C’est dans une salle sombre de l’institut Goethe Sénégal que le film documentaire «Qui suis-je sans mari ?» a été projeté, hier. Dans cette production de 52 minutes, l’auteur Mariama Samba Baldé tente de décortiquer ce qu’elle appelle la hideur du racisme et le danger du préjugé sur le statut des femmes célibataires.
«Qui suis-je sans mari ?». C’est une question sur laquelle, la Française d’origine sénégalaise a interpellé des experts et victimes de ce qu’elle a appelé la hideur du racisme et le danger du préjugé. Dans ce film, la sexologue Jeanne Diaw, la sociologue Fatou Binetou Dial, le psychologue Serigne Mor Mbaye et l’historienne Penda Mbow ont, chacun de son côté, tenté de décortiquer les véritables raisons de ce regard dévalorisant porté par la société sur les femmes célibataires.
L’auteur, quant à elle, trouve le mariage sacré. Mais, elle dénonce le fait de valoriser une femme si elle a un mari et de porter sur elle un regard dévalorisant si elle est célibataire, surtout à un certain âge. «Cela peut donner lieu à certaines dérives irrespectueuses. C’est injuste. Parce qu’une femme a sa valeur qu’elle soit mariée ou pas. On ne peut pas réduire le regard qu’on porte sur elle», a- t-elle fait savoir.
Elle a par ailleurs présenté son recueil de textes et de photo- graphies intitulé «boubou hors clichés» dans lequel, elle réalisé 65 portraits de femmes et des hommes du Mali, du Sénégal et de la France. Expliquant cette production, le docteur en littérature estime qu’il y a des clichés sur les Africains, leur culture, leur civilisation et leurs tenues vestimentaires. A en croire la fondatrice de l’Association ‘’Vibramonde’’, le boubou est une tenue mise en valeur en Afrique et parfois caricaturée en Europe. «C’est une invitation à ne pas se coller à des représentations d’ordre racial, mais à s’inscrire au-delà de certaines représentations qui ne sont pas de nature à favoriser la rencontre entre les hommes et d’avoir un esprit un peu plus ouvert», a déclaré Mariama Samba Baldé.
«Qui suis-je sans mari ?». C’est une question sur laquelle, la Française d’origine sénégalaise a interpellé des experts et victimes de ce qu’elle a appelé la hideur du racisme et le danger du préjugé. Dans ce film, la sexologue Jeanne Diaw, la sociologue Fatou Binetou Dial, le psychologue Serigne Mor Mbaye et l’historienne Penda Mbow ont, chacun de son côté, tenté de décortiquer les véritables raisons de ce regard dévalorisant porté par la société sur les femmes célibataires.
L’auteur, quant à elle, trouve le mariage sacré. Mais, elle dénonce le fait de valoriser une femme si elle a un mari et de porter sur elle un regard dévalorisant si elle est célibataire, surtout à un certain âge. «Cela peut donner lieu à certaines dérives irrespectueuses. C’est injuste. Parce qu’une femme a sa valeur qu’elle soit mariée ou pas. On ne peut pas réduire le regard qu’on porte sur elle», a- t-elle fait savoir.
Elle a par ailleurs présenté son recueil de textes et de photo- graphies intitulé «boubou hors clichés» dans lequel, elle réalisé 65 portraits de femmes et des hommes du Mali, du Sénégal et de la France. Expliquant cette production, le docteur en littérature estime qu’il y a des clichés sur les Africains, leur culture, leur civilisation et leurs tenues vestimentaires. A en croire la fondatrice de l’Association ‘’Vibramonde’’, le boubou est une tenue mise en valeur en Afrique et parfois caricaturée en Europe. «C’est une invitation à ne pas se coller à des représentations d’ordre racial, mais à s’inscrire au-delà de certaines représentations qui ne sont pas de nature à favoriser la rencontre entre les hommes et d’avoir un esprit un peu plus ouvert», a déclaré Mariama Samba Baldé.