« Je veux bien qu’on encourage le port des foulards, parce que, nous Sénégalais, nos érudits nous ont appris la tolérance, et nous ont enseigné un islam de paix. La crise des valeurs qu’est en train de traverser le monde, est c e que le port de la burqa va dans ce sens, ou est-ce qu’elle bouscule cette tradition, ou est-ce qu’elle la règle? Je pense que nous sommes imbus de liberté, et si on dit liberté, c’est que chacun a un droit de culte, a le droit de s’habiller comme il veut. laisser nos jeunes filles s’habiller en mini-jupe, c’est laisser les gens s’habiller comme ils veulent », explique Fadel Barro dans les colonnes de Le Populaire.
Par ailleurs, sur le voile intégral qui empêche l’identification, l’avis de Fadel Barro est beaucoup plus tranché. Pour lui, il est de la responsabilité de l’État de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité publique.
« Si cela porte atteinte à la sécurité, il faut arrêter cette hypocrisie, dire que cela n’est pas sénégalais, on ne le connaît pas chez nous. Quelqu’un qui passe dans la voie publique et qu’on ne voit pas son visage, la Police a le droit de lui dire: « Identifiez-vous ». Ce débat ne devrait même pas se poser, car cela n’entre pas dans nos valeurs que nous ont enseignées nos guides religieux. On ne peut pas accepter que des gens ne soient pas identifiés, même s’il y a la liberté de culte qui doit assurer l’indépendance de tout un chacun de faire ce qu’il veut. »
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