‘’Nous sommes des juges, nous examinons et appliquons le droit. Nous sommes neutres, indépendants et impartiaux’’, a-t-il confié à l'APS, en marge d’un atelier sur la lutte contre la drogue ouvert mercredi à Dakar.
Réunis à Dakar autour d’un atelier sur le thème : ‘’Vers une réflexion efficace et concertée du trafic de cocaïne transatlantique : formation opérationnelle en matière de saisie, confiscation et gestion des avoirs criminels’’, des professionnels du Sénégal, de la France, du Venezuela et du Brésil appellent à échanger sur leurs expériences dans ce domaine.
La rencontre est organisée par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), en partenariat avec le ministère de la Justice et l’Union européenne (UE).
Elle réunit des policiers, des gendarmes, des magistrats et des techniciens des trois continents (Afrique, Europe, Amérique). Il se poursuit jusqu’à vendredi.
‘’Il faut que les gens comprennent que je ne peux pas me prononcer sur des affaires pendantes devant la justice. Lorsque je me prononce, je donne une position. Et c’est qu’il ne faut pas faire ici’’, a expliqué le magistrat, récemment nommé à la tête de cette juridiction réactivée dans le cadre de la traque des biens mal acquis.
Selon lui, c’est le Procureur qui instruit les dossiers et la CREI les reçoit pour juger du bien fondé des revenus, comparativement au patrimoine des mis en cause.
‘’Les infractions sont difficiles à prouver dans ces cas, c’est pourquoi on s’attaque à l’enrichissement’’, a-t-il souligné, estimant que ''cela se justifie dans la mesure où la finalité de toutes les infractions, c’est l’accumulation de richesses''.
Toutefois, il a prévenu qu’en la matière, ''il ne s’agit pas de renversement de la preuve''. Pour lui, c’est au prévenu de prouver et d’expliquer l’origine de sa richesse.
Il se dit également ''confiant'', car le Sénégal a signé des accords de coopération judiciaire avec bien des pays, estimant que ‘’si le procureur fait bien son travail, il n’y aura pas de problème’’.
‘’Le traitement de ces affaires requiert beaucoup de rigueur, mais surtout de respect de la procédure. Il faut faire les actes légalement’’, a-t-il dit, citant par exemple le mandat judiciaire et la commission rogatoire.
Sept dignitaires du régime de l'ancien chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, dont son fils, Karim, sont convoqués à la Gendarmerie de Colobane, dans le cadre des enquêtes de la CREI.
Réunis à Dakar autour d’un atelier sur le thème : ‘’Vers une réflexion efficace et concertée du trafic de cocaïne transatlantique : formation opérationnelle en matière de saisie, confiscation et gestion des avoirs criminels’’, des professionnels du Sénégal, de la France, du Venezuela et du Brésil appellent à échanger sur leurs expériences dans ce domaine.
La rencontre est organisée par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), en partenariat avec le ministère de la Justice et l’Union européenne (UE).
Elle réunit des policiers, des gendarmes, des magistrats et des techniciens des trois continents (Afrique, Europe, Amérique). Il se poursuit jusqu’à vendredi.
‘’Il faut que les gens comprennent que je ne peux pas me prononcer sur des affaires pendantes devant la justice. Lorsque je me prononce, je donne une position. Et c’est qu’il ne faut pas faire ici’’, a expliqué le magistrat, récemment nommé à la tête de cette juridiction réactivée dans le cadre de la traque des biens mal acquis.
Selon lui, c’est le Procureur qui instruit les dossiers et la CREI les reçoit pour juger du bien fondé des revenus, comparativement au patrimoine des mis en cause.
‘’Les infractions sont difficiles à prouver dans ces cas, c’est pourquoi on s’attaque à l’enrichissement’’, a-t-il souligné, estimant que ''cela se justifie dans la mesure où la finalité de toutes les infractions, c’est l’accumulation de richesses''.
Toutefois, il a prévenu qu’en la matière, ''il ne s’agit pas de renversement de la preuve''. Pour lui, c’est au prévenu de prouver et d’expliquer l’origine de sa richesse.
Il se dit également ''confiant'', car le Sénégal a signé des accords de coopération judiciaire avec bien des pays, estimant que ‘’si le procureur fait bien son travail, il n’y aura pas de problème’’.
‘’Le traitement de ces affaires requiert beaucoup de rigueur, mais surtout de respect de la procédure. Il faut faire les actes légalement’’, a-t-il dit, citant par exemple le mandat judiciaire et la commission rogatoire.
Sept dignitaires du régime de l'ancien chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, dont son fils, Karim, sont convoqués à la Gendarmerie de Colobane, dans le cadre des enquêtes de la CREI.