Festival de Rufisque : Le parent pauvre de la Culture


SETAL.NET - La 3e édition du festival Rufisque musique qui a démarré il y a deux jours est entrain de connaitre un succès de haute dimension avec la participation de tous les artistes de la vieille ville. Cependant, le Directeur du festival Souleymane Gueye Cissé ne semble pas être content car selon lui, il ne comprend vraiment pas le rôle du ministère de la culture. « Je pensais que le ministère de la culture doit aider et appuyer les manifestation de ce genre qui entre dans le cadre  de la revalorisation de la culture de notre pays. En plus ce festival pour but de promouvoir les jeunes talents de la ville  de Rufisque, mais aussi de les accompagner  à bien gérer leur carrière. Alors vue l’importance de ce festival nous attendions que l’Etat nous accompagne particulièrement le ministère de la culture  mais jusque-là rien n’est fait et pourtant ce festival de huit jours est une grande première au Sénégal ».

«L’Etat doit revoir sa politique de valorisation de la culture. Rufisque est incontournable dans le domaine de la culture ».              
 
« Ousmane Socé Diop, Abdoulaye Sadji, Khar Mbaye Madiaga, tous ses grands noms qui ont inscrit les plus belles pages de la culture Sénégalaise pour ne pas dire Africaine sont issus de la ville de Rufisque. Nous exigeons une considération particulière car nous le méritons. Rufisque est dans le Sénégal et non ailleurs », réclame Souleymane Guèye Cissé, désemparé.
 
« Nous avons un budget de 50 millions et jusque-là on a même pas boucler le tiers du budget »  

Selon Sophie Diop, une des membres du comité de pilotage du Festival, celui-ci va se tenir avec ou sans l’aide des autorités car nous avons très tôt compris qu’au Sénégal on préfère encourager les médiocres au détriment des acteurs de développement « Et heureusement avec la collaboration de notre directeur général qui est un acteur de développement et qui s’est bien anticipé sur les chose, le festival est en train de se tenir dans les meilleurs conditions Actuellement ce n’est pas le moment de polémiquer mais après le festival, nous allons inviter les journalistes pour leur faire un compte rendu et ensuite dénoncer la discrimination qui se fait dans le secteur de la culture », renchérit-elle.    

Moussa Sarr

Lundi 19 Novembre 2012 10:53

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