Exactions contre des journalistes : des cas restés sans suite dénoncés par des victimes.


Des journalistes et cameramen à l'image de 2 reporters de Dakaractu ont subi des brutalités policières durant les événements du mois de mars dernier. Ils sont revenus sur leurs mésaventures racontant leur part de vérité sur ces exactions devenues répétitives à l'endroit des professionnels de médias. 

Notre consœur Adja Ndiaye qui a avait été malmenée devant la porte du millénaire, a passé 1 mois à l'hôpital et suit encore des traitements de ses blessures.

Pour sa part, le journaliste, Moussa Bèye sauvagement violenté par un agent de la garde présidentielle vit lui aussi les stigmates de son agression, le 5 mars, lors des émeutes sur l'avenue Faidherbe. Selon eux, les actions qui avaient été posées pour veiller à la sécurité des journalistes n'ont pas connu de suivi.

bonjour À l'époque,  le ministre de l'intérieur avait pris l'engagement de prendre en charge les victimes mais jusqu'ici, rien n'a été fait. Ces dernières ont plaidé pour plus de considération et de sécurité pour pouvoir faire correctement leur travail.

Adja Ndiaye et Moussa Bèye s'exprimaient à l'occasion d'un séminaire organisé, ce 26 août, par l'Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL). La rencontre portait sur la documentation et le plaidoyer pour mieux sécuriser les professionnels des médias.


Vendredi 27 Aout 2021 09:19

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