Makane Diouf, qui se faisait passer pour le fils d’un procureur, a été attrait devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour les faits d’escroquerie.
Abdoulaye N’diaye, partie civile au procès et commerçant de son état, a révélé avoir trouvé le mis en cause une première fois devant sa boutique. Le mis en cause lui fera savoir qu’il attendait quelqu’un. Par la suite, il a déclaré que son père travaillait au ministère des Affaires étrangères. Le commerçant lui donne 15 mille francs Cfa dans un premier temps, avant de lui remettre à plusieurs reprises après, d’autres enveloppes bourrées de fric, 9 mois durant. « Il me disait que son père était un magistrat. C’est pourquoi je lui remettais de l’argent. Et la personne qui se faisait passer pour son père m'enverra de multiples messages. J'avoue cependant que je ne l'ai jamais vue », dira Abdoulaye N’Diaye.
Makane Diouf reconnaît avoir effectivement soutiré de l’argent à Abdoulaye, mais niera avoir pretendu que son père était « le magistrat en question ». « Franchement, je ne sais même pas où j’ai mis les 11 millions », avoue-t-il, en outre.
L’avocat de la partie civile, Me Youssoupha Camara, a demandé une somme de 15 millions F Cfa à titre de dommages-intérêts, non sans assimiler le manège à une pratique mystique.
C’est ainsi que le ministère public, convaincu de la culpabilité du prévenu, a requis une peine de 2 ans ferme. Là où l’avocat de la défense Me El Hadji Mansour Diongue militait pour une application bienveillante de la loi. Car, la peine requise par le procureur lui semble sévère.
Finalement, Makane Diouf a été condamné à 1 an de prison ferme et devra payer la somme de 12 millions de F Cfa à titre de dommages et intérêts à la partie civile.
Abdoulaye N’diaye, partie civile au procès et commerçant de son état, a révélé avoir trouvé le mis en cause une première fois devant sa boutique. Le mis en cause lui fera savoir qu’il attendait quelqu’un. Par la suite, il a déclaré que son père travaillait au ministère des Affaires étrangères. Le commerçant lui donne 15 mille francs Cfa dans un premier temps, avant de lui remettre à plusieurs reprises après, d’autres enveloppes bourrées de fric, 9 mois durant. « Il me disait que son père était un magistrat. C’est pourquoi je lui remettais de l’argent. Et la personne qui se faisait passer pour son père m'enverra de multiples messages. J'avoue cependant que je ne l'ai jamais vue », dira Abdoulaye N’Diaye.
Makane Diouf reconnaît avoir effectivement soutiré de l’argent à Abdoulaye, mais niera avoir pretendu que son père était « le magistrat en question ». « Franchement, je ne sais même pas où j’ai mis les 11 millions », avoue-t-il, en outre.
L’avocat de la partie civile, Me Youssoupha Camara, a demandé une somme de 15 millions F Cfa à titre de dommages-intérêts, non sans assimiler le manège à une pratique mystique.
C’est ainsi que le ministère public, convaincu de la culpabilité du prévenu, a requis une peine de 2 ans ferme. Là où l’avocat de la défense Me El Hadji Mansour Diongue militait pour une application bienveillante de la loi. Car, la peine requise par le procureur lui semble sévère.
Finalement, Makane Diouf a été condamné à 1 an de prison ferme et devra payer la somme de 12 millions de F Cfa à titre de dommages et intérêts à la partie civile.