Il y a des intentions qu’on ne cache pas. Pour avoir reçu le brassard et être reconduit dans l’ensemble des deux matchs amicaux livrés par le Sénégal contre le Ghana et le Havre, il n’y a aucun doute que le défenseur central de Bordeaux est sur le point d’être l’homme de confiance du nouveau sélectionneur et un leader moral des Lions. Pour ces deux rencontres amicales, Lamine Sané a été la plaque tournante dans l’axe central où Kara Mbodj et Papy Djilobodji lui ont été associés respectivement contre le Ghana et le Havre. Un scenario longuement muri par Aliou Cissé. «Pour le capitanat, je suis en réflexion, même si j’ai une idée. Mais, je n’ai pas encore parlé avec la personne concernée», a-t-il indiqué à nos confrères de Stades présents au Havre. Une décision qui annonce un éventuel chamboulement dans l’axe. Qui risque de durer. Le frangin de Salif est déjà habitué à des responsabilités, étant capitaine des Girondins de Bordeaux. En sélection depuis 2010 et aujourd’hui devenu un des cadres des Lions, Lamine Sané a exercé son pouvoir sans avoir le ruban du capitanat. Cette prise de pouvoir, nos confrères de Stades l’avait prédite, jugeant l’attitude et les efforts du Bordelais lors du passage des Lions. «À Gaborone, en dépit d’une probante victoire sur le Botswana, les Lions ont parfois souffert. Mais, ils n’ont jamais baissé les bras. Une attitude collective à laquelle Lamine Sané n’est pas étranger. L’aîné de Salif a donné de la voix, rappelant, par moments, un certain Aliou Cissé». C’est un capitaine sous les ordres d’un ancien.
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