Après avoir tourné en dérision l’actuel homme fort du pays, le chargé de la propagande du Pds s’occupe des problèmes qui minent le parti libéral. Selon Farba Senghor, le choix porté sur Oumar Sarr pour diriger le Pds est à l’origine de tous les problèmes que connaît la formation politique que Wade a créée en 1974. « Tous les problèmes que le parti connait aujourd’hui sont partis de cette nomination. Parce que tant que Farba Senghor était coordonnateur national du parti, il y avait rien à dire. Même les Pape Diop étaient d’accord. Parce qu’eux tous disaient : « Farba Senghor est une preuve de la fidélité à Me Wade, il est un ancien du Pds qui connait très bien le parti ». Mais Oumar Sarr, qu’est ce qu’il a de plus ou de mieux que les autres ? », assène Farba Senghor.
Qui tire la couverture sur lui tout en rappelant ce qui fait de lui le successeur légitime de Wade dans le Pds. « Il n’y a pas quelqu’un plus légitime que moi pour diriger le Pds. Quand Me Wade a été emprisonné par Abdou Diouf en 1993 et qu’il avait entamé une grève de la faim en prison, quand on a décidé de marcher pour le faire libérer, tous les pseudos-responsables qui pavoisent aujourd’hui avaient fui. C’est moi qui avais écrit la déclaration des cadres. Les autres avaient refusé de l’écrire et c’est moi qui l’ai lue, qui ai dirigé la marche. La tête de Joseph Ndong a été cassée, la jambe de Badara Diop cassée et j’ai été violemment frappé. J’ai été pendant cinq jours dans le coma et Aminata Tall (actuelle secrétaire générale de la présidence de la République, Ndlr) avait déclaré à la radio que j’étais mort. Tout cela est écrit dans le livre du parti et beaucoup d’autres choses », retrace Farba Senghor.
Pan sur les frondeurs !
Pape Diop et les frondeurs qui ont remis en question l’autorité de Wade en pris pour leur grade. Selon l’ancien coordonnateur du Pds, « ils ont quitté le Pds parce qu’ils ont peur de ne pas être députés ». « Ils ne veulent pas perdre certains privilèges. Ils veulent garder une certaine immunité. Ils pensent qu’ils seront poursuivis par Macky Sall et il leur faut une couverture à l’Assemblée nationale, c’est-a-dire une immunité », martèle-t-il dans les colonnes de l’Observateur de ce mardi parcouru par Setal.net.
Qui tire la couverture sur lui tout en rappelant ce qui fait de lui le successeur légitime de Wade dans le Pds. « Il n’y a pas quelqu’un plus légitime que moi pour diriger le Pds. Quand Me Wade a été emprisonné par Abdou Diouf en 1993 et qu’il avait entamé une grève de la faim en prison, quand on a décidé de marcher pour le faire libérer, tous les pseudos-responsables qui pavoisent aujourd’hui avaient fui. C’est moi qui avais écrit la déclaration des cadres. Les autres avaient refusé de l’écrire et c’est moi qui l’ai lue, qui ai dirigé la marche. La tête de Joseph Ndong a été cassée, la jambe de Badara Diop cassée et j’ai été violemment frappé. J’ai été pendant cinq jours dans le coma et Aminata Tall (actuelle secrétaire générale de la présidence de la République, Ndlr) avait déclaré à la radio que j’étais mort. Tout cela est écrit dans le livre du parti et beaucoup d’autres choses », retrace Farba Senghor.
Pan sur les frondeurs !
Pape Diop et les frondeurs qui ont remis en question l’autorité de Wade en pris pour leur grade. Selon l’ancien coordonnateur du Pds, « ils ont quitté le Pds parce qu’ils ont peur de ne pas être députés ». « Ils ne veulent pas perdre certains privilèges. Ils veulent garder une certaine immunité. Ils pensent qu’ils seront poursuivis par Macky Sall et il leur faut une couverture à l’Assemblée nationale, c’est-a-dire une immunité », martèle-t-il dans les colonnes de l’Observateur de ce mardi parcouru par Setal.net.