En avril dernier, un cadre supérieur des assurances s’est ouvert à son oncle pour solliciter des prières car voulant entrer dans la politique. C’est ainsi que de fil en aiguille avec une bande deux femmes et leurs deux frères, une somme de 15 millions 710 milles francs CFA est versée par le prévenu. Celui-ci devait faire des sacrifices de moutons, de bœufs et de chameaux, afin d'être à l’abri du besoin.
Une des femmes de la bande a même été mariée au plaignant pour mieux l’appâter.
A la barre, le prévenu âgé de 75 ans a nié avoir escroqué la victime. ‘’C’est lui qui m’a sollicité pour des prières car il voulait entrer en politique’’ a-t-il lancé. ‘’C’est après avoir passé la nuit à faire des prières que je lui ai demandé s’il n’avait pas une fois vu un djinn’’, a-t-il ajouté, précisant qu’à chaque fois que la victime lui remettait de l’argent, une femme venait le prendre automatiquement.
La victime, un cadre supérieur des assurances, a soutenu que le prévenu lui avait dit que les deux femmes étaient des djinns qui voulaient le rendre riche. ‘’Il m’a dit qu’à la fin de l’opération, j’aurai quatre milliards de francs’’, a-t-il expliqué.
‘’J’ai eu à sacrifier un mouton, des bœufs, un chameau, des tissus et à verser des sommes importantes à chaque fois qu’une des femmes m’appelait au téléphone’’, a-t-il précisé.
‘’Je n’ai pas pu payer les inscriptions de mes enfants. J’avais emprunté de l’argent à beaucoup de personnes qui me harcèlent sans cesse’’, a souligné le plaignant. ‘’Je leur ai donné au total 15 millions 710 milles francs CFA selon mes calculs’’, a-t-il souligné.
‘’Ils disaient connaître et contrôler mes moindres gestes mais un jour je les ai piégés et je me suis décidé à aller porter plainte, parce que je n’en pouvais plus. J’étais trop fatigué et dépassé par cette situation’’, a affirmé la victime.
Un des voisins du prévenu cité à témoin a indiqué que depuis six mois, le plaignant ''vient tous les jours matin et soir dans la maison du vieux'', ajoutant : ''mais je n’ai pas eu des détails de cette histoire’’.
L’avocat de la partie civile, Me Ndiack Bâ, a demandé la restitution de la dite somme à son client, estimant que le prévenu qui est en réalité son oncle a été escroqué d’une manière extraordinaire.
Le procureur a demandé au tribunal de déclarer le prévenu coupable. Elle a requis six mois assortis du sursis.
La défense a estimé que le prévenu et la victime ont été tous trompés par une bande d’escrocs. ‘’Il a été seulement sollicité pour des prières mais les véritables escrocs courent toujours’’, a affirmé Me Aboulaye Seck.
Il a demandé la relaxe au bénéfice du doute ou à défaut une application bienveillante de la loi, car selon Me Seck, ‘’il n'y a pas de preuves tangibles de sa culpabilité’’.
L’affaire a été mise en délibéré au vendredi 2 novembre prochain.
Une des femmes de la bande a même été mariée au plaignant pour mieux l’appâter.
A la barre, le prévenu âgé de 75 ans a nié avoir escroqué la victime. ‘’C’est lui qui m’a sollicité pour des prières car il voulait entrer en politique’’ a-t-il lancé. ‘’C’est après avoir passé la nuit à faire des prières que je lui ai demandé s’il n’avait pas une fois vu un djinn’’, a-t-il ajouté, précisant qu’à chaque fois que la victime lui remettait de l’argent, une femme venait le prendre automatiquement.
La victime, un cadre supérieur des assurances, a soutenu que le prévenu lui avait dit que les deux femmes étaient des djinns qui voulaient le rendre riche. ‘’Il m’a dit qu’à la fin de l’opération, j’aurai quatre milliards de francs’’, a-t-il expliqué.
‘’J’ai eu à sacrifier un mouton, des bœufs, un chameau, des tissus et à verser des sommes importantes à chaque fois qu’une des femmes m’appelait au téléphone’’, a-t-il précisé.
‘’Je n’ai pas pu payer les inscriptions de mes enfants. J’avais emprunté de l’argent à beaucoup de personnes qui me harcèlent sans cesse’’, a souligné le plaignant. ‘’Je leur ai donné au total 15 millions 710 milles francs CFA selon mes calculs’’, a-t-il souligné.
‘’Ils disaient connaître et contrôler mes moindres gestes mais un jour je les ai piégés et je me suis décidé à aller porter plainte, parce que je n’en pouvais plus. J’étais trop fatigué et dépassé par cette situation’’, a affirmé la victime.
Un des voisins du prévenu cité à témoin a indiqué que depuis six mois, le plaignant ''vient tous les jours matin et soir dans la maison du vieux'', ajoutant : ''mais je n’ai pas eu des détails de cette histoire’’.
L’avocat de la partie civile, Me Ndiack Bâ, a demandé la restitution de la dite somme à son client, estimant que le prévenu qui est en réalité son oncle a été escroqué d’une manière extraordinaire.
Le procureur a demandé au tribunal de déclarer le prévenu coupable. Elle a requis six mois assortis du sursis.
La défense a estimé que le prévenu et la victime ont été tous trompés par une bande d’escrocs. ‘’Il a été seulement sollicité pour des prières mais les véritables escrocs courent toujours’’, a affirmé Me Aboulaye Seck.
Il a demandé la relaxe au bénéfice du doute ou à défaut une application bienveillante de la loi, car selon Me Seck, ‘’il n'y a pas de preuves tangibles de sa culpabilité’’.
L’affaire a été mise en délibéré au vendredi 2 novembre prochain.