Nommé récemment dans la direction technique du football omanais pour s’occuper de la formation des entraîneurs dans les petites catégories, l’ancien attaquant du Jaraaf et des Lions du Sénégal de 1984 à 1990 pourrait être une mine d’informations pour l’adversaire de la sélection olympique. Même s’il est loin du football sénégalais, Nguessiam Ndiaye s’informe au jour le jour de l’évolution du football national. Il a terminé sa carrière de footballeur dans son nouveau pays d’adoption.
Voyageant souvent au Sénégal, il devrait permettre à Oman, «qui a très peu d’informations sur le Sénégal, de se mettre à jour», selon le manager de l’équipe interrogé par ndamli.sn. Mohamed Al Alawi affirme en effet que son équipe ne connaît pas grand-chose du Sénégal. «Le Guen (Paul) qui a rejoint notre staff a aussi des informations sur le team sénégalais. Nous savons aussi qu’ils ont de bons joueurs qui évoluent en Europe», a déclaré le manager. La Fédération sénégalaise de football (FSF) «fera tout son possible pour mettre sur pied la meilleure sélection possible pour cette rencontre de qualification aux prochains JO», avait déclaré son président Me Augustin Senghor.
L’équipe nationale olympique doit jouer contre celle d’Oman, le 23 avril prochain à Coventry, dans la banlieue de Londres, un match d’appui pour la qualification. Dans un récent entretien avec l’APS, Nguessiam Ndiaye avait expliqué que sa nomination à la direction technique du football omanais s’inscrit dans la volonté de ce pays de «se mettre au niveau des sélections nationales de la région comme l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis».
«Dans la foulée de la signature d’un entraîneur de haut niveau, le Sultanat d’Oman travaille à mettre sur pied une véritable politique de développement du football à la base», avait expliqué Nguessiam Ndiaye. Il a joué en France (Aix-en-Provence) aux Emirats Arabes Unis (Al Jazira Club), au Qatar (Al Ahli Club) et à Oman. Nguessiam a investi le créneau des petites catégories, après avoir raccroché les crampons, précise la note de présentation du technicien sénégalais. Ce qui l’a mené à s’occuper des équipes de jeunes aux Emirats Arabes et surtout à Oman où il a joué pendant une bonne partie de sa carrière.
On rappelle que Nguessiam Ndiaye, ancien buteur du Jaraaf et de l’équipe nationale du Sénégal, est le père de l’internationale sénégalaise, Mamy Ndiaye, star de l’équipe nationale féminine de football du Sénégal, que l’on dit être la El Hadj Diouf (ancien «bad boy» de la Premier League) au féminin, pour sa qualité de jeu, son, talent et son influence sur le terrain. Elle porte d’ailleurs le n°11 de «Dioufy Fire».
Avant son départ pour le sultanat d’Oman, Nguessiam, qui avait raccroché les crampons depuis plusieurs années, avait fondé une société de transit, sise sur le rue de Thann, avec son ancien coéquipier du Jaraaf et de l’équipe nationale, Mbaye Fall. Un contrat juteux l’avait alors convaincu de rechausser ses godasses. Depuis lors aussi, l’enfant de Castors est resté dans le Golfe.
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