Parler n'est pas son fort. Caster Semenya préfère livrer sa vérité sur la piste, comme fut le cas le 20 août dernier à Rio quand la sportive sud-africaine de 25 ans a remporté la médaille d'or du 800m. Son premier titre olympique.
Depuis sept ans, Caster Semenya doit balayer les remarques autour de ses performances et de son physique. C'est toujours la même rengaine pour elle: épaules trop larges, une poitrine trop plate, une mâchoire trop carrée et cette façon de courir tout en puissance. Tout lui est reproché sauf de ne pas être assez "féminine".
"Hyperandrogénie"
Jusqu'à preuve du contraire, Caster Semenya n'a jamais été contrôlée positive, ni impliquée dans un scandale de dopage. Mais la native de Polokwane est constamment entourée d'un halo de suspicion parce que la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) lui a collé une étiquette dont elle n'arrive pas à se défaire: celle de l'"athlète atteinte d'hyperandrogénie". Dit autrement: elle produit naturellement une quantité élevée d'hormones mâles. Cette anomalie génétique lui permet ne pas boxer dans la même catégorie que ses adversaires. Une athlète trop "testostéronée" oui mais une athlète qui ne triche pas.
Le record du 800m établi par Jarmila Kratochvilova (1:53.28) il y a 33 ans tient toujours. Caster Semenya aimerait l'effacer des tablettes. À Rio, elle s'en est approchée avec le temps d'1:55.28, son nouveau record personnel. Détail étonnant: Francine Niyonsaba et Margaret Wambui, qui ont respectivement décroché l'argent et le bronze sur 800m, sont aussi atteintes d'"hyperandrogénie".
Depuis sept ans, Caster Semenya doit balayer les remarques autour de ses performances et de son physique. C'est toujours la même rengaine pour elle: épaules trop larges, une poitrine trop plate, une mâchoire trop carrée et cette façon de courir tout en puissance. Tout lui est reproché sauf de ne pas être assez "féminine".
"Hyperandrogénie"
Jusqu'à preuve du contraire, Caster Semenya n'a jamais été contrôlée positive, ni impliquée dans un scandale de dopage. Mais la native de Polokwane est constamment entourée d'un halo de suspicion parce que la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) lui a collé une étiquette dont elle n'arrive pas à se défaire: celle de l'"athlète atteinte d'hyperandrogénie". Dit autrement: elle produit naturellement une quantité élevée d'hormones mâles. Cette anomalie génétique lui permet ne pas boxer dans la même catégorie que ses adversaires. Une athlète trop "testostéronée" oui mais une athlète qui ne triche pas.
Le record du 800m établi par Jarmila Kratochvilova (1:53.28) il y a 33 ans tient toujours. Caster Semenya aimerait l'effacer des tablettes. À Rio, elle s'en est approchée avec le temps d'1:55.28, son nouveau record personnel. Détail étonnant: Francine Niyonsaba et Margaret Wambui, qui ont respectivement décroché l'argent et le bronze sur 800m, sont aussi atteintes d'"hyperandrogénie".