Quel enseignement tirons-nous de son héritage ?
Feu Thierno Yaya Bâ, un Marabout au service de ses disciples
Le Marabout visionnaire
Thierno Yaya avait bien fait la distinction entre travail et service (amal et khidma) en arabe ; le premier est plusieurs fois répété dans le Coran, quant au second, il n’y figure même pas.
Le premier système éducatif sénégalais fut basé sur l’enseignement islamique, gratuit et spirituel. Il y avait joué un rôle important sans pour autant négliger le système éducatif colonial : son fils ainé fut scolarisé dans une première école française du village, Keurmadiabel.
Non à l’exploitation de l’Homme
Aller donner un cout de main dans le champ de Thierno Yaya Bâ a toujours été facultatif, car il comptait avant tout sur lui-même; s’il fallait payer pour rattraper le retard ou/et soulager sa famille il le faisait.
Il avait noué des liens de fraternités et d’échanges cultuels et cultuels d’avec les grands marabouts de son époques notamment El-Hadji Amadou Deme de Sokone, el-Hadji Ibrahima NIASSE de Kaolack, El Hadji Mouhamadou al Bachir de DONDOU (région de Matam), El-Hadji Mamadou Seydou Bâ de Médina GOUNASS etc, etc.
Quel enseignement tirons-nous de son héritage ?
Le Gammou qu’il a initié n’est d’autre qu’un espace de retrouvaille et de réflexion sur nous-mêmes et sur l’avenir de notre destin commun, le Sénégal.
Les liens sociaux de notre société ont pris un sérieux coup de mondialisation de toutes sortes : quelle posture face à « l’addictophonie »? Comment préserver la cohésion familiale, cellule de notre société ? Comment accompagner les jeunes dans la confirmation de soi en monde globalisé ?
Mamadou Lamine Bâ
Toulouse, le 2/05/13
Le Marabout visionnaire
Thierno Yaya avait bien fait la distinction entre travail et service (amal et khidma) en arabe ; le premier est plusieurs fois répété dans le Coran, quant au second, il n’y figure même pas.
Le premier système éducatif sénégalais fut basé sur l’enseignement islamique, gratuit et spirituel. Il y avait joué un rôle important sans pour autant négliger le système éducatif colonial : son fils ainé fut scolarisé dans une première école française du village, Keurmadiabel.
Non à l’exploitation de l’Homme
Aller donner un cout de main dans le champ de Thierno Yaya Bâ a toujours été facultatif, car il comptait avant tout sur lui-même; s’il fallait payer pour rattraper le retard ou/et soulager sa famille il le faisait.
Il avait noué des liens de fraternités et d’échanges cultuels et cultuels d’avec les grands marabouts de son époques notamment El-Hadji Amadou Deme de Sokone, el-Hadji Ibrahima NIASSE de Kaolack, El Hadji Mouhamadou al Bachir de DONDOU (région de Matam), El-Hadji Mamadou Seydou Bâ de Médina GOUNASS etc, etc.
Quel enseignement tirons-nous de son héritage ?
Le Gammou qu’il a initié n’est d’autre qu’un espace de retrouvaille et de réflexion sur nous-mêmes et sur l’avenir de notre destin commun, le Sénégal.
Les liens sociaux de notre société ont pris un sérieux coup de mondialisation de toutes sortes : quelle posture face à « l’addictophonie »? Comment préserver la cohésion familiale, cellule de notre société ? Comment accompagner les jeunes dans la confirmation de soi en monde globalisé ?
Mamadou Lamine Bâ
Toulouse, le 2/05/13