Rapatrier de nos jours la dépouille mortelle d’un parent ou d’un concitoyen constitue un véritable parcours du combattant si l’on considère la manne financière à débourser : 4.000000 CFA au minimum. En effet, la crise économique et ses corollaires combinés au manque criard de fonds sociaux du consulat général de Madrid ont fini d’anéantir les capacités financières de nos compatriotes qui, ne savent plus à quel saint se vouer pour gérer certains cas de décès survenus au niveau de leurs localités.
Considérée comme la troisième forte colonie sénégalaise en Europe (environ 250.000 sénégalais compte non tenu des enfants mineurs) après la France et l’Italie, l’Espagne est devenue le point de mire des émigres sénégalais. Mais cette communauté tarde à ressentir les effets positifs de l’alternance de l’alternance et continue encore d’être ignorée par nos gouvernants qui, avaient pourtant promis lors des campagnes électorales la ferme décision de rompre avec les anciennes pratiques du régime sortant : arnaques ou propos de campagne serait-on tenter de dire.
Il est vrai que la solidarité, est une vertu certes sénégalaise mais les contributions symboliques et volontaires en cas de décès ont hélas démontré que les marges de manœuvre de ces braves sénégalais sont devenues très réduites parce que frappés de plein fouet par la crise économique. Une situation qui devrait donc les amener à explorer des voies alternatives fiables, efficaces et durables pour guérir cette plaie qui est en phase de s’infecter jusqu'à la gangrène.
Ainsi, la création ou la mise sur pied de structures formelles répond aujourd’hui à l’objectif constant à trouver des solutions pratiques et urgentes à ces pathétiques cas vécus presque au quotidien par la communauté sénégalaise d’Espagne.
Ces dites structures, vont d’une part se charger de la sensibilisation, et de la formation et d’autre part, elles vont aussi servir de relais susceptibles de soutenir considérablement les Fédérations, Associations et Organisations Sociales qui, peinent souvent malgré leur bonne volonté à gérer avec leurs maigres moyens ces situations jugées très délicates.
En tout cas, les enjeux sont d’autant plus importants compte tenu du nombre important de Sénégalais décédés et contraints à être inhumés en terre espagnole par faute de moyens.
De toute évidence, le Ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur bien qu’il soit accessible et réceptif, comparé à ses prédécesseurs, doit davantage asseoir une politique hardie de gestion, de protection et de promotion, facteurs déterminants et indispensables pour l’existence et la pérennité d’un émigré sénégalais du type nouveau à l’image d’un Sénégal émergent.
Enfin, le rapatriement des sénégalais malheureusement rappelés à Dieu doit aujourd’hui être une problématique que la Diaspora Sénégalaise se doit de s’investir en vue de trouver dans les plus brefs délais des solutions idoines car les quêtes et autres procédés sont désormais antiques, inefficaces et ne peuvent plus prospérer face aux aléas de la crise économique.
La sonnette d’alarme sera-t-elle entendue ?
Wait and see!
Momar Dieng Diop Espagne.
momardiengdiop@hotmail.com
Considérée comme la troisième forte colonie sénégalaise en Europe (environ 250.000 sénégalais compte non tenu des enfants mineurs) après la France et l’Italie, l’Espagne est devenue le point de mire des émigres sénégalais. Mais cette communauté tarde à ressentir les effets positifs de l’alternance de l’alternance et continue encore d’être ignorée par nos gouvernants qui, avaient pourtant promis lors des campagnes électorales la ferme décision de rompre avec les anciennes pratiques du régime sortant : arnaques ou propos de campagne serait-on tenter de dire.
Il est vrai que la solidarité, est une vertu certes sénégalaise mais les contributions symboliques et volontaires en cas de décès ont hélas démontré que les marges de manœuvre de ces braves sénégalais sont devenues très réduites parce que frappés de plein fouet par la crise économique. Une situation qui devrait donc les amener à explorer des voies alternatives fiables, efficaces et durables pour guérir cette plaie qui est en phase de s’infecter jusqu'à la gangrène.
Ainsi, la création ou la mise sur pied de structures formelles répond aujourd’hui à l’objectif constant à trouver des solutions pratiques et urgentes à ces pathétiques cas vécus presque au quotidien par la communauté sénégalaise d’Espagne.
Ces dites structures, vont d’une part se charger de la sensibilisation, et de la formation et d’autre part, elles vont aussi servir de relais susceptibles de soutenir considérablement les Fédérations, Associations et Organisations Sociales qui, peinent souvent malgré leur bonne volonté à gérer avec leurs maigres moyens ces situations jugées très délicates.
En tout cas, les enjeux sont d’autant plus importants compte tenu du nombre important de Sénégalais décédés et contraints à être inhumés en terre espagnole par faute de moyens.
De toute évidence, le Ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur bien qu’il soit accessible et réceptif, comparé à ses prédécesseurs, doit davantage asseoir une politique hardie de gestion, de protection et de promotion, facteurs déterminants et indispensables pour l’existence et la pérennité d’un émigré sénégalais du type nouveau à l’image d’un Sénégal émergent.
Enfin, le rapatriement des sénégalais malheureusement rappelés à Dieu doit aujourd’hui être une problématique que la Diaspora Sénégalaise se doit de s’investir en vue de trouver dans les plus brefs délais des solutions idoines car les quêtes et autres procédés sont désormais antiques, inefficaces et ne peuvent plus prospérer face aux aléas de la crise économique.
La sonnette d’alarme sera-t-elle entendue ?
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Momar Dieng Diop Espagne.
momardiengdiop@hotmail.com