Son été fou sur le marché des transferts, symbolisé par les opérations Neymar (recruté 222 M€ au FC Barcelone) et Kylian Mbappé (accueilli en prêt avec option d’achat fixée à 180 M€), a placé le Paris SG dans le collimateur de l’UEFA. Le Club Financial Control Body, instance visant à faire respecter les règles du fair-play financier, a ainsi ouvert une enquête pour déterminer si le club de la capitale était oui ou non dans les clous. Dans les colonnes de Sport/Foot Magazine, Yves Leterme, enquêteur en chef de cette structure, a expliqué cette démarche, sans évidemment trop en dire.
« Il est normal que de tels montants puissent provoquer un choc. Mais nous appliquerons les règles du fair-play financier telles qu’elles ont été établies en 2015 par le Comité Exécutif de l’UEFA. Nous exécuterons scrupuleusement notre mandat. Je reste convaincu que les règles du fair-play financier peuvent être appliquées telles qu’elles ont été établies. Le cas du PSG sera examiné attentivement. (...) C’est la raison pour laquelle nous réalisons notre enquête de façon très minutieuse. Lorsque nous ferons une proposition pour une décision, elle devra être bien argumentée », a-t-il d’abord lancé avant d’ajouter.
Verdict au printemps
« J’ai d’office commencé une enquête. Elle sera terminée au printemps. À ce moment-là, je saurai si les règles du fair-play financier ont été respectées, y compris pendant la saison en cours », a-t-il glissé. L’ancien Premier ministre belge (2006-2011) est ensuite entré dans les détails. « Et, lorsque nous faisons les comptes, nous prenons en considération toutes les entrées et sorties, y compris les frais supplémentaires. Les revenus publicitaires pris en compte ? Cela dépend de la manière dont les contrats ont été établis. Nous devons savoir, lors de chaque rentrée d’argent, quelle est la partie destinée au joueur et celle destinée au club. En football, la plus grande partie des revenus liés au merchandising et à la valeur marchande du joueur revient généralement au club », a-t-il détaillé, brandissant la menace d’une sanction sportive plutôt que financière.
« Mais il est exact qu’une sanction financière touche moins les clubs qu’une sanction sportive. L’exclusion reste la sanction la plus efficace. On essaie d’éviter ce type de sanction, car on réduirait alors la valeur sportive de la compétition, mais parfois, on est obligé d’en arriver là », a-t-il indiqué, persuadé que le fair-play financier cher à Michel Platini fonctionne et porte ses fruits. « Mais les règles du fair-play financier continuent d’être appliquées, avec beaucoup de succès d’ailleurs : nous étions proches des deux milliards d’euros de dettes et nous ne sommes plus, aujourd’hui, qu’à quelques centaines de millions. Lorsque je vois le sérieux et le professionnalisme des clubs qui collaborent avec nous pour faire appliquer les règles, je trouve qu’il y a de l’espoir », a-t-il conclu. Le PSG, plutôt optimiste suite à sa dernière entrevue à l’UEFA, est donc prévenu, son sort sera scellé au printemps 2018.
« Il est normal que de tels montants puissent provoquer un choc. Mais nous appliquerons les règles du fair-play financier telles qu’elles ont été établies en 2015 par le Comité Exécutif de l’UEFA. Nous exécuterons scrupuleusement notre mandat. Je reste convaincu que les règles du fair-play financier peuvent être appliquées telles qu’elles ont été établies. Le cas du PSG sera examiné attentivement. (...) C’est la raison pour laquelle nous réalisons notre enquête de façon très minutieuse. Lorsque nous ferons une proposition pour une décision, elle devra être bien argumentée », a-t-il d’abord lancé avant d’ajouter.
Verdict au printemps
« J’ai d’office commencé une enquête. Elle sera terminée au printemps. À ce moment-là, je saurai si les règles du fair-play financier ont été respectées, y compris pendant la saison en cours », a-t-il glissé. L’ancien Premier ministre belge (2006-2011) est ensuite entré dans les détails. « Et, lorsque nous faisons les comptes, nous prenons en considération toutes les entrées et sorties, y compris les frais supplémentaires. Les revenus publicitaires pris en compte ? Cela dépend de la manière dont les contrats ont été établis. Nous devons savoir, lors de chaque rentrée d’argent, quelle est la partie destinée au joueur et celle destinée au club. En football, la plus grande partie des revenus liés au merchandising et à la valeur marchande du joueur revient généralement au club », a-t-il détaillé, brandissant la menace d’une sanction sportive plutôt que financière.
« Mais il est exact qu’une sanction financière touche moins les clubs qu’une sanction sportive. L’exclusion reste la sanction la plus efficace. On essaie d’éviter ce type de sanction, car on réduirait alors la valeur sportive de la compétition, mais parfois, on est obligé d’en arriver là », a-t-il indiqué, persuadé que le fair-play financier cher à Michel Platini fonctionne et porte ses fruits. « Mais les règles du fair-play financier continuent d’être appliquées, avec beaucoup de succès d’ailleurs : nous étions proches des deux milliards d’euros de dettes et nous ne sommes plus, aujourd’hui, qu’à quelques centaines de millions. Lorsque je vois le sérieux et le professionnalisme des clubs qui collaborent avec nous pour faire appliquer les règles, je trouve qu’il y a de l’espoir », a-t-il conclu. Le PSG, plutôt optimiste suite à sa dernière entrevue à l’UEFA, est donc prévenu, son sort sera scellé au printemps 2018.