires sur l’ampleur insoupçonnée de ces dégâts.
Abdoulaye Wade et consorts doivent être emprisonnés et châtiés ! Il y va de la dissuasion efficace de toute velléité de répétition d’un tel mode de gouvernance. Il y va aussi en même temps de la crédibilité de la volonté de rupture proclamée par le nouveau pouvoir, en d’autres termes, de notre capacité patriotique et citoyenne à relever solidairement le défi de la refondation et du redressement. Il y va du salut du Sénégal, aujourd’hui et demain. Il faut emprisonner et châtier Abdoulaye Wade et consort!
Madièye MBODJ, Porte-parole national de Yoonu Askan Wi Mouvement pour l’autonomie populaire
Dans notre modeste République du Sénégal, engagée comme jamais auparavant par les Assises nationales sur la voie de la révolution éthique, de la rupture d’avec les mœurs politiques surannées, de la refondation institutionnelle ainsi que du redressement économique et social, quel patriote véritable et quel citoyen conscient peut accepter sans pincement au cœur l’éventualité de «pardonner à Wade» les dégâts incommensurables causés à notre pays, pour aujourd’hui et demain ? En vertu de quel théorème le Sénégal peut-il se donner les moyens juridiques et les instruments juridictionnels permettant de juger l’ex-Président tchadien Hissène Habré, tout en laissant prospérer l’idée d’un «privilège de juridiction» en faveur de Abdoulaye Wade ? En quoi l’ex-Président Wade mériterait-il un sort meilleur à celui de l’ex-Raïs d’Egypte Hosni Moubarak, traduit devant la justice de son pays sur un lit d’hôpital ?
Encore une fois, Abdoulaye Wade doit être emprisonné et châtié ! Ce n’est pas Papa Ibrahima Diakhaté, ancien homme de main de Wade, qui dira le contraire. Sa longue interview, parue tout récemment dans un quotidien de la place, expose des faits nouveaux, en annonce d’autres, balisant la voie de la réouverture de l’affaire et de l’établissement de la vérité sur l’assassinat de Me Babacar Sèye, ancien vice-président du Conseil constitutionnel. Si nous aimons réellement le Sénégal, si nous sommes d’authentiques partisans de la vérité et de la justice, il nous faut alors impérativement saisir cette balle au rebond. La funeste «loi Ezzan», concoctée hâtivement par la mauvaise conscience de Wade en vue d’enterrer à jamais l’affaire Me Sèye dans les bas-fonds de l’oubli, peut et doit être abrogée, ici et maintenant, sur la foi des révélations faites ou annoncées par l’acteur et témoin privilégié qu’est Papa Ibrahima Diakhaté ; vingt ans après, il sera enfin possible d’élucider ce crime, et pourquoi pas d’autres sur la même lancée. Il s’agirait là d’une œuvre inestimable de salubrité publique, politique et citoyenne, qui interpelle d’autant plus les députés à l’Assemblée nationale ou le procureur de la République, que la principale leçon tirée par Papa Ibrahima Diakhaté de ses aventures et tribulations avec les Wade réside dans cette sentence tragique à l’attention de la jeunesse sénégalaise : «Ne faites pas confiance aux leaders politiques !» Abdoulaye Wade a commis trop de dégâts, affectant négativement et durablement la vie politique, économique et sociale de notre pays, ainsi que l’éthique et le comportement de nos compatriotes, de notre jeunesse en particulier. Et chaque jour qui passe apporte son lot de révélations supplémentaires sur l’ampleur insoupçonnée de ces dégâts.
Abdoulaye Wade et consorts doivent être emprisonnés et châtiés ! Il y va de la dissuasion efficace de toute velléité de répétition d’un tel mode de gouvernance. Il y va aussi en même temps de la crédibilité de la volonté de rupture proclamée par le nouveau pouvoir, en d’autres termes, de notre capacité patriotique et citoyenne à relever solidairement le défi de la refondation et du redressement. Il y va du salut du Sénégal, aujourd’hui et demain. Il faut emprisonner et châtier Abdoulaye Wade et consort!
Madièye MBODJ, Porte-parole national de Yoonu Askan Wi Mouvement pour l’autonomie populaire