Au moment où d'honnêtes citoyens gagnent la vie à la sueur de leurs fronts, d'autres, par contre plongent dans la facilité, en optant pour le métier d'arnaqueur. En témoigne le comportement délictuel de Pape Djiby Ka qui parvenait à soutirer facilement d'importantes sommes d'argent à des gérants de points Orange Money dans différentes localités du pays ( Mbacké, Dara Djoloff, Kanel, Waoundé...).
D'après ses victimes, il se présentait comme un gendarme ou un policier au bout du fil. Attrait devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce lundi, le sieur Ka qui n'a reconnu que partiellement les faits, a nié l'infraction d'usurpation de fonction." Je me procurais d'abord du numéro de la pharmacie de la localité ciblée, en appelant au 12 12. Au bout du fil, je donne le nom de monsieur Ndiaye au gérant de la pharmacie. Ensuite, je lui demande le numéro d'un gestionnaire de point Orange Money qu'il connaît. Une fois en possession du numéro de ce dernier, je lui demande de m'envoyer un montant dans mon compte. Je l'ai fait à 33 personnes en l'espace de trois mois", a avoué le jeune homme de 24 ans, tiré à quatre épingles dans un caftan de tissu Getzner de couleur verte.
La Sonatel, représentée par son avocat a réclamé le franc symbolique. " Il est trop facile de faire amende honorable au moment du jugement. Les regrets sont tardifs. La Sonatel a subi un préjudice moral dans cette affaire. Parce que, c'est le système Orange qui a servi de support à la commission des infractions. Et ça risque de rompre le lien de confiance qui existe entre lui et ses clients", a déploré la robe noire.
Pour sa part, le parquet a souligné qu'il est constant que le prévenu se faisait passer pour un policier ou un gendarme. " Il avait ciblé des zones très reculées du pays. Parce qu'ils savent que dans ces localités, les gens sont naïfs. Ils prêtent confiance facilement à tout le monde. L'enquête a également révélé qu'il le faisait à des gérants de points Wari. Mais rien qu'avec Orange Money, le montant du préjudice est estimé à 4 millions 800 mille francs. Il faisait les retraits avec 5 cartes d'identité. C'est lorsqu'il est allé à la Sonatel pour faire débloquer son numéro, que les enquêteurs l'ont interpelé. Il doit être sanctionné à la hauteur des actes posés", a estimé le maître des poursuites.
Ainsi, il a sollicité trois ans d'emprisonnement ferme contre le prévenu pour escroquerie, usurpation de fonction et obtention d'avantages par le biais d'un système informatique.
Quant à la défense, elle a sollicité la relaxe pour les chefs d'usurpation de fonction et d'obtention d'avantages par le biais d'un système informatique. Avant de demander une application bienveillante de la loi pour l'escroquerie.
Une plaidoirie qu'a suivie le juge, en condamnant le prévenu à deux ans d'emprisonnement ferme pour escroquerie uniquement.
D'après ses victimes, il se présentait comme un gendarme ou un policier au bout du fil. Attrait devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce lundi, le sieur Ka qui n'a reconnu que partiellement les faits, a nié l'infraction d'usurpation de fonction." Je me procurais d'abord du numéro de la pharmacie de la localité ciblée, en appelant au 12 12. Au bout du fil, je donne le nom de monsieur Ndiaye au gérant de la pharmacie. Ensuite, je lui demande le numéro d'un gestionnaire de point Orange Money qu'il connaît. Une fois en possession du numéro de ce dernier, je lui demande de m'envoyer un montant dans mon compte. Je l'ai fait à 33 personnes en l'espace de trois mois", a avoué le jeune homme de 24 ans, tiré à quatre épingles dans un caftan de tissu Getzner de couleur verte.
La Sonatel, représentée par son avocat a réclamé le franc symbolique. " Il est trop facile de faire amende honorable au moment du jugement. Les regrets sont tardifs. La Sonatel a subi un préjudice moral dans cette affaire. Parce que, c'est le système Orange qui a servi de support à la commission des infractions. Et ça risque de rompre le lien de confiance qui existe entre lui et ses clients", a déploré la robe noire.
Pour sa part, le parquet a souligné qu'il est constant que le prévenu se faisait passer pour un policier ou un gendarme. " Il avait ciblé des zones très reculées du pays. Parce qu'ils savent que dans ces localités, les gens sont naïfs. Ils prêtent confiance facilement à tout le monde. L'enquête a également révélé qu'il le faisait à des gérants de points Wari. Mais rien qu'avec Orange Money, le montant du préjudice est estimé à 4 millions 800 mille francs. Il faisait les retraits avec 5 cartes d'identité. C'est lorsqu'il est allé à la Sonatel pour faire débloquer son numéro, que les enquêteurs l'ont interpelé. Il doit être sanctionné à la hauteur des actes posés", a estimé le maître des poursuites.
Ainsi, il a sollicité trois ans d'emprisonnement ferme contre le prévenu pour escroquerie, usurpation de fonction et obtention d'avantages par le biais d'un système informatique.
Quant à la défense, elle a sollicité la relaxe pour les chefs d'usurpation de fonction et d'obtention d'avantages par le biais d'un système informatique. Avant de demander une application bienveillante de la loi pour l'escroquerie.
Une plaidoirie qu'a suivie le juge, en condamnant le prévenu à deux ans d'emprisonnement ferme pour escroquerie uniquement.