"Il est clair qu’il y a eu beaucoup d’avancées pour les femmes dans notre pays même s’il y a encore des terrains à conquérir", a-t-elle dit, non sans regretter que malgré ces avancées, les femmes n’arrivent pas à rompre avec les dépenses, notamment à l’occasion de cérémonies familiales.
Interpellée par l’APS au sujet de la célébration du 8 mars comme Journée internationale de la femme, l’ancienne ministre de la Santé pense que le goût prononcé des femmes pour les grandes dépenses doit être combattu au même titre que certaines pratiques qui ravalent la femme au bas de l’échelle sociale.
De ce point de vue, elle a rappelé que la bataille pour la reconnaissance des droits des femmes ne se mène pas seulement au Sénégal puisque se poursuivant encore dans des pays considérés comme des modèles de démocratie.
"Une enseignante à l’université aux Etats-Unis d’Amérique m’a fait comprendre autour d’une discussion que les femmes dans les universités américaines ont des problèmes identiques à leurs consœurs sénégalaises", a-t-elle dit.
Au Sénégal, l’éducation et surtout l’indépendance économique permettront aux femmes d’aller vers de nouvelles conquêtes pour une plus grande reconnaissance de leurs droits, a ajouté par ailleurs Eva Marie Coll Seck.
Après une longue expérience dans le système onusien, elle a décidé de rentrer au bercail "pour s’investir dans le développement communautaire à la base".