Selon le quotidien "le Populaire", citant le chef de l’église sénégalaise, «nous reconnaissons que le Sénégal souffre de maux sociaux graves et en particulier de ce fait que l’argent a pris trop de lace, que ce soit dans le comportement des citoyens, entre eux, ou dans leur lieu de travail, dans leur milieu de vie». Aussi, a suggéré le saint homme, «quand il y a détournement dans une société, dans une agence, ce sont les moyens d’actions qui sont réduits. Quand un particulier voit son argent détourné ou volé, c’est aussi lui qui est victime». Aussi, invite-t-il à ce que nous prenions conscience «de ce mal qui est chez nous» à être «déterminé à lutter contre, car la corruption des galopante».
Toutefois, Monseigneur Théodore Adrien Sarr a proposé que «partout où il y a une bonne gestion, qu’on puisse vraiment féliciter les acteurs», sans oublier «que l’on puisse prendre des sanctions nécessaire pour que, de plus en plus, les Sénégalais comprennent qu’on ne peut pas continuer à laisser l’agent polluer les relations sociales, l’économie du pays et l’administration sénégalaise, comme la politique sénégalaise». C’est pourquoi l’archevêque de Dakar dit qu’on «peut se réjouir de voir qu’en haut lieu, on est déterminé à mener des audits qui permettent de déceler à la fois ce qui est bonne gestion des fonds publics ou des fonds d’une société ou des fonds personnels, mais aussi tout ce qui est malversation financière pour qu’à partir de là, qu’on prenne les décisions qui permettront de condamner les mauvaises gestions, les malversations».
Enfin, conclut le chef de l’église chrétienne au Sénégal, «s’il le faut, voir comment récupérer l’argent en question et surtout empêcher que ce mal continue à gangrener la société sénégalaise