Après avoir reçu la short-list des cinq entraîneurs proposés par la Fédération sénégalaise de football (Fsf), sur le choix du futur entraîneur de l’Equipe nationale, le ministre des Sports entend renvoyer le dossier. Mbagnick Ndiaye qui souhaite mettre les fédéraux face à leurs responsabilités, exige plus d’explications sur les critères d’élimination et d’éligibilité des candidats.
Le ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye veut amener la Fédération sénégalaise de football (Fsf) à faire le choix définitif du futur entraîneur de l’Equipe nationale A, ce, sur la base de critères précis. Et cela malgré le fait que l’instance fédérale ait envoyé au niveau de ses services une short-list de cinq postulants au poste. Il l’a fait savoir samedi dernier à Niakhar dans le département de Fatick, en marge d’une tournée politique qu’il a effectuée dans la localité ce week-end. «Ce n’est pas parce que la fédération a envoyé au ministère une liste de cinq entraîneurs que l’Etat va dire voilà celui que j’ai choisi. Non, je crois que je vais renvoyer le dossier à la fédération», a martelé M. Ndiaye avant de renchérir : «La fédération a eu 60 candidats au poste et elle a fait sa short-list. Elle n’a qu’à nous dire sur les 60, celui-là voilà ce qu’il nous a proposé. Voilà pourquoi on l’a rejeté. Celui-là, voilà pourquoi on l’a choisi, jusqu’à ce qu’elle nous fasse un classement en disant sur les cinq que je vous ai envoyé, voilà ma préférence, en fonction d’un certain nombre de critères. A partir de ces critères objectifs, nous allons essayer de voir ce que l’Etat peut faire.» Se fondant sur les mauvais souvenirs relatifs à la participation du Sénégal à la 26e édition de la Can au Ghana, en 2008, le ministre avertit : «Je le dis et je le répète, des entraîneurs à la Kasperczak, il y en aura plus, du moins tant qu’on me fera confiance à la tête du ministère des Sports.» Mieux encore, poursuit le successeur de El Hadji Malick Gackou : «Nous allons discuter point par point parce qu’au-delà du fait que l’entraîneur a proposé 10 millions, 19 millions, 30 millions, y a une grande partie qui reste parce que ça ce n’est que le salaire brut. En plus de cela, il y a la prise en charge de l’entraîneur du point de vue logement, la mise à disposition de billets pour aller superviser des joueurs (…), tout cela fait partie de la masse salariale. Il faut que les gens soient plus regardants par rapport à tout cela.» Pour éviter ce qui est arrivé avec des entraîneurs comme Guy Stéphan (ancien sélectionneur des Lions) ne se reproduise, le ministre pense qu’il faut que le choix soit objectif et fondé sur des critères précis, tout cela dans l’intérêt du football sénégalais. Pour que cet objectif puisse être atteint, il faudrait, selon le ministre, qu’il soit mis un terme aux intermédiaires en faveur de X ou Y.
Le ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye veut amener la Fédération sénégalaise de football (Fsf) à faire le choix définitif du futur entraîneur de l’Equipe nationale A, ce, sur la base de critères précis. Et cela malgré le fait que l’instance fédérale ait envoyé au niveau de ses services une short-list de cinq postulants au poste. Il l’a fait savoir samedi dernier à Niakhar dans le département de Fatick, en marge d’une tournée politique qu’il a effectuée dans la localité ce week-end. «Ce n’est pas parce que la fédération a envoyé au ministère une liste de cinq entraîneurs que l’Etat va dire voilà celui que j’ai choisi. Non, je crois que je vais renvoyer le dossier à la fédération», a martelé M. Ndiaye avant de renchérir : «La fédération a eu 60 candidats au poste et elle a fait sa short-list. Elle n’a qu’à nous dire sur les 60, celui-là voilà ce qu’il nous a proposé. Voilà pourquoi on l’a rejeté. Celui-là, voilà pourquoi on l’a choisi, jusqu’à ce qu’elle nous fasse un classement en disant sur les cinq que je vous ai envoyé, voilà ma préférence, en fonction d’un certain nombre de critères. A partir de ces critères objectifs, nous allons essayer de voir ce que l’Etat peut faire.» Se fondant sur les mauvais souvenirs relatifs à la participation du Sénégal à la 26e édition de la Can au Ghana, en 2008, le ministre avertit : «Je le dis et je le répète, des entraîneurs à la Kasperczak, il y en aura plus, du moins tant qu’on me fera confiance à la tête du ministère des Sports.» Mieux encore, poursuit le successeur de El Hadji Malick Gackou : «Nous allons discuter point par point parce qu’au-delà du fait que l’entraîneur a proposé 10 millions, 19 millions, 30 millions, y a une grande partie qui reste parce que ça ce n’est que le salaire brut. En plus de cela, il y a la prise en charge de l’entraîneur du point de vue logement, la mise à disposition de billets pour aller superviser des joueurs (…), tout cela fait partie de la masse salariale. Il faut que les gens soient plus regardants par rapport à tout cela.» Pour éviter ce qui est arrivé avec des entraîneurs comme Guy Stéphan (ancien sélectionneur des Lions) ne se reproduise, le ministre pense qu’il faut que le choix soit objectif et fondé sur des critères précis, tout cela dans l’intérêt du football sénégalais. Pour que cet objectif puisse être atteint, il faudrait, selon le ministre, qu’il soit mis un terme aux intermédiaires en faveur de X ou Y.